Introverti et Malade de Honte

Comment débarrasser nos vies de ce poison invisible ?

Quel introverti n’est-il pas guidé par ses propres turpitudes ? Ces humiliations acquises au berceau, dont il vaut mieux éviter d’envisager l’effroi des appréhensions, si des flots non potables et déséquilibrés furent assignés à étancher notre besoin d’attention charitable, et de la sorte, à veiller à notre élévation d’introverti en devenir, nettement édifiante. Que l’introverti se situe très haut sur des échelles sociales que l’on s’invente, ou bien que l’introverti se départage en dehors de considérations comparatives : la honte demeure un sentiment et un instrument interne impérieux, même chez les porteurs du tempérament introverti ? En effet, l’on ne soupçonne pas son pouvoir sur soi, et sur ses choix en chemin de vie d’introverti tiraillé, mais travesti en normes. Chacun se définit involontairement par-devers les mortifications consécutives projetées dans la toute petite enfance. Effigie mutilée.

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Quel libre arbitre ?

À l’instar d’une arrière-pensée mécanique, choisissant des contingentements réactionnels de découragement, ou bien d’attrait, la honte agit comme un conditionnement Pavlovien. Comportements que l’on se porte inconditionnellement au crédit, sans s’examiner au plus près, attendu que cette indignité s’intègre au moi, trompeusement ! Reconnaître l’existence de ses mortifications intérieures remet en cause toutes nos conceptions de soi, l’introverti lambda et unique. Le mêmeté social et les masques que tout introverti porte afin d’éviter cette vacuité en vides, associée à sa nocivité. Cette accompagnatrice de l’ombre, nivelant par le bas, ayant pour fonction d’endommager et de remplacer, puis bloquer ou bien renforcer. Quel introverti se cache-t-il authentiquement sous ces incrustations corrompues ?

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L’anxiété honteuse

Les déshonneurs dont tout introverti se trouve commissionnaire, accumulés en fines strates et burinés en empreintes indélébiles, forment une persona dont se départir revêt une problématique complexe, notamment chez l’introverti. Nul introverti se désassemble de ces primo opprobres aisément, les entrailles d’introvertis s’architecturent et se bâtissent par-dessus ces fêlures. Hélas, bien davantage que sur l’attendrissement compréhensif et clément, de regards impartiaux, aveuglément approbatifs, sans condition. Le système nerveux acétylcholine d’introverti en entier et cet encéphale, si complexes, demeurent dépositaires de ces plaies, mal cicatricielles ou insuffisamment, gendarmant le plus mineur déclencheur.

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Le cerveau de la honte

Situé sur le lobe frontal, le cortex et ses sections se dédient à des allantes très particulières : les fonctions exécutives, la gérance du champ émotionnel et de toute donnée. Ces méninges préfrontales se décomposent en trois zones dont les tâches complexes cheminent de la mémoire à long terme (MLT), y compris traumatique, jusqu’à son organisation. Autant que les mémoires de travail, celles du comportement et des interactions sociales, dont leurs commentaires dans toutes leurs perplexités. Cette partie du cerveau lie un organe, l’amygdale contrôlant et ventilant nos contre-réactions émotionnelles, siège des alertes et par conséquent de notre survie d’introverti. L’on comprend et l’on sait aujourd’hui, grâce à l’imagerie médicale, comment s’impriment les voies neurales des empreintes de nos plaies contenues, en examinant spécialement l’état des cerveaux de traumatisés. Une exposition traumatique laisse des parties suractivées de cerveaux et d’autres lésées. Nous éprouvons désormais avec certitude que des prédispositions génétiques rendent plus ou moins perméable aux stimuli. Chez tout humain, y compris introverti… voire davantage, potentiellement, si le taux d’extraversion s’en affecte.

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Le système nerveux de la honte

Tout individu répond à tout stimulus par l’intermédiaire du système nerveux, sympathique et parasympathique. Deux responsables : le premier de la compensation de la peur et le second, de sa régulation. Face à un état de choses, interprété comme angoissant par le cerveau, toutes sortes d’activités contrarient et modifient la biologie interne, spécialement chez les introvertis selon toute vraisemblance. Le cerveau insulaire, l’une des parties centrales des méninges, contient le siège de la conscience de soi. L’exposition à des événements traumatiques altère significativement le développement neurologique, surtout de l’insula. À quand une étude comparant les cerveaux traumatisés d’introvertis aux autres ? Le lobe du système limbique inclut l’homéostasie (la régulation interne), la motricité d’organes et spécifiquement des émotions résultant d’une corruption produite par la honte. Cette dernière demeurant l’une des impressions les plus courantes, que tout introverti porte en soi, infructueusement.

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Introverti honteux ou Coupable ?

La culpabilité dépend d’une émotivité ou d’un sentiment dont la nécessité et l’activité demeure indispensable à la vie dans la cité, autant chez les introvertis et les neurodivergents, que les autres profils plus typiques. Les psychopathes et sociopathes ou autres narcissiques la distinguent plutôt par antagonisme en manœuvrant ses faiblesses. S’augurer fautif chez l’introverti indique une santé mentale saine, et un permis en restrictions saines et d’une cognition aiguë des autres. La responsabilité coupable se relie aux actes : l’introverti s’éprouve fautif en actes. En revanche, la honte juge sévèrement le moi, sous forme de rejet, la bassesse de soi. Au cœur de ce qu’il existe de plus nocif en termes d’atteinte de la signification du moi. Le lobe insulaire, pour les sujets notamment introvertis atteints profondément, mène potentiellement à des conduites hasardant du refus de s’alimenter à l’obésité, jusqu’aux agissements ultimes contre soi. Les humiliations s’avèrent responsables des heurts dégradants, auteures d’auto-rejet : l’imagerie médicale au service des neurosciences permet de constater, non sans saisissement, en témoignage avéré, des atteintes cérébrales de victimes survivantes.

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Confraternels de nos hontes

La canalisation menant lintroverti de victime à survivant, cet introverti se conçoit et se réalise comme une bâtisse, en accaparant le temps de s’admettre comme miroir de projections. S’éprouver porteur introverti de honte, lequel introverti réceptacle nécessite d’en rejeter inconditionnellement la greffe. Ce sont des transplants concaves et artificiels, à l’instar de ces mères maltraitantes propulsant sur un enfant des pathologies inventées. L’on se remémore toujours, et les introvertis peut-être davantage, une honte en public d’un éducateur humiliant, affaissant une règle de conduite fallacieuse. Ce dernier soulageant la turpitude de soi, éliminant ses fardeaux par-dessus des épaules trop frêles. Un dressage conditionnant auquel l’on soumet des cerveaux introvertis en construction. Si certains y sont exposés brutalement et nettement, d’autres introvertis dessous des expositions moyennes envisagent peu la complexité de leur condition. Ce marais nébuleux, brume d’introverti dans lequel se déterminer, demande des introspections sincères, se désolidarisant de ses tuteurs, les remettant en questionnement fidèlement de soi.

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La honte instructrice ubiquiste

L’on connaît les loyautés dont les abrogations conditionnent continuellement la psyché humaine, à l’instar des cultes, par exemple, délétères envers celle d’introverti, singulièrement. De même, les coutumes ou traditions et puis, les normes implicites pas si sociales châtiant silencieusement comme la scolarité si laidement compétitive. Les interactions amoureuses et professionnelles expriment le plus fréquemment les champs au sein desquels la honte structure toutes réponses, y compris chez l’introverti pourtant si détaché biochimiquement. Le rapport à l’argent, à l’apparence du statut et comment le narcissisme se structure. L’on distingue facilement « les honteux impeccables » pas si perfectionnistes, pourchassant une gloire d’apparat, leur admettant de ne plus visiblement porter l’abjection du taudis familial et des chaussures usées. Leur misère, si intérieure néanmoins, ne leur abandonne que peu de champ… et si la dignité s’achetait, qui la vendrait-il et à qui ? Un leurre d’abjections fautives endurées, la dualité dans sa disgrâce la plus ultime.

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Du conformisme bourgeonne la honte

Tous ces déshonneurs tant présents et cependant si peu avoués en nos déchirures, que l’introverti décèle non sans aveuglement puisque l’introspection caractérise et distingue l’introverti de ses pairs. L’on s’épie sans indulgence en continuant d’entretenir ses flétrissures, l’introverti comme tout un chacun, autoperpétue la honte comme l’on transmet le flambeau, foisonnant la sinistre œuvre de ces ainés incultes. La mortification motive, ou bien bloque, définissant la rocade contournant la personnalité de l’introverti. Puis, harcèle sans empathie et juge en sentences sévères… Un outil de coercition plus efficace qu’une arme de poing, pointée à bout touchant. Combien d’introvertis endurent-ils une vie entières d’immenses embarras ? Caractéristique ou indéterministe, l’omniscience ou la prescience d’humiliations subtiles, dont l’introverti comme tout autre, contourne les desseins, robotisé ou refuznik, personnifiant le bon, ou bien le mauvais conditionné. Fabriquant, ou bien et dégradant la nuance des dissemblances, en négationnistes surexercés. « Mal élevé, tiens-toi bien, tu me fais honte ! » Ensuite, le petit introverti mortifié chemine ainsi sans paix.

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Rompre les invalidations honteuses

Comment se respecter, voire, comment s’estimer pleinement, noyé en croyances ? En dissonance cognitive totalitaire ? Puisque la vérité s’éprouve internement chez l’introverti, même en telle condition. Une responsabilité collective en dette, portant leurs regards d’humiliés par-dessus tout autre. Ne nécessite en réalité que d’inviter les juges et censeurs, à l’introspection, que l’extraversion projective compromet. Considérer tout échec en apprentissage, intégré comme un palier en progression, comme une nouvelle ouverture… cependant en compassion. Nul supérieur ou inférieur, ces biais construisent le malheur de soi, négligeant l’essentiel. Concrètement, rien ne subsiste en dehors des potentiels à venir, à créer, que les hontes abaissantes corrompent par facilité. Ni laid ni beau, ni bas ni haut, et que toute dualité demeure nuisible, infantilisante et menteuse. Ce petit enfant introverti, ce moi en devenir bridé, dorénavant insurgé, manifesté et rayonnant, éprouve qu’il passe de victime à survivant, simplement en sachant, précisément, en conscience. L’amour existe bel et bien : il tue cette assassine feutrée.

TiS

Insula : Futura-Sciences.com

The Neuroscience of Shame : CPTSDfoundation.org

Melnikoff, David & Bargh, John. (2018). The Mythical Number Two. Trends in cognitive sciences. 22. 10.1016/j.tics.2018.02.001.

Prefrontal Cortex : Thescienceofpsychotherapy.com

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