Mauvaise Science ? 🚩 La Psychologie Positive

Pourquoi la positivité se révèle-t-elle dangereuse, spécialement pour les introvertis ?

« Rien n’arrive par hasard, tout arrive pour le meilleur », La négativité est dangereuse, encore et toujours plus de gratitude ; imaginer ses rêves par visualisation et minimiser ses afflictions en sacrifiant tout et n’importe quoi sur l’autel du bon état d’esprit : le fameux ‘mindset*. Comment ce nouveau biais sociétal positiviste perpètre-t-il le méfait d’induire lourdement en erreur ; et de léser significativement celles et ceux notamment introvertis ; qui commettent l’erreur de l’utiliser en une pratique coutumière ? Scriptons-en ses nuisances.

*État d’esprit

Qu’est-ce que la psychologie positive ?

La paternité de cette branche en psychologie revient à Martin Selligman, psychologue ayant étudié, peu éthiquement en éthologie, le comportement canin et l’apprentissage du désespoir, causant, en effet, une dépression réactionnelle chez ces chiens ; dont il convient de rappeler l’abus délibéré, car ces canidés involontaires, ne disposaient d’aucune issue. L’immoralité de cette expérimentation aurait ainsi donné naissance à un courant valorisant le biais positiviste relativement occidental gratifiant le verre à moitié plein plutôt que demi vide. Les introvertis disposant d’une psyché davantage réaliste donc, côté pessimiste, lesquelles perceptions apparaissant moins sensibles aux renforcements conditionnés. L’on éprouve aussi sur ce site que les extravertis en revanche, cèdent plus volontiers aux conditionnements et, par conséquent, semblent autant plus concernés par les positivismes en psychologie.

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Positivité toxique = gratitude pédante ?

À l’instar des injonctions contradictoires, exiger des personnes qu’ils omettent une forme de tangibilité en faveur d’un état d’esprit rose fluorescent génère de multiples complications, et pas uniquement psychologiques. L’impact incommensurable des délires positivistes, avarie littéralement toutes relations professionnelles, amicales et affectives d’un relent mensonger, ordonnant à toutes et tous, introvertis compris, le port d’un masque optimiste, ininterrompu. Les introvertis peu liés au monde par les récompenses dopaminergiques demeurent néanmoins à risque s’ils s’aventurent à croire ; puisqu’il s’agit d’un dogme social ; que le ciel leur tombera sur la tête s’ils refusent obstinément de s’extasier sur la moindre bévue en acclamant l’adversité en état d’exaltation de grâce. Un nouvel usage civilisationnel, que les introvertis réalistes délibèrent, non sans tergiverser, évidemment. Le scepticisme typiquement introverti distingue les introvertis des autres, ambivertis notamment, sur leur aptitude flegmatique à interroger ces mouvances périodiques dissemblables de la foi spirituelle immatérielle.

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Ainsi, l’on enseigne aux inexpérimentés de tous ordres que leurs pensées génèreraient leur réalité : une manne financière que trop de bonimenteurs exploitent bassement. Du bon sens que de permettre aux individus de jouir de l’instant, bien que ces mantras présentiels invoquent plutôt les foudres revanchardes qui punissent tout contrevenant à ces lois anormales et absurdes. Les introvertis régulièrement reprochés quant à leur pessimisme sceptique inflexible n’ont pas pu échapper à cette mode consistant à narrer tout événement d’un sens hermétique ; que les initiés décryptent sur les réseaux sociaux à grand renfort de documentaires et de conférences, lucratifs, proposant aux plus ingénus des cours particuliers particulièrement rentables. Tableaux de visualisations paradisiaques, chèques à multiples zéros et conditionnements épars achèvent un mouvement d’individus, peu introvertis, qui délirent à l’unisson en ventant les mérites des positivismes à tous vents. Quant aux narcissiques, ils abusent de cette positivité pour enfumer leurs entourages en les contrôlant subtilement : interdiction à tout introverti monitoré de se plaindre ou de demander des comptes… commode.

⚠️ 12 Positivités Toxiques Envers les Introvertis

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🚩 La positivité toxique promeut la pensée magique

Inutile de les énumérer tellement les exemples abondants pleuvent, impulsant une providence émanant des esprits les plus aptes à pathologiquement accueillir tout événement surgissant à leur vie. C’est pourquoi, les introvertis, plus amoureux des rugosités existentielles, gagent catégoriquement moins que les extravertis de se voir piégé en cette secte de religieux fidèles à cette superstition et à ses manifestations ahuries.

🚩 La positivité toxique est une forme de gaslighting

Largement employée et sur usitée des gourous en tout genre, auxquels on ajoute tout individu ayant une forme d’ascendance sur quiconque ; les politiques illustrent à propos ces états de chose ; que les positivités systématiques imposent, aliénant aux introvertis leur unité et singularité. Les nombrilistes utilisent largement cette ficelle, comme nous l’explique le docteur Durvāsulā, psychologue spécialiste de ces personnalités dites difficultueuses.

🚩 La positivité toxique induit des dissonances cognitives répétées

Comme le docteur Gabriele Oettingen l’explique dans son ouvrage proposant une lecture alternative de la psychologie positive ; cette psychologue allemande décrit exhaustivement les abus de ces pratiques positivistes que les introvertis en embarras aventurent autant que d’autres ; en y adhérant au hasard. La dissonance cognitive consiste à transgresser une valeur en minimisant l’impact de ce choix. De ce fait, les positivités toxiques impliquent des compensations spontanées et des mises en échecs inévitables décrites ci-dessous, imprudences probablement accentuées chez les introvertis aux agencements psychiques spécifiques de leur personnalité secrète.

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🚩 La positivité toxique culpabilise

Se comparant inévitablement et en opposition interne dissonante, l’introverti positiviste s’exige un tiraillement coupable vécu dans une anxiété palpable. Mal en soi et en compagnie, l’introverti qui se contraint à « positiver » toute expérience par crédulité conduit l’impression incohérente irrépressible, culpabilisant les agissements, freinant une prise de décision favorable ; puisque la différence entre honte et culpabilité réside en ce que la première altère l’être quand la seconde endommage le faire. Or, l’on éprouve sur ce site que ces deux perceptions fautives de soi endommagent durablement les porteurs du tempérament introverti.

🚩 La positivité toxique favorise la honte de soi

Touchant au cœur des psychés introverties et de leurs estimes pourtant endurcies puisque non égotiques ; parce que encore et toujours indexées en rapport de leurs valeurs introverties et de leurs accomplissements singuliers ; la honte, de ce fait de soi, porte un coup fatal aux estimes d’introvertis peu ambivertis. Les introvertis contredisant leur nature sceptique en adoptant la philosophie magique positiviste encourent une altération de confiance, ce baromètre interne sans lequel peu se procède ni s’accomplit chez les introvertis marqués en tempérament.

🚩 La positivité toxique entrave l’efficacité

Rationaliser un échec en fournissant une explication corruptrice, à l’instar du fameux : « tout arrive pour une raison » afin d’en dénicher la fameuse bénédiction cachée ? Induit une mégarde différant la prise de décision permettant de corriger une situation vécue comme désavantageuse, douloureuse, voire inacceptable de point de vue de l’introverti. L’introverti croit puis, en souffre puisque internement éveillé, et n’agit pas. Hormis développer un trouble somatique surtout chez l’introverti, rien de bon ne saurait découler des positivismes toxiques.

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🚩 La positivité toxique réduit les possibilités d’achèvements

D. Gabriele Oettingen l’a ainsi indiqué dans son livre : opérer la pensée magique en romançant ses succès futurs et ses objectifs ‘émotionnellement’, par visualisation, rendrait le passage à l’acte inefficient : puisque le contraste, entre la réalité de l’introverti qui rêve de cheminements, par exemple, et sa situation réelle, stagnant dans un emploi médiocre, serait ainsi implicitement effacé. Un cerveau introverti particulièrement, qui pense avoir achevé un succès, n’y travaille pas autant qu’un autre, conscient du reste des marches à gravir jusqu’à sa victoire personnelle.

🚩 La positivité toxique augmente l’anxiété et le stress

Spécialement et particulièrement chez le porteur du tempérament introverti : les introvertis restent des individus ayant déployé force de ressources internes prêtes à servir ses intérêts les plus singularisés. Annexer ses réflexions introspectives sur des indices exogènes valorisés en croyances et, ne reposant sur aucun socle des savoirs si ce n’est un biais culturel éloigné des fatalismes orientaux plus complexes en réalité ; conduit des afflux réactionnels de cortisol, puisqu’un introverti se mentant à soi, autodétruit inexorablement son Moi, s’oxydant intérieurement.

🚩 La positivité toxique supprime la colère et la peur ainsi que les regrets indispensables

Une acrimonie, peu en importe les rouages et extensions, relève du champ modérateur qu’un introverti emploie – comme tout un chacun – comme soupape de résolution. La suppression sauvage d’émotion, aussi intense que régulatrice que la colère, implique d’aliéner les individus, spécialement introvertis, privés de ressorts collectifs régulant l’humain, aux complexités émotionnelles amoindries en positivismes toxiques. Une suppression préjudiciable puisque toute émotion s’autorégule de facto : refoulée ou projetée. Les introvertis ne projettent pas, ils autoinjectent simplement un toxique, bientôt poison.

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🚩 La positivité toxique induit une forme dissociative comportementale

Comment peut-il en advenir autrement ? Si l’introverti ne sait plus comment habiter son enveloppe charnelle, hostile parce que colonisée de pensées magiques antagonistes de soi, il se produit invariablement une démobilisation, des baisses de vigilances, voire des résignations ; les idées positivistes impliquent une forme de passivité d’acceptation en perte de pouvoir. Ardu d’entrevoir une possibilité de contrôle de soi et des événements en ces termes obscurantistes : or, la normalisation prévient la prise de responsabilité, justifiant tout et n’importe quoi, dévotement ou presque.

🚩 La positivité toxique déforme le tangible

Incompréhensiblement, en ces temps des sciences parvenues aux miracles, la psychologie positive toxique encourage l’aménagement circonstanciel en fonction des déroulés désirés : une mésaventure ou échec professionnel ? Cela n’était pas le bon poste ou objectif. Un déboire sentimental ? Pas la bonne personne, une meilleure opportunité arrive. Le train manqué ? Une catastrophe évitée…. Une plaie contre les psychés introverties réclamant une objectivité sans laquelle rien ne s’envisage explicitement. Les introvertis qui adoptent le positivisme excessif se mentent, et ces derniers discrets se le remboursent au comptant.

🚩 La positivité toxique abolit les ressources internes de sursaut de crise

Nul n’est censé ignorer les revers de médailles, si prestigieuse soit ces dernières : tomber n’est rien si l’on s’est appris l’art de la chute en rebond. Entravées, les aptitudes à se relever, tues en pseudo-science, initient notamment les introvertis, à trouver une « bénédiction cachée » là où le différé d’une résolution prendra, hélas, des années et mois gâchés à admettre l’irrationnelle rationalité. Les introvertis qui s’aventurent à déplorer courtoisement jusqu’à débordement claustrent leurs facultés de pérennité, mécanismes et facultés, que la sélection naturelle a œuvré pour leurs rétablissements personnels d’introvertis menacés en survie. Les introvertis, s’appuyant grandement sur eux-mêmes, nécessitent en conséquence d’éviter de saborder leur bord de boulets infructueux.

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🚩 La positivité toxique annule le contraste entre la réalité et les buts

Comme plus haut dans cette publication, D. Gabriele Oettinger détermine ainsi dans son livre proposant de réévaluer la psychologie positive à la lumière des dégâts et autres approximations provoquées par ces choix cognitifs ; déplorables contre les psychés et plus encore contre le cerveau d’introverti. Des objectifs redéfinis en fonction des obstacles que présentent chaque réussite, des plus mineures aux autres, à l’instar des rêves que les introvertis chassent envers et contre toute entrave. Ces positivismes bien toxiques à terme travestissent le réel, en des « fake it until you make it » envoyant un message erroné au cerveau. Rêvasser ne suffit malheureusement pas, il convient à tout introverti de travailler, dur et plus encore, puisqu’aucune visualisation ne permet les réalisations d’actions réitérées vers un but ultime. Soi. De là à envisager que la psychologie (trop) positive endommage le Moi, il n’y a qu’un franchissement de pas.

TiS

20 Most Unethical Experiments in Psychology (20 expériences en psychologie les plus immorales) : Onlinepsychologydegree.info

Maier SF, Seligman ME. Learned helplessness at fifty: Insights from neuroscience. Psychol Rev. 2016 Jul;123(4):349-67. doi: 10.1037/rev0000033. PMID: 27337390; PMCID: PMC4920136.

Rethinking Positive Thinking: Inside the New Science of Motivation : Gabriele Oettingen

Hawkins, D. I. (1972). Reported Cognitive Dissonance and Anxiety: Some Additional Findings. Journal of Marketing, 36(3), 63–66. https://doi.org/10.1177/002224297203600312

Elnazer HY, Baldwin DS. Investigation of cortisol levels in patients with anxiety disorders: a structured review. Curr Top Behav Neurosci. 2014;18:191-216. doi: 10.1007/7854_2014_299. PMID: 24659553

Narcissists and Toxic Positivity – @DoctorRamani

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