💨 25 Mensonges Entendus Par Les Introvertis

TiS 10/02/2023 in PSYCHO - 14 Minutes

Humeur : mentirait-on davantage aux introvertis ?

Quelles sont les pires contre-vérités alléguées aux introvertis ? Un petit pot-pourri des réponses glanées sur l’internet expliquant pourquoi les introvertis paraissent pessimistes bien qu’ils soient simplement réalistes. Florilège.

Conditionnement : le mensonge social appris

Du latin oral, mentionica assemblage de mentio (mention) et mentior (mentir), signifiant ‘discours contraire à la vérité avec pour dessein de tromper’ selon Littré. En psychologie sociale, les grandes causes qui motiveraient d’user de duperies relèvent de la valorisation de soi, de l’évitement de conflit, de la tromperie pour en tirer avantage et/ou de dissimuler un manquement, ou bien de le justifier. L’on déplore ainsi quelques mensonges usuels que les introvertis entendent sans relever : la dissimulation, l’omission et la feinte, la malversation et la trahison, l’excuse et le masque, l’invention et la sublimation abusive. La franchise exagératrice et la projection entrent donc dans la catégorie de l’arsenal mensonger au même titre que l’arnaque aux sentiments que de nombreux introvertis rapportent déplorer. La crédulité tient un rôle tout à fait particulier que les bonimenteurs emploient, fournissant un heurtoir ou un scénario hors-sol sans évidence tangible. Au registre des grands boniments humains, l’on déplore les abus collectivement imposés par doctrine, ou bien idéologiques que de nombreuses croyances permettent l’étayage coercitif ; en camisole psychique que les introvertis taisent en s’isolant de leurs prophètes aux comptes bancaires bien nantis d’influenceurs, coachs et autres personnalités en vue, bannières publicitaires vivantes arguant ambitionner l’intérêt général et le bien commun.

La psychophobie contre les introvertis

Les introvertis et les porteurs de troubles autistiques restent les personnalités subissant régulièrement un flot d’insultes déplorables ; il est volontiers inutile d’en citer une liste néanmoins, les introvertis, comme tout un chacun, déclarent subir les stigmates de leurs compétences en diversité de tempérament. Des agressions verbales et pas que : cibles d’agressions psychiques et physiques, les introvertis adultes rapportent massivement leur petite enfance, voire plus tard, théâtre de menaces quelquefois menées à exécution. Cette forme d’apartheid, les introvertis forcés à capituler n’en oublient ni les tenants ni leurs aboutissements infertiles. Toutes ces micro-exclusions voire ce racisme psychique, s’adressent par sublimation et se transcendent par nomination dénonçant ces injustices que trop d’introvertis accusent en culpabilité. Pourtant innocentés formellement par les sciences dites dures, explorant les divergences des diversités humaines ; les introvertis demeurent toujours aussi stigmatisés et il se peut ainsi, que leur discrétion apparente autorise implicitement une forme d’abus systémique. D’autant que l’on sait aujourd’hui que les extravertis mentent significativement plus que les introvertis, au circuit de récompense qui réfute la gratification court-termiste que le mensonge promeut tacitement.

25 Boniments Balancés Aux Introvertis

« Change ! »

D’apparence, de physionomie, de système de valeurs : socialiser encore et encore, avoir l’air plus ou moins n’importe qui ou quoi sinon soi, l’introverti. Pas étonnant, car si l’on tape l’occurrence « change » dans un moteur de recherche (anglophone) l’on obtient 16 milliards de résultats en moins d’une seconde. Tous les introvertis du monde ont dû affronter l’indignité de cette phase : – « tu devrais ou dois changer ». L’intégrité mentale en jeu, l’introverti biaisé par le prisme extroverti accuse le coup, humilié en sponsor.

« Nous sommes pareils »

Vous ou toi et moi, malgré des dissemblances impossibles à ignorer. Cette manipulation habile s’emploie contre l’introverti réticent à agréer : une identification permettant de souscrire à un agenda divergent des intérêts évidents de l’introverti abrité par sa propension à l’introspection et peu dupe de ce type de manœuvre, si couverte soit-elle. Pourtant, l’introverti ruminant aboutit à se remettre en question bien que parfaitement étranger de cette circonstance.

« On peut vivre sans argent »

Une fadaise validée d’abrutissements de prophètes psittacidant – psalmodiant des sottises en mantras successifs mensongers que certains introvertis, utopistes, risquent fort d’embrasser par idéalisme réactionnel. Perte des valeurs, transcendance d’apparat et superficialités polymorphes conduisent certains introvertis à joindre des courants bénéficiant pécuniairement de l’attention d’individus, notamment introvertis qui subissent la décrépitude d’une culture ultra-individualiste saturée en déshumanisation.

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« Je t’aime »

Universelle, cette déclaration contre le droit humain, spécialement à sa dignité, vulgairement employée à des fins utilitaires : obtenir la faveur indue d’un introverti méfiant et pour cause, ou bien apaiser une tempête inévitable, que noyer comme un poisson diffère simplement une vérité qu’une promesse au rabais sous-entendue ne parvient pas à endiguer. Cet artifice, courant, demeure certainement le plus blessant d’entre tous et un aveu de détestation sincère puisque que les faits indiquent l’absolu contraire ?

« Tout ira bien »

Tout s’écroule, s’aggrave et, le moins que l’on puisse constater, n’évolue pas, en tout cas, pas favorablement : un introverti disposant d’une mémoire moins visuelle que conceptuelle éprouve bien, quand un parent inventait une rémission ou la résolution d’une condition invalidante. Une réassurance en aveux insincères n’ayant pour objectif que le gain d’un temps que ce mensonge, par omission, voire par dissimulation, conditionne.

Tendre l’autre joue

« Pas de surenchère, la violence ne résout rien, ne pas répondre, faire profil bas, se faire oublier » : les introvertis qui ont encaissé des couleuvres au kilomètre et quelques coups en passant, ou bien du harcèlement à peine masqué, savent bien que laisser passer l’orage encourage l’offenseur. Alors, oui, se défendre, a rarement bonne presse, cependant reste l’unique solution en cas de réitération. Les introvertis qui bénéficient d’un entourage bienveillant pour leur part, s’y appuient.

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Et pardonner

Pardonner un assaillant qui ne l’invoque ni ne le mande ? Étonnant, cette manière commode d’induire une dissonance cognitive qu’un corps d’introverti rejette, par somatisation, prévisiblement. Le pardon s’octroie toutefois à soi alors que l’introverti éprouve que la situation indigne aurait pu être évitée ou bien que l’introverti d’alors, impuissant, culpabilisé, ne parvient pas à comprendre un événement : le pardon, envers soi, intercède, salutaire. En dehors d’excuses présentées à soi, le pardon non sollicité ne bénéficie qu’aux profiteurs.

« Nous sommes sur le même bateau »

Un arracheur de dents passe sa journée à répandre du boniment à l’envi. De nombreuses déclinaisons existent de cette parabole de l’égoïste mal dissimulé : le chef asservissant l’introverti à merci, le partenaire je-m’en-foutiste opportuniste, l’ami déloyal, le client voleur, le vendeur bonimenteur, bref : ce truc de prestidigitateur émotionnel se pratique en politique autant, observer simplement ces clowns qui prétendent gouverner.

« Sans confiance en soi, c’est impossible »

« HA Ha ha », répondrait n’importe quel introverti traqueur, à l’instar des légendaires, Louis de Funès le réservé et Jacques Brel ; l’introverti qui respectivement ruminait d’anxiété et vomissait avant d’entrer en scène. Et, d’ajouter que toutes les figures mondiales, en toutes disciplines confondues, dépendent indubitablement du tempérament introverti. Pas confiance en soi ? Peaufinage + persévérance = succès assuré. La chance et ses probabilités, auteures de nos destins, accomplissent le reste… Outrageusement.

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« Je serai toujours là pour toi »

Force est de constater que c’est rarement le cas… Quel introverti n’a-t-il pas décompté la débandade à la première bourrasque ? Les amis se découvrent dans l’adversité, ou bien dans l’erreur, attribuant à tort le don amical à des accointances frivoles. L’affection de ses proches se mesure en plus dans la douleur en apocalypse, déflagration sur les illusions candides, bientôt lamentées, dans l’amertume. Et si l’humanité avouait enfin qu’elle en est peu capable, en vérité ?

L’argent fait le bonheur

Sous-entendant que l’on ne saurait pas exister autrement, sans ce papier sale, spéculatoire ? L’on pourrait humainement se passer de lignes comptables, c’est une question de volonté dite politique. En dehors de cette circonstance chimérique, hélas, impossible de subsister sans cette fausse monnaie, fiducie violant arbitrairement les droits humains, dégradant cette condition extraordinaire. Les introvertis, ostensiblement moins matérialistes que les autres, réussissent néanmoins massivement dans les disciplines financières… naturellement.

C’est bien d’être introverti

De l’anglais, « it’s okay to be an introvert », sophisme erroné et regrettable que de nombreux introvertis lisent sans en appréhender l’essence, forcément. Bien que l’intention soit certainement désintéressée, l’on sait toutefois qu’une déclaration politiquement correcte rapporte davantage qu’une posture polémiste, interrogeant le lecteur, incommodé. Non au clientélisme, oui à la sincérité ! Non, ce n’est pas « ok » d’être introverti ou différent, mais on y travaille. Voilà, c’est écrit.

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Travailler paie toujours

Pourtant, la duplicité et la malice, rémunèrent au centuple. Pourquoi ? Une nature humaine que l’imperfection caractérise, élit la facilité aux idéaux, le simple au complexe et le mensonge à la vérité. Les introvertis qui travaillent dur et ne récoltent qu’insuffisamment sont nombreux et justement frustrés.

Dire la vérité aussi

Toutes les vérités s’entendent conditionnellement, par conséquent, il vaut mieux mentir : voilà ce que suggèrent les psys à une clientèle ou patientèle naïve avalant un boniment pour dessaisir leurs consciences des leurs. Un introverti ment moins qu’un extroverti, et de la même manière, absorbe moins leurs canulars soutenant leur profit, pour une fois.

« J’adore rester à la maison »

D’un début de romance prometteur mentant ostensiblement à l’introverti, engageant une belle histoire retirée ; cachant un ennui bientôt reproché à ce pauvre introverti à qui la narration de cette fadaise piège, blâme une existence ennuyeuse puisque loin des foules et de leurs usages groupusculaires. Quel introverti n’a-t-il pas été indirectement injurié de cette manière, après usage, indubitablement ?

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« On peut me faire confiance »

« Regarde-moi dans les yeux » à Mowgly, hypnotisé : c’est à cela que rapporte cette sentence affirmée dans des tonalités diversement ânonnées, à des publics aux vertus innocentes, à l’instar du garçonnet, héro du livre de la jungle. Les criminels abusent leurs victimes de la même manière que les trompeurs, les tueurs, les tyrans. Les introvertis qui ont fait confiance le regrettent encore et peinent à s’en pardonner les dégâts.

L’amitié est indispensable…

Qui peut vivre sans amis ? L’amitié est nécessaire à l’humain. Faux, archi-faux, rien n’est moins vrai, c’est coopérer et développer son potentiel qui admet à l’humain de transcender. Aider, donner, rémunère autant les introvertis qui souvent se contentent de leur partenaire de vie, quelquefois du chat, et de passions partagées ou d’un métier contributeur leur assurant un équilibre psychoaffectif de qualité. Pas les soirées au bar branché en ville samedi soir ni les pouces en l’air d’une plateforme narcisséenne.

L’amour existe partout

Avant d’ajouter en totale déconnexion des réalités qui infirment sans nuances cette assertion agaçant les introvertis réalistes : l’amour est partout où l’on décide de le voir. Un boniment que toute l’histoire humaine dément formellement, y compris aujourd’hui, en ces ères hautement nombrilistes promouvant la survalorisation de soi comme valeur cardinale, abandonnant peu d’espace à l’introspection authentique permise en retrait des narratifs matraqués à nos subconscients ; et encore moins au collectif essentiel. En revanche, c’est la violence qui subsiste dans diverses expressions.

Il existe une part de bonté en tous

Que nenni, révéler uniquement les hérésies en deux poids deux mesures, des injustices patentées licenciées en non-assistance à ceux en danger : les introvertis, spécialement lecteurs de ce site, porteurs d’une neurodiversité, savent que bien des ombres empêchent une lumière peinant à éclairer l’esprit d’un universel hypnotisé d’individualisme sociétal subtilement conditionné, imposé !

On ne fait rien tout seul

Les introvertis font tout ; tout seul. À leur grand désarroi, quelquefois, peinant à déceler de l’aide, souvent et le regrettant, parfois. Bien que rarement débouté de leur foi en soi, les introvertis collaborant avec autrui, en gardent rarement agréable souvenance. En ces époques de réseautage systématique, les introvertis font figure d’exception, multitâches conduisant des initiatives personnelles en réaction, qu’une forme d’achèvement conclut à infirmer ce mythe, omettant que les trocs conditionnent les collaborations conditionnelles.

« Sors de ta coquille »

Une recette des proches qui cherchent à réparer l’introverti en projetant leurs ombres sur l’introverti équilibré qui respecte sa nature introspective. Tous les introvertis, sans exception, entendent ces réflexions pas si bienveillantes, les limitant à l’apparence de leur discrétion. Une morphologie toujours aussi incomprise des entourages des introvertis qui peinent à concevoir qu’un introverti se sente plus heureux dans l’intimité que dans un tourbillon relationnel vécu comme torture par un authentique porteur du tempérament introverti.

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« Tu me manques »

De la part d’un proche éloigné qui pond un poncif censé rapprocher affectivement quand les faits démontrent l’opposé strict : l’auteur de cette contre-vérité courant de bal en bal et sautant de réjouissances en réunion à l’autre, menant l’introverti à douter et à mettre en cause cette étrange démonstration verbale d’affection supposée : les faits indiquent le contraire, zéro, l’introverti envisagé ennuyeux en aucun cas ne manque.

« C’est ta faute si j’ai fait ça »

Une réalité projective culpabilisante, inversant la charge du mobile dans une domination indiquant que l’introverti serait responsable d’une décision prise par l’autre. Celui qui reproche en une assertion fautive, qu’il revient à l’introverti d’en assumer les erreurs et décisions dans une foi tout aussi mauvaise que l’intention à peine voilée de manipuler l’introverti reproché.

« Ça va ? »

Ou bien la version plus officielle, exigeant une réponse mensongère que de multiples introvertis, terrifiés à l’idée de pratiquer le bavardage d’accointance, évitent en rasant les murs, quittes à passer pour asociaux ou inadaptés, voire discourtois. Une réputation qui ne tarde pas à déterminer celles et ceux qui croisent l’introverti au détour d’un couloir ou d’un coin de rue, le regard lointain, voire fuyant ; refusant cette question qui ordonne aux locuteurs un échange de boniments soi-disant bienveillants. La rédaction introvertie répond invariablement à cette question : « Et vous ? » sans jamais y répondre.