Se Remettre d’Une Rupture Pour Un Introverti

Pourquoi les introvertis au cœur brisé réagissent-ils autrement ?

Parce que les introvertis possèdent des agencements internes qui leur sont spécifiques, et chaque introverti reste un individu, c’est certainement surprenant pour les introvertis qui se savent sensibles, la rupture pour un introverti n’a pas le même impact que pour d’autres introvertis et les extravertis, pour qui les réponses chimiques sont nettement plus déséquilibrantes. Les introvertis ni ne recherchent ni ne sont dépendants des affluences de dopamine, qui fatiguent les introvertis, notre appétence pour les récompenses acétylcholinergiques pourraient être qualifiées de ‘méfiantes’, ou ‘évitant’, puisque nous n’avons que peu d’énergie, et qu’assumer nos responsabilités du quotidien avale pas mal de notre batterie en autonomie.

Confondre sensibilité et fragilité

On lit partout que les introvertis seraient plus sensibles à la rupture sentimentale, sur les chaines YouTube, et autres articles qui traitent du thème de la fin de relation affective, il est toujours question de victimisation, de monde qui s’écroule.

Le cœur symbolique brisé est un concept étranger à la majorité des introvertis, qui vivent sur un mode cérébral toutes leurs existences. Il faudrait définir l’amour, ce que je me permettrai dans un article à venir.

Les introvertis protègent leurs sentiments

C’est pourquoi je prends la liberté de m’insurger en faux. Nous sommes plus distants. Y compris sentimentalement, souvent la raison dé-motive nos actions, une fin de relation, dont l’attachement ne fonctionne pas, peut représenter un soulagement et une liberté retrouvée. Si la relation était très longue, il y aura toujours un soulagement plus intense avec un sentiment profond d’avoir perdu un temps précieux, sans y trouver le moindre sens ésotérique ni employer la superstition, pour justifier ou y chercher un sens, au fond, nous réagissons à l’inverse des extravertis ou des ambivertis.

La réponse hormonale plus stable chez les introvertis

Les introvertis préfèrent le neuromédiateur acéthylcholine à la dopamine.

Les hormones résultant d’interactions sexuelles, noradrénaline puis ocytocine, qui récompense n’importe quelle action positive, hormone qui est adsorbée afin de tisser un lien social et relationnel, il faut toujours rappeler que Darwin explique que notre espèce dépend de toutes ces mécaniques biologiques ultras précises. Le modèle introverti, qui est très peu hormone-répondant, la rupture amoureuse n’a strictement rien de comparable à l’impact sur des organismes plus hormone-dépendants.

La longévité des introvertis

On sait aujourd’hui, avec le recul de la science qui est capable d’expliquer que la stabilité sexuelle, qui influe sur la qualité de vie, comme les risques en termes de maladies sexuellement transmissibles, la dépression chronique, les compulsions de tous ordres et la solitude reste la raison majeure des maladies alcoolodépendantes. Le couple permet de vivre mieux et plus longtemps, pour des raisons logiques, l’affection et le bonheur simple, une vie de famille équilibrée protège le système cardio-vasculaire comme personne.

Des besoins qualitatifs versus quantitatifs

À l’inverse, une vie sentimentale agitée ou de couple malheureuse, garantit une série de dépendances et de comportements à risques, le stress quotidien génère encore plus de conduites dangereuses, en effet, une solitude assumée pourrait-être une meilleure solution, qu’un couple mal assorti

Les Amours tardives

Les introvertis hésitent plus longtemps, s’ils ont passé le coche de la fin de l’adolescence avec leur premier amour, l’introversion peut freiner les liens affectifs, et les rencontres, beaucoup de célibataires endurcis, ont du mal à partager leur territoire, ou à s’engager sur le long terme, qui après un échec, évitent de s’exposer.

Ne ‘tombent’ pas amoureux

Les introvertis doutent également du lien qui a été initié pour des raisons illégitimes, l’amour n’est pas un mot vain pour un introverti qui ne l’utilise qu’avec parcimonie, comparé aux extravertis qui sont amoureux de l’amour, peut-être sans en connaître la définition ou bien se croyant, victimes d’un hasard. Il est tout à fait possible que l’amour ne soit pas du tout voué à être temporaire, mais durable et délibéré, basé sur un consentement mutuel très éclairé.

Architectes des sentiments

Comme nous pratiquons inconsciemment la pensée analytique, la probabilité est grande pour que la rupture marque un retour à la liberté, car les introvertis encaissent longtemps, ne cèdent pas à l’impulsivité ; quand un introverti rompt, c’est qu’il a donné plusieurs chances de succès, et que l’issue était inévitable. Les fins de relations des introvertis sont calmes et pondérées, amicales, ils savent que leurs échecs font parfois grandir, sauf en cas de relation toxique.

Les vrais introvertis anticipent quand ils sont honnêtes avec eux-mêmes

Nous sommes favorisés en période de disette, car notre intelligence émotionnelle nous conforte dans nos choix, soupesant nos hésitations ou éventuels regrets en les balayant d’un revers de la main, rassurés que ce fût bien pire avant. Dans le cas d’une vraie rupture surprenante, ce qui est rare parce que les signes avant-coureurs sont toujours nombreux, les introvertis sont moins sensibles et tristes dans un sens traditionnel, ou d’apitoiements temporaires, et c’est là que le modèle MBTI© intervient, qui va nous fournir toutes les clés pour vivre les ruptures, quelle qu’elle le soit, en pleine conscience.

7 étapes pour 1 fin ?

Illustration : Quince Creative

Selon la littérature disponible, il y aurait 7 phases de rupture sentimentale, je n’emploie pas le nom commun ‘amour’ qui n’entre pas dans la catégorie ‘rupture’, c’est ridicule, on ne cesse pas d’aimer, la sexualité n’a rien à voir avec l’amour, mais plutôt avec la reproduction. C’est un peu sec pour les types moins analytiques, une tentative de compréhension et une piste à explorer ?

Connaître son petit moi caché

Selon nos profils cognitifs, notamment notre fonction inférieure, qui pourrait tout à fait correspondre à notre enfant intérieur réactionnel, qui revient souvent quand on a de vraies difficultés, il se peut que chacun réponde totalement différemment aux fins dramatiques, le MBTI© donne aussi une petite indication quant à notre façon de compenser nos manques ou faiblesses, et comment allons-nous inconsciemment faire invariablement la même chose ? Ce moi enfantin est craintif-réactif.

Qui se fâche et se vexe en soi ?

Nous serions dotés de 4 fonctions cognitives qui vont nous faire réagir différemment : Pour un type Sensation dont la fonction cognitive inférieure est introvertie, comme les ISxJ, qui sont d’un naturel analytique et conservateur, dont la particularité est de vivre avec un petit eux-mêmes d’environ 5 ans qui est introverti, la Sensation introvertie ‘Si’, les ISxJ ne sont pas des noceurs ou noceuses, encore moins des séducteurs, leur enfant intérieur est introspectif, et cherche toujours la sécurité dans les relations qui sont initiées, l’enfant intérieur des ISxJ est prudent, cherchant le familier, le connu, et entrera dans une relation comme ses parents l’on fait.

Comparons deux profils

En cas de rupture, ces profils ISxJ sont certainement célibataires longtemps, vivant la rupture sur un mode raisonnable, Au contraire, les introvertis ISxP, qui ont tous 2 un enfant intérieur extraverti, en quatrième position peut communiquer, raconter écrire ou chanter à tout le monde la misère dont il se sent encore victime, puisque les ISxP sont assez atypiques par rapport aux ISxJ.

Comprendre sa fonction inférieure

Les ISxP sont donc plus enclins à la déraison et à se perdre dans le remous de la déception, voire s’y plaire, tels des dramaturges, dont la tristesse va peut-être les guider à s’extravertir pour sortir beaucoup ou pire engager des relations passagères, dites de rebond, pour se consoler, les profils ‘Fe’ se consolent en ayant beaucoup d’interactions sociales. Les enfants intérieurs ‘Se’ vont manger et boire beaucoup ou avoir du souci avec leur budget.

Autre exemple : ISFJ

Quant à celles et ceux dont l’intuition est extravertie, les gentils ISFJs, ce profil ‘Ie’ sera perdu ou déboussolé, cherchant des réponses en en accusant peut-être, en tout cas en projetant, ou en interrogeant, pas soi, mais les autres, déconnectés de leur générosité habituelle, dont la fonction inférieure ’Ie’ pour iNtuition extravertie, qui a tendance à vivre la fin d’une relation comme un écran noir insupportable, le retour vers soi est très difficile pour l’enfant intérieur qui n’est plus en capacité d’être lui-même, toute sorte d’interprétations fausses qui peuvent éloigner de la vraie problématique, qui a mené à une fin.

Une hypothèse à observer

Les INFP dont le petit bout de chou triste se manifeste par la pensée extravertie, ‘Te’, qui se braque, le fonctionnement fantaisiste des INFP, dont la boussole cassée va essayer d’agir froidement ou logiquement dans l’adversité, se durcit par des arguments logiques, en rationalisant un peu naïvement ou niant les événements.

C’est pourquoi connaître ses préférences ou choix dans la façon dont on fonctionne est ludique et pratique, pourquoi de pas passer le test MBTI©, plus il est long plus il sera précis et aller apprendre comment fonctionne le petit enfant joyeux/malheureux en chacun de nous.

TheIntrovertSinger

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