Comment le partenaire extraverti en couple mixte juge-t-il l’introverti ?

Les couples mixtes en tempéraments se heurtent à des challenges dont certains demeurent acerbes à distancer. Les couples introvertis-extravertis sont habituels, méconnaissant quelquefois que la mixité participe en réalité au cœur du problème à défaut d’une peine de cœur. Quels sont les blâmes exprimés clandestinement par le partenaire extraverti ?

Déjà tout petit, on ment

Autrement, on est châtié, admettons-le : lorsque l’on observe une relation, le mensonge reste vivement requis. On invente tout le temps, pour avoir la paix, pour obtenir, gagner, remporter ou manipuler l’autre. Les fréquentations sont exceptionnellement peu établies sur un système de valeurs que l’on partage, mais par le romantisme bradé par d’attrayants films et histoires, par exemple : l’ESFP prince charmant tombant raide mordu de l’introvertie réservée ou vice versa, l’introverti crispé fou amoureux de l’évanescente expansive. Dont on ne sait pas ou prou comment se manifestera la relation dans la vraie vie, post hypermarché/flatulences après la phase de lune de miel du syndrome postromantique. Selon la littérature, le premier pet serait un indicateur d’intimité, les indispositions, les maladies et les bobos à l’âme de ce fait. Puisque l’on se démaquille chez les dames et que l’on décide de passer au stade des attentions principalement anecdotiques chez les messieurs, singulières sont les paires dépassant ces étapes sans retentissements.

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L’amour dure 3 ans

Il s’écrit que « l’amour » dure le temps de la fécondation, ces quelques mois d’attractions qui perdurent en s’amenuisant jusqu’à ce que le bébé humain sache tenir sa tête lourde et cheminer sur ses deux jambes, c’est-à-dire autour de ses 18 mois. Biologiquement, « l’amour » perdurerait environ trois ans. À l’issue de ces quelques mois hautement hormonaux représentant environ trois ans, les glandes hormonales concèdent au monsieur et à la dame des désirs « d’amour » – enfin de reproduction, cependant en compagnie de quelqu’un d’autre. C’est ainsi que les gens prétendent « tomber amoureux » ou « aimer » puis retomber cependant en désamour : ce qui est une gentille, néanmoins palpable forfanterie.

Sentiment ou attachement ?

On apprend partout aujourd’hui qu’il nécessite de se vouer un culte égocentrique et que l’amour ne s’attache en aucun cas. De mignonnes balivernes conduisant à des relations égotistes et vaines. Chez les introvertis, on ne distingue pas l’amour de l’attachement. Le plus abasourdissant demeure que les extravertis savent compartimenter et cumuler les accointances, sans difficulté.

Les introvertis ont moins de rapports sexuels que les extravertis et on sait désormais que les discrets dépensent moins d’argent aussi, la dopamine ayant un effet inverse sur les esprits introvertis qui subsistent surstimulés instantanément. La vie en compagnie d’un extraverti authentique, s’avère motivante pour certains au début, toutefois, à l’instar d’un habit neuf trop grand ou mal ajusté, passés quelques mois d’usage, ce type de relation se révèle enlaidissant et esquintant.

Les opposés ne s’attirent pas

Une étude en particulier, néanmoins indubitablement de multiples autres illustrent cette assertion : on n’est pas spécialement affecté ni prédisposé à désirer la dissemblance, mais nettement davantage par l’altérité et les affinités. La génitalité glandulaire ou hormonale éprouve d’inciter à considérer que l’attraction a quelque chose en lien avec l’amour, cependant les introvertis sont craintifs vis-à-vis de leurs hormones, ne leur abandonnant pas de choisir à la place de leur discernement.

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Les couples mixtes en tempéraments en ruine ?

Vaut-il mieux deux introvertis de cultures différentes qu’un couple mixte en tempéraments ? Les couples introvertis-extravertis se reprochent beaucoup d’attitudes, sans jamais oser l’avouer franchement. On est déçu à la lecture des témoignages d’extravertis à l’égard de l’introverti avec qui ils vivent en couple. Ce sont des remarques sur la forme, jamais sur le fond. On sait quelles discordances les contrarient : la pensée.

Que suppose réellement l’extraverti ?

Qui n’a pas remarqué le regard réprobateur d’un extraverti agacé par l’introversion de son partenaire ? Quel introverti ne s’est pas demandé ce que pense vraiment ce dernier ? En pressentant que cela serait fatal à la relation. Qui n’a pas un jour souhaité devenir une petite souris pour dévoiler un fragment de discussion, sans intention aucune, fortuitement ? Voilà donc un court florilège non exhaustif des exigences extraverties livrées au-devant de vos prunelles médusées.

1 Le partenaire expansif révoque l’introverti

Dissimulant l’introverti par honte : les extravertis seraient incommodés par leur embarras à interagir et à manifester des attitudes qu’ils apprécient et jugent acceptables. Les conduites asociales de l’introverti sont subies et cachées autant que faire se peut. L’extraverti perçoit l’introverti comme un obstacle à sa vie sociale qu’il considère comme exemplaire et riche – bien que rien ne soit évidemment moins faux. Les revendications de l’extroverti en interdépendances ne sont pas convenablement assouvies et l’introverti est inculpé et fautif d’obstruer les désirs mondains de l’extraverti dépossédé.

2 Le partenaire extraverti se sent abandonné

La distance propre à l’introversion ferait se discerner isolé l’extraverti au sein de la relation. Un extraverti seul à deux, perçoit l’autre comme impassible et méprisant, c’est un tangible malentendu entre des déséquilibres mal réconciliables. Cette estimation collective reste mieux estompée chez l’introverti, n’ayant pas l’habitude d’échanger au sujet de ses attentes personnelles. S’entrevoir seul à deux, demeure la pis des conclusions à tout individu, exécrable envers quiconque. L’extraverti se sait délaissé énergétiquement à l’instar de son appétit d’impulsion. S’amuser isolé maintient durant une période, laquelle s’achève lorsque l’extraverti examine l’alternative d’un nouvel acolyte.

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3 Le compagnon extroverti s’embête

L’extraverti traduit comme de l’insensibilité le flegme et la modération de l’introverti, bienheureux en compagnon de canapé du chat, sereinement, sans appétence pour les va-et-vient passionnels, illusoires et vains des expansifs. À contre-pied, c’est la fin psychologique garantie qui s’annonce en compagnie d’extravertis demandeurs abusivement. Le défaut d’expressivité ou simplement, les automatismes internes des introvertis apparaissent comme des nécropoles où l’extraverti se perçoit agoniser d’inaction.

4 L’extraverti abandonné est acariâtre

L’extraverti nécessite de rencontrer des personnes diverses et se sait restreint en compagnie d’un partenaire introverti réservé, puisque l’expansif lui se ressource en compagnie des autres. L’introverti ne ressentant pas l’aventurisme des événements ni des exaltations les accompagnant, c’est par fatalisme ou par altruisme qu’il consent d’accompagner la gesticulation, en bradant un brin ses besoins en reconnaissant ceux de l’autre. Néanmoins, l’extraverti éprouve le sentiment de remorquer un fardeau effacé, défaillant dans l’exercice de ses obligations, asthénique et assommant.

5 Le conjoint expansif dénié

L’extraverti se revendiquant auprès de l’introverti ressent une gêne, comme celle que l’on ressent en situation de sollicitation. L’extraverti ne s’éprouve pas incorporé à l’écosystème du discret, ignorant de quelle manière s’y placer. Se discerner à peine digestible par son partenaire intime n’est pas le plus aisé envers un extraverti se déterminant intrinsèquement par l’autre et son groupe de rattachement. Un introverti équilibré sait admettre les appétences de son partenaire toutefois en cas de désaccord, l’introverti en dissipation, frustre par ses retraites le conjoint extraverti tenté de voir ailleurs si l’herbe assidûment plus verte demeure vacante.

6 Le partenaire extraverti est frustré

Les introvertis annihilent les expectatives de leur conjoint extraverti ; effet indubitablement causé par la distance affective conséquence d’incompréhensions accumulées. De la sorte, l’intimité est aussi à l’origine de frustrations, puisque trop de différences peuvent freiner la proximité psychique et affective. Sans rapprochement du cœur, don de l’esprit chez les introvertis, chacun chemine et cherche ailleurs ce qu’il ne trouve pas chez lui. Pour l’extraverti, c’est en dehors d’elle ou de lui, quant à l’introverti, il se bloque davantage.

7 L’extraverti se suppose piégé

En cause cette imaginaire impression de défaut de flexibilité de l’introverti. En effet, le partenaire extraverti ne se sent ni perçu ni approuvé. Manœuvrer les convictions d’un introverti reste exceptionnellement incommode ainsi, la contradiction avance médiocrement en compagnie de l’introspectif qui cultive un tempérament nécessitant des justifications consistantes afin de le mener à altérer un point de vue élaboré. L’expansif emprunte continuellement l’influence séductrice ou la propagande par les intimidations affectives menant aux impasses relationnelles dont la chausse-trappe se révèle asphyxiante.

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8 Le défaut de variété

Les introvertis sont passionnément sélectifs en tout ainsi les discrets restent envisagés comme trouble-fêtes par des extravertis nettement moins avaricieux quant à leurs limitations. Même les choix vestimentaires de l’introverti au sein d’un couple mixte en tempéraments demeure susceptible de conduire à des antagonismes que le discret finit par juger indignes de sa personnalité. Ces détails insignifiants aboutissant à l’érosion d’une attache déjà hautement altérable. De ce fait, il demeure admissible qu’un expansif s’indiffère de son partenaire introverti, envisageant ce trait de personnalité repoussant, conséquemment, un introverti ainsi perçu se referme inéluctablement.

9 Le compagnon expansif mal-(pré)voyant

Les introvertis tendent à conserver longtemps des griefs sans rien exprimer de leurs attentes lésées. Les extravertis éprouvent des difficultés à discerner comment déchiffrer des silences introvertis qui en disent long. Accumuler des tensions induit l’introverti à fulminer en retrait en s’éloignant mécaniquement, désinvestissant l’intimité du lien, assisté d’un effet pressuriseur imprévu par l’extraverti accoutumé à alléguer ses pensées sans en filtrer les effets sur le discret. Se reconnaître complices demeure le minima indispensable concédant de vivre ensemble une relation sans muter désensibilisé à cet autre devenu encombrant. La polarité est évidente et bien que l’on puisse, secondé de penchants et d’attirance, outrepasser toutes dissemblances, l’affection semble ne pas combler toutes ces lacunes et les chiffres des séparations ne démentent pas cette hypothèse.

TheIntrovertSinger

Pourquoi l’amour dure trois ans : Lucy Vincent, Neurobiologiste

Photo : Anete Lusina, Polina Zimmerman, cottonbro, Alex Green,