L’Introverti Anxieux Fonctionnel En 17 Signes

Quels sont les comportements indiquant que je souffre d’anxiété fonctionnelle ?

On peut souffrir d’anxiété de haut niveau toute sa vie, et l’ignorer. Les problèmes de santé mentale sont encore et toujours des sujets inconfortables à traiter et pourtant, les chiffres montrent que nous sommes tous concernés à un moment ou à un autre de son parcours de vie. Faisons un inventaire des indices, permettant d’identifier l’anxiété fonctionnelle dans son quotidien d’introverti.

C’est un sujet peu abordé, et c’est dommage, car c’est un trouble courant, chacun d’entre nous est concerné. Les introvertis sont naturellement réalistes, et le réalisme associé au pessimisme typique des introvertis peut faire aborder l’existence avec une appréhension.

Ce n’est pas réellement le fond du problème. On sait aujourd’hui grâce à la science, que les introvertis possèdent biologiquement, des caractéristiques confirmant une vraie sensibilité au trouble anxieux fonctionnel. Quand le cortex préfrontal hypertrophié hyperactif des introvertis et l’amygdale sont dérégulés, l’anxiété demeure une partie innée de leur personnalité. On naît avec une difficulté à décrocher de ses pensées.

Cela signifie qu’on anticipe et débriefe trop. Que l’on dramatise et qu’il faut des heures au cerveau introverti pour décrocher du moindre événement. Les introvertis anxieux fonctionnels sont des personnes organisées et fiables, loyales dans leurs relations, méticuleuses dans leurs activités. Souvent très agréables à fréquenter, ces introvertis sont courageux, ne laissant jamais rien paraître de leur souffrance. Ils sont ponctuels, de redoutables planificateurs et leur entourage compte souvent sur eux. Ils accomplissent plus et mieux que la moyenne, et sont de véritables piliers.

L’anxiété fonctionnelle est invisible.

L’anxiété fonctionnelle appartient à la famille des troubles anxieux. Il s’agit d’une anxiété chronique, non invalidante. Les introvertis souffrant d’anxiété fonctionnelle vivent avec un sentiment intense de péril menaçant, de peur, d’anxiété latente provoquant des symptômes d’agitation mentale et physique.

1 Un besoin d’habitudes rassurantes.

Les introvertis anxieux fonctionnels nécessitent une série de rituels ayant pour objectif de faire baisser le niveau d’anxiété. Il faut des semaines et des journées bien rodées pour que ce sentiment de danger imminent soit contenu, et c’est avec une routine quotidienne que l’introverti anxieux peut se reposer un peu en pilotage automatique.

2 Anticiper maladivement.

Faire le détail de tout ce qui peut se produire et parer à la moindre éventualité, est en effet le comportement le plus courant chez les introvertis anxieux fonctionnels. C’est en tentant de contrôler les événements, que l’on prépare minutieusement toutes ses journées et événements. Le problème demeure le risque d’épuisement courant chez les introvertis anxieux fonctionnels.

3 Consommer des douceurs sucrées ou salées.

On sait que les glucides sont des anxiolytiques naturels, on se sent apaisé après leur consommation. Les introvertis anxieux fonctionnels sont consommateurs de produits à teneur en sucre lent ou rapide. C’est le petit dessert avant le coucher, ou le besoin de faire des arrêts réguliers au distributeur de friandises. Les introvertis anxieux fonctionnels savent bien qu’ils en ont vraiment besoin.

4 Ruminer ses erreurs.

Les introvertis anxieux fonctionnels ressassent leurs échecs, et le comportement de leur entourage. Leur nature inquiète ne leur concède que peu de repos. Les introvertis anxieux fonctionnels passent leur vie à tourner et retourner des scénarios, sans fin. C’est aussi une source de grande fatigue mentale et de troubles somatiques. Se comparer aux autres fait partie des ruminations récurrentes chez les introvertis anxieux fonctionnels, provoquant encore plus d’anxiété.

5 L’irritabilité cyclique.

Vivre dans état d’hyper vigilance est éreintant. Les introvertis anxieux fonctionnels sont des boules de nerfs sensibles prêtes à imploser. Les introvertis anxieux fonctionnels peuvent tout à fait provoquer inconsciemment des minis conflits dans leurs relations affectives ou professionnelles. Le moindre détail peut avoir une interprétation désastreuse pour l’introverti anxieux fonctionnel.

6 Se sentir dépassé.

Les introvertis anxieux fonctionnels se sentent débordés par les tâches de leur vie quotidienne. Bien qu’ils amassent des tonnes de responsabilités, ils ont le sentiment qu’ils n’y arriveront pas, que ce sont des montagnes abruptes qu’il faut escalader, et qu’ils n’y arriveront pas.

7 Ne pas profiter de la vie.

Peu ou rarement. Même dans les moments calmes, les introvertis anxieux fonctionnels, éprouvent des difficultés à profiter des instants simples de la vie. De faire silence en eux et autour d’eux. Les introvertis anxieux fonctionnels ont le sentiment de passer à côté de l’essentiel. Ils peuvent le regretter, avec inquiétude, évidemment.

8 Hyper réalisme et pessimisme.

Forcément, quand on passe la majorité de l’énergie mentale disponible à catastropher, on n’envisage pas la vie avec son verre à moitié plein. Les introvertis anxieux fonctionnels ne voient pas l’aspect positif d’une situation avec lucidité. Il leur faut des éclairages ou des balises dans leur quotidien pour ne pas se bloquer sur des idées trop déprimantes.

9 L’entourage est trop important.

L’opinion des autres pèse dans le comportement des introvertis anxieux fonctionnels. En sécurisant chaque microdécision, influencé par l’entourage. Les introvertis anxieux fonctionnels ont tendance à se sacrifier, et tolérer certains comportements en les excusant. Sans tomber dans le cliché de la “codépendance”, les introvertis anxieux fonctionnels peuvent trop en faire. Pour terminer noyé sous trop de responsabilités. Un déséquilibre relationnel peut en découler.

10 Le catastrophisme.

Les introvertis anxieux fonctionnels pensent qu’un drame imminent arrive, et se sentent vraiment menacés dans leur vie de tous les jours. C’est un état de stress permanent, comme s’il y avait un tsunami annoncé, et qu’il faut passer son existence à s’y préparer. Se visualiser perdant tout, se monter des films cataclysmiques. Envisager sans arrêt qu’un désastre peut se produire à chaque instant.

11 Vivre à 100 km/heure.

Même si les introvertis anxieux fonctionnels se sentent dépassés par ce qu’ils ont à faire, ils vivent avec un boulet de découragement attaché au pied. Les introvertis anxieux fonctionnels réalisent mille et une choses, sont sur tous les fronts en même temps. Se sentir indispensables leur permet de contrôler leur anxiété. Surmenage assuré.

12 Le moindre détail est noté.

C’est encore une des caractéristiques typiques des introvertis anxieux fonctionnels. C’est aussi une forme de régulation de l’environnement. Une attitude systématique, potentiellement ennuyeuse pour l’entourage de l’introverti anxieux fonctionnel. Les moindres détails sont passés au crible et relevés sans relâche. Le doute systématique est une forme dépendance, une habitude addictive.

13 Annuler.

L’évitement est presque systématique. C’est un comportement courant chez les introvertis, mais les introvertis anxieux fonctionnels sont sujets à un stress lié aux imprévus. C’est donc avec beaucoup de difficulté que l’introverti anxieux fonctionnel se laisse la liberté presque angoissante d’être surpris. Il est possible aussi que l’anxiété fasse barrage au plaisir, et au lâcher-prise dans ses relations.

14 Personne ne sait rien.

Les introvertis anxieux fonctionnels ne disent pas leur mal-être et ne racontent jamais ce qu’ils vivent ni leurs problèmes. Est-ce pour garder une forme de pouvoir sur les événements, ou dissimuler leur vulnérabilité, ou tout simplement la difficulté à admettre qu’on puisse avoir besoin d’aide extérieure ? C’est porter un masque, celui de la normalité.

15 Un sommeil de qualité médiocre.

Des nuits en dents de scie. On ne sait pas si on va dormir ou non chez les introvertis anxieux fonctionnels. C’est une source de préoccupation que de dormir pour se réveiller avec le corps et l’esprit frais, l’accalmie du soir est fréquemment sujette aux ruminations. Durant l’inactivité nocturne, le cerveau hyperactif reprend ses droits.

16 Avoir mal partout.

Le mal de dos, le ventre qui tiraille, les maux n’en finissent pas, à force de tirer sur la corde. Il y a aussi le fait que le repos se trouve rarement suffisamment, et qu’il est compliqué de vivre sous haute tension sans dommages. Il y a toujours d’un membre qui s’agite chez l’introverti anxieux fictionnel.

17 Boire (un peu).

Pour cesser de penser, tout simplement. Les introvertis anxieux fonctionnels prennent l’apéritif pour faire cesser les tensions internes. Quand on se rend compte que l’alcool permet de se calmer, on peut être tenté d’y revenir trop souvent. Attention, les malades alcooliques souvent racontent qu’ils avaient un problème d’anxiété non adressé. Que l’alcoolisme n’a fait qu’aggraver.

TheIntrovertSinger

Lecture :

What Is “High Functioning Anxiety?” : BetterHelp.com

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