L’Introverti Et le Syndrome de l’Imposteur

Débouter un dogme populaire quant à son imposture véritable

« Je n’y arrive pas, je perds mon temps, c’est trop compliqué pour moi ». On envisage tout et absolument n’importe quoi lorsque l’on doute de soi, évoquant ces manières d’autosupplicier d’inquiétude son moi égotique dès le soupçon du moindre avancement. Naissent-elles d’un jugement primitif malintentionné ; ou bien d’une attache actuelle dont l’issue particulière génère une ascendance ? À l’instar des pseudos bien-pensances pointant un doigt accusateur, projetant leurs limitations et craintes intimes sur l’introverti douteux.

L’imposture serait-elle une farce illusoire ?

Poursuivre de s’accomplir au sein d’une branche dont on possède un satisfecit autodidactique conduit certains introvertis à s’en convaincre illégitime par conformisme de constructions sociales imposées. Un introverti pervertit sa quintessence dès la première atteinte de son circuit faiblement motivationnel et très interne, comme de bien entendu, ce dernier circuit acétylcholinergique bradé à des mœurs extraverties induit une contrepartie antinomique stricte.

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Un syndrome quelquefois abolissant, si formellement diagnostiqué, que l’on banalise trop constamment et que l’on associe à tout et n’importe quoi aux dépens des introvertis hypersensibles, voire naïfs. Les résiliations présomptueuses, aussi outrageuses furent-elles, n’engagent pas inéluctablement une image dégradée de soi ni à une contorsion dogmatique de l’état de choses que l’on affronte. Un introverti appartient à la communauté humaine et animale des égos endogènes, hors d’atteinte des dépendances, si déterminantes soient-elles, y compris si apposées intentionnellement. Un introverti que l’on « gaslight », c’est-à-dire, dont on invalide l’évidence – n’est en aucun cas candide, au contraire ! Et, bien que magnanime ou bien sensible, l’introverti demeure en définitive peu perméable ou encore manipulable, c’est une autorité qu’alloue l’introversion. Les conditions d’appréhension ne déterminent aucune contrainte, inversement des tempéraments « expansés » davantage corruptibles des influences.

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Des traumatismes collectifs au banc des accusés

Les prophéties d’autocensures s’allient, plongeant une marée humaine désorientée en des tréfonds anxiogènes inévitables. Les introvertis notamment inventorient les dévastations collectives, d’un monde organisé autour des peurs et de ses nombreuses applications. Les lendemains de nos évolutions s’avèrent on ne peut plus incertains. Une gestion gouvernante, déréglée et fallacieuse, que les introvertis ressentent avec une acuité dont les autres tempéraments ignorent jusqu’à l’existence. Même les économistes prospectivistes y perdent leur latin et leur grec – et puis ces dérives sociales usuelles désormais abandonnent froidement une jeunesse précaire, introvertie particulièrement, avantageant la prédation communautaire. Combien d’infopreneurs ont-ils rempli leurs tiroirs-caisses des piètres deniers de tant d’individus, aspirant à des demains à peine moins effroyables ? Toutes les mémoires traumatiques réactivées chez toutes et tous et les introvertis tout autant, bien que ces derniers protégés par un insubmersible bouclier biochimique ; blessent leur égo pourtant équilibré par association communautaire, cette dernière n’épargnant nul individu, même le plus introverti des introvertis.

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Déprogrammer ses mœurs

En quelques phrases succinctes, comment déprogrammer une conscience embouteillée d’innombrables approximations acquises, voire forcées ? Il convient d’admettre à tout introverti concerné par une forme pathologique de doute d’accéder à l’éventualité d’une possibilité de reprogrammation, autrement formulée, de réapprentissage. Tout est conditionnement. Les introvertis, disposant d’un agencement neural particulier, de leur condition divergente, et de bien plus de matière blanche et grise que les autres ambivertis et extravertis, nécessitent de célébrer cette aptitude supérieure aux acquisitions cognitives. À force de s’administrer un venin douteux, l’introverti, peu assuré, aboutit à s’avouer vaincu avant la bataille.

Gagner cette guerre contre les ombres en les acceptant bêtement, souvent projetées des entourages toxiques, volontairement ou non, demeurant une lente et progressive tâche gratifiante, que mener à son terme exige peu d’effort. Redistribuer une information reste à la portée, de n’importe quel introverti, dédié à sa progression interne et toute personnel. Une excellente manière de se rendre ses ors, consiste à pratiquer l’invalidation en prédestinant ses connexions neurales vers le bon port d’attache. Si l’introverti se considère inférieur en quelconque discipline, la pratiquer avec succès, quotidiennement, conclut à démentir formellement cette hérésie. Il convient d’en conquérir ces activités en toute physionomie, qu’il s’agisse de calomnies rabaissantes, d’incompétences affectives et professionnelles : les redéployer cognitivement s’avère simple, si l’introverti le décide, et le conduit journellement et très consciemment. Ensuite, puisque Le syndrome de l’imposteur devenu une obsession et une désormais croyance dont tout le monde souffre instantanément, il convient également de relativiser cet effet barnum en dégonflant ce ballon de baudruche, d’un pic sec.

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L’éthérisme introverti

Évidemment, tous les introvertis ne dépendent pas d’immatérialismes convaincus, voire certains introvertis se rattachent à l’ultra-néo-libéralisme aujourd’hui. Par nécessité survivaliste ? D’aucuns câlinent leurs pentacles, chaque introverti influant selon un libre arbitre aux déterminismes singularisés. L’introversion et la neurodiversité demeurent des thèmes chers à la rédaction de ce site aux découvertes permises grâce aux neurosciences balbutiantes. Un introverti apparaît davantage à risque d’auto-invalidation déduite, que d’avoir ingéré une souillure purement périphérique, même si l’enfance calligraphie un parchemin dont l’introverti évalue l’immuabilité. Une encre effaçable d’un introverti décidant d’en modifier le déterminisme mutilant. Un introverti paraît quelquefois crispé et distant puisque se positionnant involontairement hors du plaidoyer groupusculaire. Un introverti incarne l’outsider, l’individu individué, individualisé et singularisé essentiellement ; contrairement des extrovertis, malgré les attaques implicites d’un environnement excommuniant une divergence patente, sans pour autant la résilier complètement : quelle famille ne contient pas un introverti étranger de sa coutume d’origine ?

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Les femmes (introvertie) plutôt concernées ?

Wikipédia indique ainsi que le fléau de l’imposture projetée s’observe spécifiquement chez les femmes issues de minorités dites ethniques, spécialement en milieu académique, dont on ne saurait douter du tempérament introverti des dames mirées. Leur bienheureux pendant introverti masculin en genre, se rebattent-ils autant les synapses de ce type de questionnements stériles ? Coupables, ces invalidations précoces et chroniques maintiennent des cicatrices invisibles, handicapantes chez ces femmes probablement introverties. Pourquoi cet état est-il prévalu chez les sujets féminins et introvertis, instruisant l’altérité vis-à-vis de leurs condisciples ? Un syndrome qui paraît aujourd’hui répandu sur l’ensemble de la population, dont ascensionner la pyramide des besoins de Maslow stimule des problématiques inattendues. Qui ne connaît pas nombre d’individus de sexe mâle parfaitement self-made-man ne doutant d’absolument rien ? Puis, dont on serait presque soulagé (collectivement) si une once d’inquiétude savait contenir certains de ces messieurs… S’agit-il d’une injustice transitoire ou bien une anecdote montée en épingle ?

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Imposteur sans syndrome

Un brin d’absurdité arbitraire : une aubaine industrieuse, fructueuse que l’on associe couramment aux introvertis dits timides ou effacés, dont la fonction primitive au sein de la cité demeure la capacité originale du point de vue à explorer. Tout dans la personnalité introvertie décale, qu’un recul avantagé par la chimie introspective, démentant nettement l’assertion de quelques pathologies mentales nouvelles. L’imposture serait-elle un sentiment ou bien un fait observable ? Une émotion ou bien la séquelle d’inconséquences répétées ? L’avènement des coachs dits personnels et professionnels sur la toile abandonne un vide sémantique béant que les psychologues formés ne parviennent plus à invalider. Du prêt-à-penser que ces vendeurs de perlimpinpin ajustent à chaque introverti perdu et influencé. À l’instar d’un ourlet ou encore d’une mise à taille chez un retoucheur sans maîtrise de pouvoirs modélistes indispensables à des facultés diagnostiques.

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Encore un coup de l’inconscient ?

La psychanalyse ayant brisé des destins inaccomplis en son âge persistant, dont les concepts dégrossis, se purge dorénavant claustrée au rang des croyances sectaires préjudiciables : les notions de subconscient et d’inconscient n’ayant aucune composante de la structure neuroanatomique, les neuroscientifiques se désolidarisent de ces termes dont la tangibilité fait défaut, puisque non observables. Des introvertis prisonniers de notions dénuées de sérieux sur lesquelles l’humanité continue de parier aveuglément. Feu Freud, voire Jung, servent les charlatans de toutes sortes parce qu’il nécessite une dose de foi quasi religieuse pour renier l’évidence. Ensuite, le conscient, notamment des introvertis, sollicités journellement, s’avère-t-il naturellement la réponse à ces maux d’emprunts ?

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L’infidélité ré-éducationnelle

Céder au parent saboteur instinctivement, craignant de l’importuner en réussissant trop peu ou parfaitement : rien d’inconscient là-dedans, l’on perdure au sein de mécanismes humains que les familles se transmettent sans mention critique. La fidélité de l’introverti n’est pas qu’une compétence et les loyautés savent quelquefois tenir un introverti piégé et pour longtemps. À force de valoriser et de galvauder l’humilité en fausse modestie et la trahison en crime suprême, l’on engendre conjointement des échecs répétés dépendant uniquement de conditionnements. Prompte à juger son prochain, l’humanité se traîne son fumier en pointant celui du voisin, douillettement. Or, l’introversion pense au collectif, particulièrement si son autonomie de s’affirmer à sa manière, se respecte, à l’ombre des attroupements. Un introverti qui se conforme se mue en imposteur de facto, à ses propres yeux. Son imposture interne n’a rien à espérer des conseils prodigués aux expansifs dopaminergiques, aux solutions blessant inéluctablement l’introverti douteux.

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Le perfectionnisme importun

Quel introverti ne se sent-il pas rassuré par ses us perfectionnistes ? Une rivalité contre soi très contenu et de ce fait l’introverti en réalité s’apparente à un système intérieur permettant aux discrets de progresser à leur manière, sans nulle ostentation. En conséquence, l’introverti lambda souffrerait-il vraiment d’imposture ? Dans la mesure où la compétition se déroule en interne, dans le secret de leur intimité ? À quoi bon assimiler les introvertis à cette énième lubie collective des masses non transposable au tempérament introverti qui ne présente peut-être pas de la constitution d’en comporter ? Attention à l’introverti s’ouvrant immodérément aux stimuli psychiques des tempéraments expansifs, car ce dernier introspectif perd en individualité fondamentale. De la sorte, le perfectionnisme demeure un garde-fou envers certains introvertis anxieux, et pas une pathologie à traiter, davantage un levier de personnalité à maîtriser sainement.

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Le mérite ? Encore une vilaine mode ?

Un introverti qui souhaite améliorer ses performances, à raison et sans tort, sait bien qu’une fois dépassées, ses limitations rééduquées participent d’autant de voies neuronales réorganisées au regard de ses objectifs. L’on ne connaît pas l’étendue des aptitudes de l’esprit introverti si dense en matière grise, en revanche, l’on éprouve sa divergence en sa distinction bien involontaire et tout à fait observable et observée dans les règles de l’art. Des cerveaux introvertis dont les performances procurent des possibilités élastiquées ? Une motivation interne s’avère indispensable, les introvertis ne répondant absolument pas aux commandes motivationnelles extrinsèques, l’admettre présente un gain de temps et d’énergie considérable, notamment en matière d’estime correctement calibrée sur soi. De la même manière, la procrastination suggérant parfois une forme de sentiment d’imposture, s’invite en période de stress ou d’anxiété, quelquefois pas ; reste une forme de récréation avant une tempête créative, autant l’apprécier afin d’en saisir la substance introvertie. Autant souhaiter à tous les introvertis perfectionnistes de joyeuses procrastinations loin de tous ces concepts valises fâcheux.

TiS

Unconscious or Subconscious? : Michael Craig Miller, M.D., Senior Editor, Mental Health Publishing, Harvard Health Publishing

Photos : Andrea PiacquadioAndrea PiacquadioTima Miroshnichenko, MART PRODUCTIONLos Muertos Crew 

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