La Honte Toxique d’Introverti En 21 Signes

La honte pathologique reste un thème tabou certainement sous-estimé : comment la repérer chez un introverti touché ?

Qu’il s’agisse d’une compensation résultant d’une parentalité nocive, y compris involontairement, ou bien d’un ajout socialement greffé plus tardivement – les deux étant prévisiblement liés – à quels comportements peut-on supputer qu’ils résultent d’une honte maladive à un introverti concerné ? Descriptif.

L’introverti honteux ou coupable ?

Pas tout à fait dissemblable cependant, l’on distingue une honte d’une culpabilité simplement : la première concerne l’individualité, l’êtreté alors que la seconde, contient les actes et leurs conséquences. Pour résumer facilement, l’introverti se sent honteux de qui il est et coupable de ce qu’il fait. Impossible ainsi de confondre en assimilant une honte maladive à l’autre, cette culpabilité quelquefois pathologique, que les introvertis qui lisent ce site éprouve correctement. Puisque, regret et culpabilité demeurent des thèmes que les introvertis qui cultivent le sentiment de manquer de sociabilité et, de la sorte, de passer à côté des plaisirs de la vie, connaissent immodérément bien. Quel introverti ne se lève pas le matin en regrettant amèrement de ne pas ‘profiter’ de l’existence ?

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La honte bénéfique et sa fonction régalienne

Une fonction probablement issue de la sélection naturelle qu’en psychologie évolutionniste, et en évolution biologique humaine se rattache à la morale, l’éthique et les termes déontologiques inhérents. Une acquisition admettant à l’humain de coexister pacifiquement en compagnie de semblables aptes à en admirer les vertus : l’humilité reste par conséquent directement cultivée de diverses hontes, la modestie certainement aussi. La capacité de remise en question et prise de responsabilité, la vulnérabilité typique des introvertis accueillant leurs erreurs comme des apprentissages moralistes, qu’un système de valeurs cadre bénévolement, la honte ayant pour effet immédiat d’ériger des barrières à nos comportements. Une inhibition inexistante chez les individus dépourvus de honte : les traits narcissiques dépendent de ce type d’individus.

Faux-soi versus Soi-authentique

Un faux ‘self’ construit en dépit du bon sens pourtant, l’on devine sans difficulté comment un ‘self’ non filtré, véridique et traumatisé, se trouve aussitôt mis en cause lors des interactions, notamment au sein du nid familial, dont le confort demeure régulièrement mis à mal par des primo-aidants aux défaillances indiscutables. Une attention bienveillante conditionnelle reste le fléau que les parentalités toxiques infligent à leurs progénitures dont les compensations débutent précocement, qui génère chez les enfants en particulier introvertis, la construction d’un soi disjoint, apte à subir les conditionnements arbitraires imposés aux esprits en constitution qui intègrent ainsi un soi alternatif, erroné, agrémenté en fonction des désidératas parentaux. Un curare envers l’introverti cloîtré en une prison interne, impitoyable d’exigences dissociatrices compensatoires : la honte fait répugner le soi véritable, humilié quelquefois constitutivement. La projection des hontes parentales altère significativement les déterminismes, les thérapies identifient et résolvent les hontes pathogènes, consulter un spécialiste de ce type d’atavisme reste l’unique démarche permettant d’en tirer un enseignement libérateur essentiel.

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Les dangers de la honte toxique

L’on sait que tout déséquilibre cherche béquille, et que les compensations prédictibles et déplorables aboutissent à s’étendre des troubles de l’humeur et de l’alimentation, aux évitements phobiques divers, ainsi qu’un isolement excessif, un retrait qu’un sentiment de rejet conditionne, d’inadéquation limitant les échanges, vulnérabilisant les touchés. Une crainte que la honte intégrée d’un introverti cherche à éviter, ressurgisse, construisant ainsi une persona que ce dernier charge d’anticiper, de ressentir la moindre honte projetée : la peur panique de la critique, une dureté de soi incompatible avec les besoins humains en imperfection, en tendreté. Si l’on compense des hontes liées au statut social, ces individus, notamment introvertis, se trouvent à projeter aussi cette honte sur des subordonnés ou moins fortunés surtout en gravissant hargneusement l’échelle dite sociale, ou bien, au contraire, persistent honteusement écroués à ces déterminismes pourtant transplantés.

21 Signes Qu’Un Introverti Est Malade de Honte

Injustice : Colère prête à éclater

Une évidence aisément repérable chez l’introverti ciblé par une honte greffée à dessein projetée, que caractérise une asphyxie interne volcanique, prête à éclater à la faveur du rappel traumatique, une piqûre de réminiscence activant le sentiment archaïque, infantile ou non, à ébullition, prêt à en découdre à la moindre sollicitation.

Ruminations nocives

La voix d’autocritique incessante se fait entendre tout le temps. Une auto-conversation malveillante persistante, bien que l’on ait constaté avec force sur ce site les bienfaits du parler seul, du monologue d’introverti indiquant une sur-efficience de fait. L’on déplore ce type de dialogue interne, qu’une voix dissonante dont l’introverti rejette le greffon, presque sainement cependant, cette porte-parole discordante rappelle à l’introverti qu’il subit un arbitrage défavorable continuel comme l’on s’administrerait de l’arsenic.

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Auto-jugement sévère

D’une intransigeance aux excès à la dimension de la primo-honte qu’un rappel évident – quelle journée ne comporte pas son lot d’infamies ? – envers l’introverti qui feint d’ignorer le bon sens compassionnel du ‘soi’ qui s’inflige des sentences implacables, s’offrant peu de ‘cadeaux’, ne se laissant aucun lest, aucune détente ni droit à l’erreur. Un auto-bourreau que les introvertis en vase clos, claquemurent.

Rébellion réactionnelle

Une révolte d’introverti qui résiste à toutes les attentes placées en les contredisant systématiquement : un postulat que les hasards avantagent ou au contraire, défavorisent en ce que les circonstances demeurent les éléments clés : l’on sauve sa vie en refusant des injonctions, ou bien sabote ses potentiels. Souvent, les deux.

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Somatisation récurrente

Des malades pas imaginaires introvertis qui déplorent toutes sortes de manifestations du stress réactionnel : immunité affaiblie, troubles du sommeil, alimentaires générant des affections opportunes, troubles gastro-intestinaux, dermatologiques ainsi que des cognitions prévisiblement vice compensatrices.

Perfectionnisme procrastinateur

Un contrôle anxieux que certains introvertis mesurent trop bien, n’autorisant aucune marge ni variable d’ajustement, exigeant de soi et des autres, excessivement. Ce type de perfectionnisme honteux que les introvertis ciblés parviennent à dépasser en cessant de s’identifier à la persona factice qu’un travail sur soi met en échec.

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Mésestime profonde

Les prédictibilités des consciences de soi intraitables, l’introverti concerné par la honte toxique ne se reconnaît aucune compétence exaucée, enfermé dans la projection initiale, insatisfait chroniquement de soi, des autres, voire de tout. Une distorsion compensatoire impraticable, matériellement.

Anxiété de performance

Une honte pathogène d’introverti honteusement atteint qui s’astreint à une discipline aliénante, contraint de surpasser des limites dissimulant l’avanie initiale. Comme l’on balayerait la poussière en la dissimulant sous un lit, l’introverti honteux pathologiquement s’inflige des factures d’accomplissements, s’épuisant.

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Inadéquation sociale et intime

Une intimité entravée qu’un introverti victime de projections honteuses avorte en soulagement, évitant l’inadéquation éprouvée, empêchant l’attachement à quelque groupe ou d’altérité en couple ou encore amical, ne sachant pas faire. La phobie sociale rattachée que de nombreux introvertis attribuent quelquefois à l’anxiété dite sociale, découle d’une honte primale la justifiant exhaustivement.

Sentiment d’imposture

Syndrome abusif à l’instar des tournures déplorables en des perturbations narcisses, on conceptualise hâtivement un résidu honteux que de multiples introvertis éprouvent en leur for intérieur, intrinsèque d’inadéquation, un évitement compensatoire soulageant une estime chancelante en conditionnements.

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Difficulté à accepter les compliments

Impossible d’admettre sa valeur, l’introverti convaincu de sa dévaluation projetée refuse toute reconnaissance, quelle qu’elle soit. Sociale, amicale, familiale ou intime, les introvertis souffrant de honte toxique confirment une malédiction en spirale de recommencement.

Évitement/Phobie relationnel

L’effroi du jugement porté – celui projeté en amont que l’introverti s’administre – à l’instar du traumatisme initial réactivé, un trauma actif en réalité, en arrière-plan permanent que l’introverti victimisé dans son intégrité essentielle, cherche à escamoter. Les stratégies d’évitement mises en place quelquefois très tôt dans le parcours de vie devraient être adressées par déprogrammation en réapprentissage, absolument abordable.

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Expression de soi réduite

À la faveur d’une proclamation de soi abrégée à la honte qu’une projection fixe, ainsi que les méfaits conduits en un cheminement de déterminismes qu’un introverti, victime de projections honteuses, à fait siennes. Circonscrivant son aura illimitée en une geôle dont la clé libérant, pourtant en sa possession, paraît inaccessible.

Culpabilité excessive

L’autre face de la pièce de monnaie, versant honteux que les introvertis éprouvent ainsi, demeure celui des comportements compensatoires aux jaillissements coupables. Jugés non sans intransigeance par l’introverti conditionné en une honte nocive, la honte contient l’introverti – et la culpabilité chemine ce continuum inachevable.

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Certitude d’incompréhension

Comme un script préétabli, les introvertis ciblés par une honte toxique se prédisent inadéquats, voire rejetés. Une prédiction renouvelée à chaque avortement communicationnel, à chaque interaction dévalorisée qu’une approximation sémantique dénaturée involontairement confirme encore.

Et, de solitude pathogène

Un isolement que la communauté scientifique déplore unanimement : toutes les tribulations procèdent leur source dans l’absence de rattachement. Les introvertis recourant naturellement à un circuit motivationnel divergent, ces derniers n’ayant pas accès aux ressources relationnelles naturellement, de la sorte, risquent de souffrir de solitude chronique, abusivement isolante.

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Dépression fonctionnelle

On a abordé sur ce site, ce thème récurrent que les introvertis ciblés éprouvent quelquefois inconsciemment, la dépression dite de haut niveau, fonctionnelle ou souriante jalonnant les parcours existentiels des divers introvertis subissant les symptômes d’une honte maladive.

Dissociation anxieuse

Une personnalité originelle qu’un introverti – davantage encore que chez les expansifs – jugent d’une extrême sévérité et qu’il s’agit de remiser, le soi authentique subit l’asphyxie d’injonctions compensatoires : les introvertis concernés campent une enveloppe importée, antagoniste de leur essence.

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Compulsions destructrices

C’est en noyant une honte que l’introverti substitue en l’anesthésiant comme se peut : il existe nombre de psychotropes alimentaires, consommables, buvables, cessibles et accessibles aisément. Les troubles alimentaires et addictifs restent les primo-dérivatifs les plus instantanés.

Limites excessives ou perméables

Une permissivité absurde ou la prédiction rigide qu’aucun élément exogène s’admet, les introvertis dont une honte toxique les restreint à limiter l’aptitude à attacher ou au contraire, délier systématiquement, empêchant un arbitrage s’appuyant sur une prospective objective.

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Évitement d’échec

L’introverti qui fut ciblé par une honte prématurément, demeure fragile quant à ses aptitudes à dépasser les désappointements, qu’ils soient professionnels, affectifs ou sociaux, y compris durant la scolarité, ces introvertis évitent de s’imposer un rappel honteux, éprouvant. Cette symptomatologie vulgarisée ne se substitue en aucun cas à l’avis d’un professionnel en santé mentale, qu’il est amplement conseillé de consulter si l’introverti s’en sait touché. Les hématomes d’âme nécessitent autant d’égard que les autres, apparents.

TheIntrovertSinger

Images, merci à : Noelle Otto, Noelle Otto, Tirachard Kumtanom, Elīna Arāja, Juan Pablo Serrano Arenas, Anna Shevchuk, Anna Shvets, Karolina Grabowska, cottonbro, Monstera, Anete Lusina, Allan Mas, Sean Valentine,

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