Quand l’introversion devient un problème : de quelle façon distingue-t-on l’introversion favorable d’une mauvaise ?

Comment évaluer son taux d’introversion et quels sont les indices indiquant qu’un introverti dépasse un taux d’introversion à son détriment ? Suivons le guide.

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Le spectre introversion/extraversion

Une loi, dite normale, invite à introspecter son pourcentage d’introversion via de nombreuses applications ou sites proposant une synthèse de réponses répondant à cette question : « serais-je abusivement introverti ? » En effet, une citation unique permet d’inventorier distinctement une proportion trop élevée d’introversion, puisqu’il s’agit d’une courbe gaussienne, laquelle indique de quel côté de la cloche, l’introverti en questionnement se trouve. Sachant que les foules, celles dont les médias de grand chemin font l’éloge et s’adressent, s’abritent pour leur immense majorité au centre, indiquant que « Tout le monde il est beau, tout le monde, il est gentil (ambiverti) » ! Invitons tous les lecteurs introvertis de ce site à savourer ledit long métrage très français, interrogeant la capacité desdites masses à ingurgiter des réclames pour dogme religieux, un essai davantage qu’un pur film distrayant. Les introvertis concernés par une introversion, entravant un quotidien alourdi d’évitements, nécessiteraient ainsi d’en déterminer les causes, non sans avoir préalablement mesuré leur taux d’introversion. 100 % d’introversion serait impossible, selon l’auteur même du concept, Carl G. Jung : en illustrant son propos ci-dessus par l’idée d’un extraverti sans aucune aptitude d’introversion dont on saurait en réalité qu’une pathologie au minimum histrionique persisterait ainsi à s’envisager… et aux minimas les plus strictes !

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L’introversion dite saine

L’introverti dispose d’une avance, comparé aux autres, moins introspectifs : la disposition à réverbérer, littéralement, toute décision. Refléter et réfléchir, deux maîtres verbes dont tout introverti authentiquement porteur de cette spécificité innée éprouve naturellement le besoin impérieux de purifier toute information. Les introvertis n’ayant pas accès aussi aisément à la mémoire à court terme, il s’agit ici d’une aptitude divergente, puisque les introvertis utilisent davantage la mémoire à long terme, impliquant un parcours neural allongé, comparativement aux esprits moins introvertis. Ainsi, tout en différé, l’introverti, sain et équilibré dans sa nature, emploie en moyenne six ou sept fois sur dix l’introversion à des fins de processus. Au-delà de 85 % d’introversion, l’on envisage sûrement un questionnement en matière d’équilibre interne, indiquant une possibilité d’inhibition générant une gêne existentielle autant que quotidienne. L’extraversion annexe et secondaire des introvertis leur permet d’assurer un fonctionnement social indispensable journellement. À l’instar des plus expansifs, leur fonction cognitive préférée leur avantage une aptitude réflective dans la vie de tous les jours.

L’introversion difficultueuse : personnalité évitante et anxiété sociale

L’œuf ou la poule ? Effectivement, l’on constate régulièrement, par la multiplicité des observations de chercheurs universitaires portant sur le thème épineux des troubles du comportement ; liés aux difficultés rencontrées par les individus touchés par une pathologie d’évitement ou bien anxieuse, que ces derniers sembleraient tous ou presque porteurs d’une forme d’introversion. Impossible d’évaluer ainsi la probabilité d’une éventuelle contre-réaction à une pathologie mentale impliquant une forme d’éviction (2008). Les introvertis innés et sains n’assimilent pas leur spécificité à des inaptitudes au lien. Les introvertis, nous l’éprouvons sur ce site, divorcent moins que les extravertis et apparaissent mieux disposés à la stabilité professionnelle et intime – voir seulement les nombreuses publications lisibles sur ce site. Toutes les pathologies de contournement rapportent une introversion commune des individus échantillonnés : qu’il s’agisse de maladie évitante ou bien d’anxiété généralisée et sociale, l’éviction des candidats paraît les accoler sans pour autant distinguer l’introversion endogène d’une autre plus exogène, donc acquise et compensatrice.

8 Signes d’Un Introverti Déraillé

Observateur Versus Évitant

Un introverti apprend par observation, par conséquent, ses automatismes innés impliquent un comportement déviant par rapport aux profils cognitifs usuels ambivertis en revanche ; les personnes atteintes de pathologies, notamment évitante et anxieuse, contournent toute confrontation au monde par confort, par anticipation. L’introverti hésitant s’assimile à tort quelquefois à d’autres problématiques, ayant pour conséquence une confusion populaire, amalgamant fautivement ces inhibitions maladives à l’introversion. Attention donc si un introverti abstient toute relation, et, en souffre : il s’agit en réalité d’un mal-être que d’autres symptômes nécessitent d’être analysés assisté de l’aide de professionnels en santé mentale.

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Hypersensible Versus Craintif

Ou bien porteur de troubles sensoriels, fait banal chez les introvertis et neurodivergents lecteurs de ce site, lesquels éprouvent fortement une sensitivité diverse en variabilité individuellement, impliquant une forme de retrait régénérateur régulier. Toutefois, la maladie mentale, loin des tares incriminantes sous-entendues par le terme, annonce simplement qu’un dysfonctionnement dérégule un rapport au monde complexifié que les introvertis ignorent. Les introvertis se régénèrent en privé, au calme néanmoins, ces deniers discrets ne sont ni indisposés ni en souffrance relationnelle, puisque tous indiquent se sentir en osmose en compagnie du premier cercle et choisir délibérément leur solitude. Ainsi, si un introverti éprouve des difficultés à accomplir des tâches du quotidien, conversations usuelles comprises, il convient de s’en inquiéter promptement.

Créateur Galvanisé Versus Compensateur Anxieux

Les introvertis disposent d’un agencement cognitif conçu pour la créativité, l’innovation et, évidemment, la quête incessante de solutions hors cadre. Bien que façonnés naturellement pour ces activités hautement cérébrales, les introvertis, à l’instar de tout un chacun, déclinent leurs aptitudes en fonction d’un agencement individuel et des appétences de chaque introverti. Si, d’aventure, un ou des introvertis se surprennent à prétendre un engagement créatif à des fins d’évitement, il convient d’adresser un pieu mensonge masquant un mal de vivre qu’attendre aggrave. Consulter : un seul verbe en mot d’ordre.

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Réflecteur Versus Tergiversateur

L’introversion de l’introverti empêche d’éluder d’un tour de manchette toute question, au contraire : les introvertis s’épanouissent en mûrissant toute destination émotionnelle ou intellectuelle des manières convenant à ses spécificités individuelles. Cependant, les déviances, conduisant à alambiquer tout et n’importe quoi, signalent simplement qu’un trouble de l’humeur atteint le champ décisionnel, que l’introverti regrette ou apitoie, si les conséquences en génèrent une répercussion déplorée. Les introvertis, au contraire, lorsqu’ils sont équilibrés, tranchent et agissent avec confiance en leur prise de décision. La situation inverse indique uniquement qu’il convient d’adresser une résolution ardue qu’une aide professionnelle permet de désigner nettement.

Intimiste Versus Restrictif

Les introvertis autant que tout introverti honnête l’admettent tous certainement sans rechigner : ces derniers se révèlent dans l’intimité, voire pour certains, alors qu’ils font partager leur passion en public, sans aucune anxiété ni inquiétude aucune. Un baromètre interne d’introverti conscient qu’il existe un dysfonctionnement dès lors qu’un sentiment d’inadéquation bride le mouvement vital et social et qu’une crainte du regard et jugement entrave la moindre mouvance, y compris psychique. Ces insécurités naturelles, de même qu’une peur élevée de rejet, devenues caveau, devraient représenter une source d’inquiétude, surtout si l’introverti sent que son humeur se trouble. Attendre accentue le problème.

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Fatigable Versus Irritable

La grande fatigabilité des introvertis et neurodivergents, dont on connaît bien, sur ce site, les multiples empêchements imperceptibles, invoque un droit à la restauration psychique dans une quiétude désirable ; et qu’une forme d’organisation encadre les submersions communautaires des introvertis conscients de leurs divergences et soigneux de soi. Pourtant, si un introverti se devine titubant dans la fatigue chronique amoncelée, la crainte des lendemains épuisés et des journées insurmontables, assurément, un soupçon de trouble s’associe à ces états de choses complexes. Les pertes énergétiques irrécupérables dévoilent qu’un déséquilibre creuse son sillon au sein d’un agencement déjà sensitif. Réalisme ou pessimisme ? Une sujette indiquant que la seconde réponse évoque ainsi une humeur branlante et une anxiété lancinante.

Discret Versus Complexé

Esquiver le rejet, comme une maladie contagieuse pestiférée, ou bien ruminer longuement un éventuel drame à venir, sans aucune réalité tangible, informe aussi qu’une défaillance nerveuse et qu’un dysfonctionnement interne, accompagnent la journée d’un introverti à bascule. Tangente qu’il convient de traiter, si une insécurité patente entrave les mouvements et désirs et, de la sorte, indique qu’une ultra hypersensitivité conditionne tout ou presque. Les inhibitions ratifient la vie civilisée, évidemment, en revanche, se refréner spontanément par insécurité indique simplement qu’une maladie de l’esprit décide à la place l’introverti.

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Privatif Versus Renfermé

La privauté légendaire des introvertis, épanouis dans le secret de leurs hermétismes néanmoins chaleureux, président une grotte neurale surabondante en influx nerveux, incitant au choix d’un bonheur caché, pourtant illimité lorsque élu volontairement. Le dérèglement d’introverti incitant à la prudence se traduit par une insatisfaction chronique, une carence cosmique en vacuité interne improbable à quantifier, des impossibilités anxiogènes générant d’autres angoisses conduisant l’inertie bouillonnante et subie. Tout est souffrance et pis toutefois, tous les introvertis traversent et transitionnent dans un inconfort relatif en cycle de vie, communément. Comment évaluer une situation et l’adresser si un introverti se sait touché par une complication interne ? La somatisation du corps : une révélatrice imbattable.

TiS

Weinbrecht, A., Schulze, L., Boettcher, J. et al. Avoidant Personality Disorder: a Current Review. Curr Psychiatry Rep 18, 29 (2016). https://doi.org/10.1007/s11920-016-0665-6

van Velzen, C. J. M., Emmelkamp, P. M. G., & Scholing, A. (2000). Generalized social phobia versus avoidant personality disorder: Differences in psychopathology, personality traits, and social and occupational functioning. Journal of Anxiety Disorders, 14(4), 395–411. https://doi.org/10.1016/S0887-6185(00)00030-X

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