Contrôler le Stress Des Introvertis

Quelles astuces les introvertis peuvent-ils mettre en place pour se déstresser au quotidien ?

Les introvertis vivent souvent éloignés du paradis. Après une journée de socialisation, la production de stress, notamment hormonal, prend le dessus sur soi, et la qualité de vie en est significativement altérée. Les introvertis ont tout intérêt à détecter les signes annonciateurs, d’une sécrétion de cortisol trop importante. Dont il faut immédiatement faire baisser le dosage, au risque de développer de réelles complications.

Mieux vaut prévenir que guérir.

On est introverti ou on ne l’est pas. On nait introverti. C’est avec un patrimoine biologique alternatif, que les introvertis doivent gérer leur capital énergétique en bon gestionnaire. Cet équilibre se gagne en anticipant absolument tout dépassement d’honoraires, coût d’exposition aux stress répétés de nos vies routinières. Il existe toute sorte de stimulations, dont les introvertis sont les victimes non consentantes, et la plupart du temps, ignorant même jusqu’à leur existence, et leurs effets menaçant la santé.

Les effets du stress sur l’organisme.

Peuvent être irréversibles. De la dépression, stade élevé d’exposition à une anxiété récurrente aboutissant à un stress chronique. Il faut éviter à tout prix d’en arriver à ce point, qu’il va être difficile à dépasser. D’autant qu’avec un peu d’opiniâtreté, on a largement la possibilité de se construire une petite coquille, où se cacher quand on sent que la moutarde monte à son nez.

Les signes avant-coureurs.

La fatigue et l’irritabilité sont les deux signaux d’alerte, dont il faut absolument surveiller l’amplitude, pour attraper la locomotive avant qu’elle ne se trouve à dérailler péniblement. Il y a bien évidemment l’anxiété, les angoisses plus ou moins justifiées, et les humeurs changeantes.

Globalement, un introverti stressé se montre désagréable, un peu comme un malinois énervé à l’arrivée du facteur sur son beau vélo. Attention, chat méchant (les introvertis sont félidés, pas canidés). Avoir mal au dos, ressentir des tensions et des crampes, ou une douleur lancinante, quelque part. Ou une petite manifestation immunitaire, dont certains ont la spécialité. Une infection urinaire douloureuse, ou bien une blessure opportuniste, etc.

Attention au sommeil introverti.

Grand réparateur devant l’éternel, on dort bien où on n’est pas. Les introvertis dépendent de leur capital sommeil, pour affronter leurs journées à socialiser. La bombe à retardement : famille+boulot+pas dodo ? Stress chronique au bout du rouleau, dont il faudra attendre longtemps de sortir du tunnel. Avant d’en arriver là, il faut se centrer sur son bien-être, se connaître de mieux en mieux, manger de bonnes choses. Si bonnes que la santé mentale s’en trouve améliorée, soudainement.

Cortisol= Stress, mais avant tout l’hormone réveil-matin. La mélatonine nous endormant chaque soir, les cycles circadiens peuvent se montrer capricieux. Se supplémenter en mélatonine en prenant soin de consulter un médecin, peut y aider.

Un égoïsme altruiste.

Charité bien ordonnée commence par soi. Savoir qu’on appartient au monde introverti est un bon début. Que le système nerveux, et circuit de récompense marchent à l’inverse du tout venant.

Comme on est naturellement pessimiste. Faut-il ajouter pour se rassurer, que non, ça n’est pas un problème le pessimisme. C’est un fonctionnement atypique offrant des compétences critiques, formant l’intelligence, dont il faut absolument faire quelque chose. En d’autres termes, les introvertis sont tous des créatifs, mais ils l’ignorent.

Apprendre à poser des limites.

Se respecter ? Ce ne sont des détails qu’on ne nous apprend pas, ni à l’école et encore moins en famille. Le capital nerveux est fragile, et demande qu’on lui offre un mode de vie, adapté à ses forces et fragilités. Les introvertis répondent aux stimulus chacun à sa façon.

À chacun son type d’introversion. D’aucuns sont moins sensibles aux interactions, peu perméables d’indifférence. Toutefois, ceux-ci sont concernés par la fatigue physique. D’autres souffrant lors des interactions sociales, faisant des efforts pour s’y contraindre. Plus poreux et anxieux, ils auront à compenser les effets d’une conversation anodine, avec plus de difficultés. Souvent on combine l’hyperesthésie avec la fatigabilité, selon les caractéristiques de chacun.

Après une journée stressante.

Il vaut mieux penser très en amont, si on veut aller bien. Les introvertis peuvent prendre l’habitude de pratiquer l’écriture spontanée. On ne se rend pas compte à quel point on stocke, notamment des pensées toxiques. Qu’on cultive dans son petit jardin secret, qui n’a plus rien d’un éden sanctuarisé. Plutôt des marches de l’enfer, à l’intérieur de soi. On coexiste avec des brûlures, des pensées troubles, de vilaines croyances cumulées à la réalité, parfois cruelle.

Écrire sa vie.

Tenir un journal quotidien, remettant en question tout ce qui vient à l’esprit. On oublie parfois qu’on tient debout grâce à notre belle machine cérébrale, dont on ne prend jamais le temps de faire les vidanges. En ce qui concerne les introspectifs, cet exercice devrait être systématique, et prendre la forme d’un journal de bord. Où tout est consigné, des listes de mauvais calculs, et tout ce qu’on n’ose dire à personne.

Voir en face qui on est, permet de ne plus somatiser des sottises. Les siennes et celle des autres. C’est une astuce sous-estimée, bien-être garanti en quelques semaines. Si on fait montre de rigueur et discipline, ça devient une nécessité presque agréable. Certains introvertis écrivent mille mots par jour, pour organiser leur esprit en magasin. S’en inspirer fait gagner des années de somnifères.

La détente introvertie.

Devrait toujours passer par la créativité. Soit on est un chercheur ou un trouveur, mais il faut faire faire quelque chose à cette machine surpuissante, dont on a reçu le don.

Avec gratitude et reconnaissance pour cette matière grise bouillonnante, cherchant un os à ronger. Se manifestant par du mal être, ou de l’inaccomplissement. Les introvertis sont tous, sans exception, doués pour quelque chose. On se met à chercher illico, parce que nos méninges débordent sur nos comportements. Il faudrait que la créativité aille les nourrir, car on apprend à s’aimer mieux en cultivant ses talents.

Se recentrer sur soi.

Le problème de l’introversion n’est pas les autres, mais soi. On pense qu’il faut ressembler à tout le monde, mais c’est faux. Apprendre à refuser, résister. À s’isoler pour fabriquer un univers ressemblant à notre intérieur.

À nos pupitres ! À nos toiles ou instruments. Un métier à tisser, retaper des voitures de collection et des juke-box. Restaurer des antiquités, devenir chimiste ou ingénieur dans son cagibi. Il n’y a plus de prétexte, l’introverti créatif est immunisé contre l’anxiété et stress, à plus de 70 %. Le reste appartenant aux imprévus, mais c’est la vie après tout, et il faut en accepter ses défis.

S’entrainer à l’optimisme.

Parce que prendre un bon bain en compagnie d’un millésime, peut faire descendre la tension en surface. Néanmoins, les créatifs savent que quand ils n’ont pas pu vider leurs poubelles mentales dans leur créativité, des tensions se mettent à monter. Idem pour l’optimisme. Selon “le modèle des big 5“, les individus faibles en extraversion (les introvertis), tendent à s’inquiéter. Il n’y a pas d’autre choix que de percevoir son verre à moitié plein. Pour en finir avec la dépendance aux drames quotidiens.

Permettant d’anticiper et exerçant la pensée critique, on peut avoir tendance à voir du noir partout. C’est une qualité ! Il faut insister sur le fait que le pessimisme, dans ce monde illusoire sous ‘Prosac’, est une enclave presque paradisiaque. Où savent croître toute sorte d’alternatives toutes aussi passionnantes les unes que les autres.

Cultiver l’humour.

Apprendre à rire de soi. De tout. Retrouver son cœur d’enfant, est aussi une forme de créativité. Sans tomber dans les clichés des interviews d’introvertis accomplis et célèbres, vantant leurs perfections médiatiques. On sait que classer ses pensées, en faire son œuvre, et rire de soi, transforme une vie médiocre, en nirvana.

On est responsable de sa santé mentale, car l’optimisme est fondamental. Abandonner la machine à fabriquer des catastrophes, s’emballant à la moindre ombre au tableau. Quitter cette mauvaise habitude de rumination, faute de notre génétique. Cependant, a-t-on le choix ? Faire sérieusement sans se prendre au sérieux, rire sans se moquer. S’efforcer délibérément à mettre en place ces quelques habitudes, peuvent transformer des journées éreintantes en excitation des lendemains chantants. Qu’il pleuve ou qu’il vente, rien ne peut atteindre l’esprit accompli d’un introverti.

Avoir de la compassion pour soi.

On n’y pense pas : ressentir de la compassion commence aussi par soi. Si on a tendance à la rumination, la méditation est à éviter. Néanmoins, on peut marcher seul, se faire, ou donner des câlins. Quitter la performance et ses masques, accompagner sa vulnérabilité, avec courage.

Il faut de la bravoure pour accepter ce qu’on est. Se donner de l’affection par le corps. Une bonne assiette, et un bon bouquin. On s’offre un beau casque isolant les oreilles du monde si bruyant, on se fait le cadeau d’une jolie tenue d’intérieur, on investit en soi. La compassion pousse à l’action, alors qu’on éprouve une pitié condescendante vis-à-vis de soi. Choisir ses alliés et quitter ses ennemis. Puis, ne plus chercher rien en dehors de soi. On a tout en boutique. Tout le reste n’est qu’imposture.

TheIntrovertSinger

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