Rire Est Favorable Aux Introvertis En 10 Points

Pourquoi tous les introvertis ont-ils tout intérêt à aiguiser leur sens de l’humour ?

Il fut un temps éloigné, prescrivant un fou rire équivalant à une tranche de viande rouge. Aujourd’hui, on sait que les produits carnés en quantité prédisent des maladies vasculaires, en revanche, le rire est tout bénéfice, surtout pour les introvertis. Préconisation.

L’amour du rire oublié des introvertis

Un discret est forcément drôle, tout chez l’introverti favorise l’apparition de la finesse intellectuelle permettant de déceler l’absurdité d’une situation.

Les discrets, dont on sait qu’ils disposent d’esprits déraisonnablement actifs, peuvent dans les moments d’adversité, négliger qu’il existe un moyen simple et accessible de dépasser une difficulté majeure ou non : rire un peu… beaucoup, passionnément, à la folie, ET de tout.

Les introvertis sont pinces sans rire

Un introverti ne cherche pas à rire aux dépens d’individus, on cherche davantage à s’esclaffer librement, dans l’intimité.

Si un introverti se sent en confiance, on peut l’observer se muer en boute-en-train insoupçonné, seulement, cela n’arrive qu’exceptionnellement, et c’est le danger.

Les solitaires devraient donc prendre l’initiative d’ajouter du rire au quotidien, car rire sous cape ne suffit pas pour en bénéficier pleinement.

Les univers décalés intérieurs des discrets

Ils savent rire là où personne ne comprend bien pourquoi. Car les perceptions fines des esprits discrets sont des filtres sophistiqués : l’on pourrait être surpris d’observer un introverti éclater de rire sans que l’on n’y perçoive rien.

Les introvertis ne peuvent pas non plus partager aussi aisément leur sens de l’humour unique, pouvant faire frémir la bien-pensante humanité, partageant une culture du rire indifférant poliment inévitablement l’introverti.

Ça racle, ça grince, cependant cela devrait tout de même être quotidien. Selon le Dr. William B. Strean, l’humour sans rire n’a aucun effet bénéfique sur le métabolisme, et nous allons voir pourquoi en 10 points.

L’introverti devrait rire chaque jour pour ces 10 raisons

On se muscle la face en se bidonnant

Irrigation d’un système musculaire facial peu connu, les introvertis parfois figés dans leurs expressions au quotidien, sont peu conscients des centaines de minis muscles parcourant nos visages, s’administrant un remède anti-âge en riant grassement.

Bon ou mauvais goût, tous sont dans la nature, néanmoins rire de tout et de soi, facilite également de détendre les tensions musculaires et rigidités dorsales en plus de muscles de la mâchoire, décrispant les épaules, sollicitées lors d’un bon fou-rire.

Et les muscles abdominaux aussi

Si l’on connaît un peu l’anatomie, l’on sait que l’on emploie un petit muscle ventral méconnu, et lorsqu’un discret rit franchement à gorge déployée, ceci se produit :

C’est le diaphragme, bien connu de certains métiers employant l’appareil phonatoire professionnellement, ce petit bout costaud, bloqué parfois quand on souffre d’une crise de hoquets, et que l’on pense qu’elle ne cessera jamais.

Le rire agit sur le haut du corps comme par magie, engageant des dizaines de mécanismes simultanés. Tout cela évidemment avantage la coordination et la praxie, et l’on va le constater avec les cognitions.

On favorise les cognitions en s’amusant

Nos préférences, très sollicitées chez les introvertis, sont évidemment positivement invoquées lors d’une tranche de rire sincère : l’on perçoit l’aberration dans la complexité d’une situation, faisant appel indubitablement à de nombreuses aires du cerveau.

Lors d’un bon fou-rire, le système limbique émotionnel est en effet sollicité, ainsi que les mémoires par l’hippocampe, ce carrefour sans lequel rien ne se peut, et le lobe frontal qui orchestre et contextualise :

Ainsi, rire est une performance de haut niveau, mettant en œuvre une chimie envahissant le métabolisme, chamboulé favorablement, protectrice et stimulante en matière de motricité corporelle et assurément, psychique.

On régule la tension artérielle en se marrant

Une étude menée en 2017 sur des candidats insuffisants rénaux, auxquels on a administré l’écoute d’une demi-heure d’une bande sonore humoristique avant chaque dialyse, dont les chercheurs ont constaté une baisse significative de la tension artérielle des auditeurs ayant ri.

Un introverti, on le sait maintenant, est porteur d’une chimie particulière, dans les tensions internes doivent être adressées, notamment en s’efforçant de rire quotidiennement : un film idiot ou une série légère, soutient un coeur vaillant.

On administre le stress en pouffant

Se marrer un bon coup augmenterait le taux de sérotonine, un neurotransmetteur agissant sur l’humeur, notamment la sécrétion de cortisol, cette neurohormone du stress, que les introvertis connaissent trop bien.

Rire agit systématiquement sur le métabolisme entier, agissant comme un levier, faisant jaillir un bien-être immédiat, que l’on sait salvateur dans les périodes d’adversité.

Si un discret traverse une difficulté – et qui n’en subit-il pas ? – il devrait toujours penser à relire un bon livre hilarant (Pierre Desproges n’est pas mal pour ça) ou revoir un film culte, agissant comme régulateur hormonal instantané.

L’on réduit l’anxiété mort de rire

Comme par magie, ou presque. C’est un anxiolytique puissant que de rire, notamment lorsque l’on sent que l’on s’angoisse, la tentation à la rumination est forte, chez certains introvertis dotés d’une génétique héritée tout à fait singulière.

Cette régulation peut se faire naturellement en riant de la situation, l’on sait que cela favorise nettement la plasticité mentale et émotionnelle, auxquels l’anxiété fait barrage, puisque c’est aussi une habitude, un ancrage ancien, un mécanisme de compensation dans la fatalité.

Contre intuitif malgré tout, si l’introverti s’inquiète, il devrait s’administrer une bonne rigolade bien grasse. Miraculeuse.

S’esclaffer renforce le système immunitaire

Une étude a été menée sur des mamans allaitantes en postpartum, cette dépression de la jeune maman, ayant fait l’objet d’une constatation par cette équipe de chercheurs.

Dont la découverte portait sur l’anticorps SigA, examiné dans la lactation de ces mamans souffrant d’un trouble de l’humeur, lequel groupe de jeunes mères soumises à des rires réguliers, a montré un taux plus élevé de cet anticorps dans leur lait.

Si l’on sait que rire chaque jour permet de se sentir bien émotionnellement, l’on constate que l’immunité est largement favorisée puisque l’on modifie la chimie d’un cerveau, en lui insufflant un vent de bonne humeur.

Se poiler anesthésie la douleur

Lors d’une étude publiée par The Royal Society, l’on s’est aperçu que le taux d’endorphines, encore une neurohormone dont l’effet anesthésiant a été démontré par des chercheurs, ayant relevé les effets antidouleurs du rire.

Les introvertis sont couramment hypersensibles ou hyperesthésiques : prendre l’habitude d’instaurer dans leurs routines quotidiennes d’écouter un humoriste avec lequel ils partagent une affinité ou un point de vue, soigne les maux.

La douleur physique a longtemps été la grande oubliée de la médecine, un anti-douleur chimique, toutefois autogénéré en riant, soulage significativement les malaises de tous les jours, des inconforts que subissent trop d’introvertis soumis à des aléas existentiels.

On panse les maux de l’âme en pleurant de rire

Un autre article publié par Psychiatric Quarterly, indique que l’emploi thérapeutique de l’humour sur des patients souffrant de troubles psychiatriques, privilégie de meilleures stratégies de compensations des individus, notamment en relevant une baisse significative d’émotions indésirables, imputée à la capacité du rire à affecter le métabolisme dans son entièreté.

Un sens de l’humour développé chez ces patients, favorise de mettre en évidence des facultés augmentées en matière d’ajustements comportementaux, et l’on en comprend aisément la raison : le recul qu’offre l’humour est sans comparaison, la distanciation permise par le rire, voue une échappatoire et dédramatisation sans égales

Glousser favorise la chimie introvertie

L’introverti bénéficie directement d’une modification de sa chimie singulière, dont le système nerveux parasympathique tend à ralentir les actions, en revanche l’on sait que les discrets disposent d’un influx nerveux nettement plus élevé, indiquant une hypersensibilité à l’environnement.

Un discret qui rit, envoie un message chimiquement modificateur, dont les bénéfices directs se constatent par la baisse des ruminations, courantes chez les introvertis, la chute du niveau de stress, souvent élevé chez les sensibles, invitant à la contrainte intellectuelle, en avantageant des raisonnements originaux.

Une coordination motrice sollicitée, un cortex moteur ayant pour mission d’orchestrer une symphonie résolument introvertie. C’est la prescription du docteur William B. Strean que l’on devrait suivre à la lettre, citant Charlie Chaplin dans sa publication :

Le rire est un tonique, un soulagement, un souffle soulageant la douleur.

Charlie Chaplin

TheIntrovertsinger

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