Jouer en ligne ne serait pas si mauvais pour le cerveau féminin ni la féminité (⛔ Interdit aux garçons).
Et si les femmes introverties pouvaient se transformer en ce qu’elles souhaitent ? Et si en plus cela n’était plus du tout considéré comme un danger pour le cerveau, mais comme prédictif de fonctions cognitives plus performantes ? Serait-il encore raisonnable de refuser l’appel du jeu en réseau au féminin, option introvertie ? Controverse.
Le Gaming Online et l’introversion.
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Selon un des sondages menés aux USA par deux instituts, IGN Entertainment et Ipsos Media CT, les gamers ne sont plus des introvertis malheureux et solitaires, mais plutôt des individus ayant une vie sociale plus riche que les non-adeptes, et de surcroit, issus de foyers plus aisés financièrement.
De là à en conclure que plus on est cultivé plus on joue en ligne, il n’y a qu’un pas. Et puis, tout le monde joue aux jeux vidéos, les grands-parents, les enfants, les voisins, bref, si l’on n’a pas encore tenté le gaming et que l’on s’identifie au sexe féminin et au tempérament introverti, il est peut-être temps de tenter l’aventure, avec en définitive, aucun risque à déplorer qu’une soirée à ranger au rang des souvenirs approximatifs… ou bien la meilleure surprise de son XXIᵉ siècle, pour les rookie-girls.
Les femmes et le gaming = Quelques Chiffres.
Paradoxalement, l’année durant laquelle les femmes ont été presque aussi nombreuses que les hommes, date d’y il a quelque temps, et bien que cela soit surprenant, on voit qu’en 2012, les filles représentaient 47 % des gameuses, et qu’elles étaient 48 % en 2014. Depuis, les dames sont 41 % à s’adonner au gaming.
Les introverties sont certainement sur représentées au sein de cette communauté, dont les professionnelles du “online gaming” ne sont pas en reste : elles gagnent leurs vies tout à fait confortablement et sont des influenceuses incontournables. Majorie Kasumi Chan Bartell est ingénieure. Cette jeune femme brillante est une des plus illustres gameuses à l’échelle internationale, elle est une compétitrice hors classe, et à l’instar des échecs, Marjorie Bartell s’est illustrée en gagnant un tournoi, lui ayant rapporté plus de 50,000 dollars. À méditer pour les introverties manquant de vocation carriériste, cela peut représenter une alternative, non sans fantaisie.
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Le cerveau des femmes les protège de la dépendance.
Une étude récente a confirmé par imagerie médicale observant un panel de 60 hommes contre 40 femmes, que les zones corruptibles indiquant une fragilité du point de vue des compulsions, étaient significativement plus actives chez les hommes, prédisant une sensibilité addictive par genre.
Cette étude permet de se rassurer quant à la crainte naturelle de se retrouver piégée au sien d’une vie parallèle, aux problèmes se résolvant à coup de baguette magique. C’est l’unique frein à l’utilisation trop régulière des jeux de rôle, lors d’épisodes de vie complexes, servant d’échappatoire et rassurant, puisque l’on sait c’est le jeu «The Sims 3 » (2018) qui a réalisé le plus large volume de ventes, assez loin devant les autres, révélant peut-être qu’un alter virtuel vit une existence plus proche d’attentes déçues. Qui n’en a pas ?
Le gaming stimule les cognitions.
Une méta analyse et des études font état d’une prédominante capacité d’apprentissage chez les utilisateurs de jeux vidéos : les fonctions exécutives sont favorisées ainsi que l’attention, on sait que les individus TDAH – dont le circuit de récompense est quelquefois verrouillé – sont des utilisateurs assidus du gaming en ligne, et que comme une évidence, aucun trouble attentionnel n’est à déplorer quand ils jouent. À l’imagerie, on a pu constater que l’hippocampe, zone permettant la mémorisation notamment des apprentissages, est sur sollicitée confirmant que les gamers sont de meilleurs anticipateurs probabilistes que les non-adeptes.
Concernant les femmes introverties, qui sont aussi pragmatiques que réservées, lorsque l’on joue en ligne, on stimule son cerveau, les zones que nous connaissons bien ici chez les introvertis, comme le cortex-préfrontal et le système limbique, sont aussi favorablement usitées, c’est de ce fait en compagnie de quelques points d’avance que les filles introspectives peuvent s’essayer au gaming.
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Le gaming est un récent liant social.
Concernant les femmes introverties isolées, le gaming en ligne est un vrai moyen de tisser des liens, purement conjoncturels, certes, néanmoins très humains, desquels on sait que de belles amitiés peuvent aboutir. Rejoindre un groupe de joueurs en ligne sur un serveur collectif est très simple et de nombreux médias sociaux en font la promotion, toutefois il faut prendre le temps d’entrainer son cerveau un peu en solitaire sur une plateforme, afin d’acquérir un peu de vocabulaire et quelques réflexes pour se glisser dans le sérail fermé des initiés en ligne.
Les femmes introverties doivent simplement faire attention à leur identité, de se méfier des harceleurs trop nombreux en ligne, et de ne pas mélanger virtuel et réel. C’est l’unique bémol, à cette mini astuce permettant de se prémunir des inclinations neurodégénératives tout en s’amusant. Un esprit bien entrainé est un cerveau vieillissant lentement, et une femme introvertie qui s’amuse contribue ainsi à son équilibre psychique et cognitif, à condition de se préserver de la dépendance aux jeux. Métamorphosons-nous en vengeuse d’élite invincible, ou bien en mutante exploratrice. Pourquoi se priver sous prétexte d’idées reçues sur les gamers ?
TheIntrovertSinger
Enhancing cognition with video games: a multiple game training study : Adam C Oei, Michael D Patterson
Meta-analysis of action video game impact on perceptual, attentional, and cognitive skills. : Bediou B, Adams DM, Mayer RE, Tipton E, Green CS, Bavelier D.Psychol Bull. 2018 Jan;144(1):77-110. doi: 10.1037/bul0000130. Epub 2017 Nov 27.PMID: 29172564
Gender-related differences in neural responses to gaming cues before and after gaming: implications for gender-specific vulnerabilities to Internet gaming disorder : Guangheng Dong, Lingxiao Wang, Xiaoxia Du, Marc N Potenza
Videogamers Not Lonely Introverts; More Valuable Consumers than Non-Gamers : marketingcharts.com
Games people play: How video games improve probabilistic learning : Sabrina Schenk, Robert K Lech, Boris Suchan
Effects of computer gaming on cognition, brain structure, and function: a critical reflection on existing literature : Simone Kühn, Jürgen Gallinat, Anna Mascherek
Top 20 Richest Female Gamers in Esports : gamedesigning.org
ADHD and Video Games: Is There a Link ? : webmd.com
