Comment l’introversion défend-elle ses porteur ?
L’ingratitude des introvertis quelquefois malaisés et appesantis par leurs dissemblances mérite d’être adressée rigoureusement. « L’introversion m’a protégée » : ceci n’est pas un billet biographique bien que certains éléments y figurant relèvent de l’autobiographie, néanmoins, voici la manière dont les introvertis bénéficient d’une camisole chimique les préservant des fluctuations existentielles et de ses dangers. Décompression.
La folie postmoderne des non-valeurs
L’humanité régresse-t-elle ? Alors que les sciences dures et les sciences humaines n’ont jamais autant bénéficié d’une expansion sans précédent, l’on ne peut pas ignorer les réponses immanentes d’excès en déshumanisation multifactorielle. Une obésité pandémique réduit ainsi l’espérance de vie des pays les plus industrialisés et la survalorisation capitalistique continue funestement de plonger des pans d’humanité précarisés dans l’injustice mondialement. Ses hypnoses collectives promeuvent l’individualisme toxique aux dépendances matérialistes et ses usuriers marionnettistes assujettissent tous ses usagers, ou bientôt. Le progrès permanent induit inévitablement des clivages prévisibles que chaque perte ou gain demeure objet d’adhésion ou de frein des concernés ; les introvertis, étrangers de ces chemins, tirent ainsi mieux que les tempéraments ambivertis et extravertis, leurs épingles du jeu.
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Les introvertis observateurs actifs
L’introverti, dans sa divergence comportementale conduite par une biochimie distincte, détient des facultés analytiques nettement plus aguerries qu’au sein des agencements neuronaux de leurs voisins en tempérament plus expansifs ; subsistent sur ce carrefour civilisationnel en crise, à l’instar de commentateurs silencieux, ni hostiles ni partisans, en ce que leurs aptitudes cognitives préfèrent agir sans conformisme. Un choix souvent ardu que les introvertis, non soumis aux nécessités grégaires, tiennent une source paisible basale sur laquelle voguer loin des tumultes en immédiateté réactionnelle empêchant une réflexion murement argumentée ou dissertée. Les introvertis, fins scrutateurs, proposent ainsi une exemplarité passive des débordements prosélytes peu accessibles à la nuance, que tous les gris de la palette introspective, harmonisent.
Gratitude : 22 Manières Dont l’Introversion Couvre Ses Introvertis
L’introversion protège de la docilité
Un introverti, même acculé, ne fléchit qu’en apparence, ces insurgés biochimiques, n’accèdent que partiellement à toute volonté d’assujettissement. L’introverti, même soucieux pour son intégrité physique ou mentale, n’accède ainsi en aucun cas au lâcher-prise intégral. Une part de l’introverti demeure presque imperturbable, impartiale.
L’introversion protège du disfonctionnement somatique
L’autothérapie involontaire qu’une impossibilité à se fondre dans les foules et leurs mouvances, ces introvertis couverts chimiquement, ne peuvent pas refréner le retrait systématique auquel ces introvertis indisposés agréent sans ciller : les introvertis revendiquent massivement organiser leur quotidien en fonction de leurs aptitudes énergétiques, réservant leur temps libre à sa régénération.
L’introversion protège de la dépendance
Les introvertis subsistent loin des codépendances toxiques relationnelles, même si contraintes quelquefois. Comme en tout parcours de vie au sein d’un foyer mal structuré psychiquement, ces introvertis distanciés par leur agencement psychique alternatif, contient la tentation codépendante. Une faveur.
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L’introversion protège de l’influence
L’autonomie des introvertis n’est plus à démontrer, une masse avance invariablement dans la même direction alors qu’un unique individu introverti roule à contre-sens faisant l’objet d’exclusions diverses : c’est en peu de temps que l’Histoire démontre que l’aveuglement influait le groupe marginalisant la raison introspective. (Copernic, Newton, Lavoisier, Curie, Tesla…)
L’introversion protège des dettes
Des endettements affectifs en premier : pas de cumulation de mandats, les introvertis mentent moins, accumulent moins les duplicités puisque ces discrets demeurent soumis à une chimie interne en rejetant les rétributions. L’argent, autre nerf d’une guerre menée contre les peuples en meute, asservit les adeptes créditeurs d’organismes vampiriques, quand l’introversion abrite ses introvertis des refus d’altérités et de leurs gains immédiats.
L’introversion protège d’une sexualité avilissante
Les humiliations des collections sexuelles ne sont plus à démontrer et leurs effets sur l’estime non plus. Les introvertis pratiquent peu le sexe aventurier et, de la sorte, en sont nettement abrités ; les dégâts des libertinages civilisationnels aboutissent à fendiller autant les individus, notamment introvertis, qui s’en désolidarisent massivement.
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L’introversion protège des narcissismes
Les sociétés égocentriques contemporaines aux crédos nombrilistes n’en terminent pas de gonfler des égos hypotrophiques d’une arrogance motivant une nécessité histrionique constatable à l’œil nu. Les introvertis sous camisole bienveillante néanmoins chimique restent de marbre quant à ces usages de plus en plus notoirement infertiles et régressifs : l’ère de l’éternel adulescent à de beaux jours devant elle. Puis, les introvertis, de plus en plus marginalisés malgré toute la littérature la décrivant.
L’introversion protège de mauvaises rencontres
« Vous avez l’heure ? » : 22 h 30, de retour d’un cours du soir, une jeune femme introvertie tressaille à la perception énergétique plus qu’inquiétante que dégageait l’intrus presque insistant. Scrutant l’introvertie en état de surmenage nerveux qui conduisait le système sympathique à la paralyser comme une proie fossilisée. Sans répondre, l’introvertie, n’écoutant que son amygdale hurlant silencieusement au risque létal, détala d’épouvante et disparut illico. Quelques jours plus tard, l’introvertie, comme toute la France, apprenait l’arrestation d’un tueur en série de demoiselles parisiennes malheureuses.
L’introversion protège des addictions
En effet, même si la voie acétylcholine promeut une propension aux troubles de l’humeur, dérégulant le circuit dopaminergique que les introvertis usent peu. Il est ainsi probable que les introvertis exercent un contrôle comportemental notamment lié aux besoins en récompenses du circuit utilisant le neuromédiateur dopamine. Par conséquent, il serait quasiment évident de constater que les dépendances dopaminergiques soient davantage une expression extravertie.
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L’introversion protège des lâchetés
Le courage d’une existence entière à contre-courant fournit une tradition ou une légende personnelle aux bravoures diversifiées : il n’est par rare de constater qu’un introverti pionnier, ils sont nombreux, ou bien factieux spirituel, dénonce ou résout une aberration structurelle, involontairement, naturellement, sans effort.
L’introversion protège des abus
Posant une limite psychique inconditionnelle, l’introverti n’éprouve que rarement de difficulté d’affirmation en matière de limites, posées quasi spontanément par un introverti qui craint l’envahissement mental et ses influenceurs. Un introverti en réalité, risque moins l’annexion psychique que les tempéraments plus poreux psychiquement.
L’introversion protège des crédulités
Même si certains introvertis candides puisque peu malicieux déplorent des postures naïves ayant généré des déboires, les introvertis demeurent particulièrement dotés en scepticisme, voire en réalisme pragmatique naturaliste. Un usage de questionnement, y compris de soi, remises en question appliquées à toute inférence. Une faveur.
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L’introversion protège des attaques
L’agressivité devenue art de vivre en société ensauvagée, alors que de plus en plus de harcèlements se constatent en diverses physionomies ; facilités par l’ère numérique, les introvertis hésitant à participer à ces traditionnels élans groupusculaires, risquent moins que les extravertis de se voir victimiser en meute. Quant aux agressions présentielles, regarder plus haut, au volet « mauvaises rencontres ».
L’introversion protège des manipulations
Presque enseignées sur les réseaux sociaux gorgés de charlatans professant l’art de l’influence et de l’extorsion en tous genres ; les introvertis, perméables à ces attaques éthériques, se cuirassent de dignité en subissant peu ces tentatives d’escroqueries financières, attentionnelles et affectives, ce tout étant en réalité lié. Une fois, mais pas deux, ajouterait un introverti sage, apprenant de ses erreurs contrairement à certains expansifs réitérant, navrants.
L’introversion protège des déceptions
Inévitables, les désillusions appartiennent aux leçons ontologiques promouvant de la data autrement nommées, expérience et sagesse. Les introvertis, cultivant avec force un système de valeurs filtrant toute donnée, n’abandonnent que peu de terrain psychique aux attentes irréalistes, voire stagnantes. Les introvertis, aux prosaïsmes nombreux, cloisonnent leur rêverie des réalités, empêchant les assombrissements soufferts des tempéraments plus extrovertis, traditionnels, mélancoliques en prédictibles.
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L’introversion protège des décisions malheureuses
Neutres et correctement individués, les introvertis ralentis en modérations cognitives dépensent une part considérable de leur énergie psychique à évaluer un choix, qu’il s’agisse d’une décision majeure ou mineure, aussi minime soit-elle. La hâte, particularisme contemporain en vogue, indispose l’introverti naturellement hésitant, à la prudence vivement reprochée.
L’introversion protège des passions stériles
Vantée dans toute la littérature fictionnelle torturée fruit d’une tradition bourgeoise narcissique, l’introverti bien qu’éminemment sensible, se méfie des allants noradrénalinergiques, obsédant les porteurs des psychés expansives, peu introspectives. Les introvertis ajournent ainsi la fiction enjolivée en faveur du réel, passionnant…
L’introversion protège des erreurs
Attribution fautive, les introvertis au doute existentiel vérifient quelquefois frénétiquement la validité d’une hypothèse, par réflexe interne, bouclier anti-rumination. Les introvertis ayant pour singularité l’hyperactivité mentale impossible à contrôler et observant des errances passées apprennent rapidement qu’une approximation entraîne trop de déboires pour ne pas s’en prémunir préventivement.
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L’introversion protège du conformisme
Non-alignés psychiques, les introvertis sont des pièces à conviction marquant leur sillage d’une divergence implicite, dans une certitude involontaire qu’une introversion marquée impose sans concession. Affirmés ou non, les introvertis militent silencieusement ou pas, déclarant une guerre psychique aux indifférenciations endémiques qu’un somnambulisme collectif aboutit à astreindre, puisque leurs absences continues défient l’ordre bien établi.
L’introversion protège du cul-de-sac
Point d’impasse, l’introverti, ce pourfendeur de solutions originales, emploie toute la créativité disponible de ses méninges hyper réactives, offrant au micro et macrocosme de quoi le bouleverser à petite, moyenne et grande échelle. Les introvertis demeurent les individus les plus créatifs de la création, en vive compétition avec les animaux proies les plus prolifiques en habiletés survivalistes.
L’introversion protège des conflits stériles
Des diplomates ou médiateurs nés, les introvertis exercent l’impartialité comme d’aucuns pratiquent les sports de combat : contre la facilité, voire opposée à la médiocrité partisane ou couarde. Le compromis sans compromission demeure un art majeur que l’introverti amateur de doutes, applique à toutes les conditions, qu’elles lui soient favorables ou non, en prise de responsabilité, qu’une humanité infantilisée omet en faveur de frivolités coutumières.
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L’introversion protège de l’immobilisme
Une constante que le changement et bien que routiniers pour nombre d’entre les introvertis, ces derniers, suractifs mentaux, dépensent une énergie considérable à réadapter leurs cognitions, les transposant aux données ajoutées à l’essence humaine, humanité augmentée peinant à intégrer l’inéluctable évolution universelle. Davantage observateurs qu’acteurs, les introvertis annotent et commentent patiemment une lente prise de conscience universelle qui peine à s’avérer. Les penseurs sont-ils pas massivement introvertis ?
TiS
