8 Raisons Introverties De Choisir le Célibat

Est-ce que rester célibataire est une option de vie épanouissante et adaptée à l’introversion ?

Le célibat fait souffrir tellement d’individus, qu’il se peut que ce billet surprenne. À l’heure de l’explosion des rencontres jetables par l’internet, il subsiste un groupe hominini divergeant, décidant de rester libre. La vie solitaire, quand on choisit de l’accepter, est une alternative et particulièrement avantageux pour les introvertis, retrouvant le bonheur intérieur des libertés que l’humain recherche sans succès, à l’extérieur de soi.

L’introversion démodée ?

Un cerveau antique ? Pas étonnant quand on connaît la biographie de tous ces penseurs, ces aînés ayant précédé ce siècle chaotique, ayant épousé l’ascèse, s’épousant eux-mêmes.

Quand on choisit le célibat ou qu’on y est contraint par les circonstances de sa vie, on réagit avec le conditionnement inconscient propre à l’humanité. Beaucoup s’ennuient seuls. Perdant le goût des choses simples, cherchant à combler des manques. On sait que les extravertis vivent entourés, leur circuit de motivation les y pousse. Ce qui explique notamment l’absence de monogamie chez certains.

L’anticonformisme introverti.

Les introvertis en revanche, ne sont pas excités par leur système hormonal, ils trouvent des motivations et des moteurs, en eux. La complétude.

C’est pourquoi un introverti, peu importe le genre auquel il décide d’appartenir, partageant sa vie avec un tempérament opposé, a plus de difficulté à se sentir à sa place dans la conformité d’une union. Les introvertis sont en couple pour des raisons profondes, leurs choix de partenaire sont délibérés. C’est avec un échec ou simplement par choix, que beaucoup d’introvertis décident d’accepter que la vie en solo, peut représenter une possibilité à considérer sérieusement.

Le conformisme extraverti.

Se réconcilier avec sa nature profonde. Gérer son énergie, quand on est introverti, prend une grande place. Un tempérament vraiment introverti, comprend exactement ce dont il est question, à cette évocation.

On se fatigue, quand on est introverti. Comme un toxicomane, intoxiqué au calme des temps suspendus. Avec les minutes de folies douces et d’extraversion, car nous possédons les deux fonctions, comme tout le monde. C’est tout l’art de trouver la bonne combinaison, pour se concevoir un mode de vie, respectueux de soi.

La peur de la solitude (extraversion).

La vie est un enchaînement d’absences. Quoi qu’on fasse, l’illusion de vivre avec les autres rassure. En réalité, quoi qu’on affronte, on l’affrontera seul. Le célibat, quand il est assumé et choisit, offre l’opportunité d’accepter cette réalité.

Notre rapport à l’autre n’est pas sain, puisqu’il est une échappatoire à la crainte de se trouver abandonné. Vivre à deux par crainte d’abandon ? C’est ce que fait la majorité, sans pour autant se satisfaire. Vivant en couple, mentant la plupart du temps, sans attache autre que l’habitude des devoirs et obligations. Se respecter à deux, quelques couples en sont récompensés dans leurs efforts. Simplement, il existe peu de témoignages aujourd’hui.

Retrouver l’indépendance.

Les couples vivent ensemble quelque temps. Se reproduisent, puis retrouvent un autre compagnon pour recommencer les mêmes habitudes affectives, avec un autre inconscient, ressemblant au précédent. Un introverti en revanche, se confronte à ses tentatives passées pour en tirer des leçons.

Nous sommes supposés apprendre de nos erreurs, sans les reproduire ni les éviter. Le couple peut se transformer en cage rouillée, qu’on rêve de quitter pour tomber amoureux de ce moi qui manque, quand il est parasité par des injonctions familières d’étrangers. Quelle que soit la période dans laquelle on se trouve, le célibat est un mode de vie particulièrement adapté aux introvertis, retrouvant leur libre arbitre dans ce choix.

1 Libre d’être égoïste.

Pour les introvertis, souvent jugés froids ou pire, narcissiques, vivre sans avoir à demander la permission, signifie de se faire plaisir, à sa façon. Quand on est introverti, on se contente de peu. Un peu comme le gros ours du livre de la jungle, symbole évocateur, l’ours explique aux enfants l’art du contentement. Les introvertis sont accablés par les quêtes de sensations du monde bruyant. Observant avec tristesse les agitations égotiques, heureux de s’en être libérés.

2 Libre de vivre ses aspirations.

Avoir des ambitions folles, vivre comme on a toujours rêvé, avec pour seul but de faire ce qu’on aime vraiment.

Sans compte à rendre, sans laisser derrière soi toutes ses espérances. Gâchées pour un mode de vie médiocre, avec un partenaire dénigrant ses besoins vitaux. Un introverti est habité intérieurement, il y trouve toutes ces curiosités, ces mondes immatériels que l’on explore, loin de l’agitation pragmatique. On peut devenir l’artiste authentique qu’on est dedans, qu’on a laissé mourir contre des objectifs, induits par des désirs toxiques contraires.

3 Libre des jugements.

Quel introverti n’a pas été critiqué vivement pour sa différence, parfois jusqu’à l’humiliation publique.

On se sent libéré de ne plus supporter un regard vaguement dédaigneux sur soi. Des yeux médisants ou invalidants, auxquels on a fini par s’habituer. On perd toute son essence au contact de projections et attentes d’autres, dont l’agenda est probablement moins désintéressé qu’il y semblait.

4 Libre des affrontements.

On vit une vie douce et sans confrontations brutales. Quel confort ! De ne pas avoir à se justifier, à vivre en contact permanent avec une désapprobation implicite. On fait ce qu’on veut, on ne marche pas sur des œufs.

On mange devant YouTube, en lisant des articles sur les primates, on se lève à n’importe quelle heure, de ses nuits ou des jours, admirant le soleil se lever. On se couche en même temps que les poules et se lève au chant du coq, souverain.

5 Libre financièrement.

Le fantasme des introvertis en couple. Ou des couples tout court. Le retour de l’autonomie, faire ce qu’on veut, quand on veut. On est libre de ne pas acheter ou d’y laisser ses économies, parce qu’on fait ses choix, seul.

On investit exactement dans les lieux qu’on choisit, avec soi. Son meilleur associé et ami, parce qu’on n’a pas à demander une autorisation. Criminel pour un introspectif farouchement attaché à son indépendance.

6 Libre des triangulations.

On sait l’inconsistance des liens affectifs. On se sent trahi par les autres, et souvent par l’autre. Se libérer des relations triples ou multiples, abaissant subtilement à l’état d’objet.

Un introverti est un sujet conscient des enjeux affectifs, et leurs comportements. Poussant à se rassurer en rabaissant à une fonction secondaire ou mineure. L’introverti libre dans sa tête, vit un cheminement sans oppression comparative, poussant à des performances et au port de masque. Fini les allusions de rejet.

7 Libre du conformisme.

Une autre oppression humaine, combler des manques par des vides. On nous oblige à être heureux, en couple. Dans une maison avec les deux voitures garées devant, et 1.8 enfants. Pour des époux polyamoureux ou monogame par clivage.

On est loin des contes romantiques et des robes de princesse, d’un mariage avec l’hypocrisie. Petits arrangements avec soi, provocant le cancer de l’âme, quand ce n’est pas celui de l’estomac. Après avoir bu toute la production bourguignonne et bordelaise. Un introverti est un célibataire réussissant son union avec soi. Alors, c’est déjà une belle performance !

8 Libre d’être soi.

C’est la plus grande et merveilleuse des libertés. Aucun compte bancaire, ou aventure charnelle ne permet de s’aimer à fond, et d’embrasser ses failles. Je suis mon ombre et ma lumière, je suis laid et gracieux à la fois.

Des sentiments puissants que l’on ne peut ressentir que sur un chemin solitaire. Révélant sans distraction, qui on est vraiment. On est nu, affranchi du rôle qu’on nous a assigné. Quelle félicité est plus haute, qu’un allié loyal et sincère, toujours présent ? L’aimer dans la richesse et dans la pauvreté, dans la joie et dans les peines, pour le meilleur et pour le pire. Avant de faire cette promesse à un autre, il faut se l’être faite à soi.

TheIntrovertSinger

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