Les dilemmes des victimes du confinement

Comment faire le bon choix en période de crise Covid-19 ?

Ce matin, combien d’entre nous doit décider du chemin à emprunter pour son avenir ? Trouver la bonne sortie de crise, et affronter nos épreuves, en faisant le bon choix. Ne pas commettre d’autres erreurs d’orientation, choisir d’investir confiance et énergie dans une voie praticable, et comment y avancer. Des divorces, du chômage, des accidents de vie, sont plus que jamais d’actualité, tous frappés par cette pandémie Covid 19, dont nous sommes les confinés.

Comment comprendre les mécanismes de nos prises de décision, quand on sait tout l’impact que peut avoir une erreur de jugement ? Sur ce qu’on ressent réellement, évidemment pas sur le choix de son mug pour son café matinal, bien que nous passions la majorité de notre journée, en bon juge de paix, à trancher sans qu’une conséquence majeure n’en soit conséquente. Qu’en est-il des choix cruciaux auxquels nous sommes confrontés, forcés à choisir sans voyante extra lucide pour nous éclairer ? Comment prenons-nous nos décisions ?

Vice ou vertu ?

Sommes-nous formés à peser le pour et le contre ? Avons-nous bien compris ce que signifie faire un choix ? Nous sommes forcés à choisir entre tristesse et colère, affrontement ou fuite, rire ou pleurer. Fort heureusement nos décisions ne sont pas toutes aussi énergivores au quotidien, prendre au hasard des vêtements ou les choisir longuement, opter pour une coiffure habituelle ou passer son temps à en changer, séduire sa voisine ou son voisin de palier, si on a la chance d’en avoir de jolis, ou de rester d’une froideur de marbre face aux tentations séductrices.

Nous n’avons jamais été formés à choisir.

Un processus complexe, faisant appel à nos milliards de neurones, génie issu d’une évolution extraordinaire, dont les parties de notre cerveau témoignent des étapes par couches successives, en millions d’années. Soyons donc sensibles à notre potentiel cérébral, et à ses capacités à fournir toutes sortes de raisonnements. Du plus simpliste, à la plus sophistiquée des productions intellectuelles. Nous collectons des millions de données, ennemies ou amies en termes de prise de décision, dont nos corps et esprits en font un travail de classement, constamment. Améliorer ses prises de décision en prenant conscience des enjeux d’une décision prise consciemment, reconnaitre son état émotionnel, ses désirs refoulés ou non, et ce qu’on veut vraiment.

Les 4 tempéraments de Platon.

Depuis la plus haute antiquité on cherche à comprendre, la façon dont chaque individu choisi de se positionner dans la cité, s’identifiant à son système de valeurs, et ainsi y contribuer socialement, afin d’y tenir son rôle propre. Ça a toujours été comme ça, sauf que nos éducateurs modernes omettent de nous signaler que chacun est un contributeur important, chaînon d’une chaine interdépendante. Dont aucun rôle n’est mineur. C’est ainsi que Platon détermine que nos talents s’expriment selon nos particularités et préférences très personnelles : les gardiens sont les conservateurs, les artisans sont les virtuoses, les philosophes les idéalistes, les scientifiques sont les rationnels. À partir de ces modèles sans cesse revisités à travers l’histoire et les travaux en psychologie comportementale, contemporains.

16 tonalités, des milliards de mélodies.

Il n’y aurait que 16 types de personnalités pour des milliards d’individus ? Non, simplement des caractéristiques que nous partageons tous, comme être droitier ou gaucher, cérébral ou manuel. Tous les gens porteurs d’yeux marron sont différents, bruns, blonds ou bossus. Personnalité signifie ‘organisation’ dans les préférences ou facilités à utiliser ses savoirs être et savoirs faire. On préfère sa main droite pour se tripoter les cheveux, ou refaire les peintures. Les fonctions cognitives sont nos préférences facilitant la tenue de sa fourchette par la main gauche, ou son pied droit pour taper dans un ballon. C’est identique pour les choix qu’on doit faire, et se connaître rend la vie nettement moins hasardeuse ou plus déterminée.

Les confinés au bord du précipice.

Le confinement contraint l’humanité à se comporter à la façon des introvertis, consommant moins, sortant moins, atteignant une satisfaction pleine dans la simplicité calme du quotidien, à l’aise dans leurs rôles de sages dans la cité. Les extravertis ont brillé, on les a vus tenir haut leurs status de figures héroïques sur tous les fronts, nourrissant (ou soignant) leurs pairs courageusement, enfin reconnus irremplaçables. Cette épreuve de masse a mis au centre la nécessité du besoin de l’autre. Faire équipe, unis de toutes nos forces complémentaires. Fini les clivages, place à la coopération.

À chacun sa ballade favorite.

Allons faire une promenade sur la façon dont nous employons nos préférences, quant à l’utilisation de nos savoirs. Nous savons nous brosser les dents, mais suivons-nous toujours les instructions de nos tuteurs, comme maman ou tata nous l’apprenait, ou faisons-nous à notre façon ? Préférons-nous manger des petits plats traditionnels ? Ou se concocter des menus façon macro-bio exotique ? Est-ce qu’on porte les costards-cravate ou un uniforme conforme, ou le jean troué, boucle d’oreille ? Stable ou perché ? Quelle réputation a-t-on au sein de ses cercles ? Plutôt terre à terre, ou au contraire un rêveur lunaire original ? En combinant ses fonctions préférées, on arrive à dresser un tableau ne définissant pas sa personnalité, mais la façon dont on chemine en soi, pour décider. On peut être un joyeux introverti pragmatique ou un triste extraverti stable. C’est beaucoup moins simple que ça.

Le MBTI® : Introversion ou extraversion : les extravertis sont attentifs au monde qui les entoure, les introvertis à leur monde intérieur. On a besoin de parler pour prendre la moindre décision, quand on est extraverti, parler avant d’agir, pour les introvertis c’est l’opposé, on va peser longuement la moindre décision. Qu’on soit introverti ou extraverti, c’est-à-dire si on a besoin de se retrouver seul pour fonctionner, ou fonctionnant en groupe pour les extravertis, la façon dont on perçoit le monde dépend de notre préférence dominante, selon 2 types : les sensoriels matérialistes ou des intuitifs abstraits.

Collecte des informations : Sensation ou Intuition.

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Trouver une justification : On cherche une explication. C’est la première différence. Nettement plus perceptible chez les enfants dont le masque social laisse entrevoir les facilités ou préférences très marquées. Si on est un pur matérialiste (Sensor) à on va prendre ses décisions en considérant les faits, on est concret, on est factuel, on est ancré dans présent en regardant ce qui a déjà fonctionné, les modèles sont importants. Le groupe Sensation en fonction dominante cherche à comprendre pour pouvoir se positionner dans n’importe quelle situation, les paramètres doivent être logiques. On passe aussi par le corps, le sport et le physique, on touche on mange, on interagit dans la matière.

Trouver une idée : on cherche une motivation. Les intuitifs sont beaucoup plus abstraits en pensée conceptuelle, ils sont perdus dans le concret. Tournés vers les possibles plutôt qu’un modèle existant, on cherche à innover, on engloutit des données pour en faire un concept inédit. Un regard décalé fait d’association d’idées, de puzzle qu’on assemble originalement. Anticipant, sans reproduire le droit d’aînesse. On est dans la remise en question, en passant de l’abstraction à l’idée. La vision de corrélations et d’enchevêtrements inconnus, trouver des réponses inattendues et insolites, sans précédent et visionnaires. Le corps et la matière sont nettement moins investis par les intuitifs que chez les ‘Sensor’, perçus comme moyens, nettement moins comme une fin.

Évaluer les informations : penseur ou émotionnel.

Ça passe par la tête : une pensée matérialiste séquencée. On envisage avec rationalité, factuellement sans affect. Obéissant à des principes objectifs et cartésiens, plutôt compétitifs, ou au moins animé par les défis. On évalue conventionnellement les données qu’on a collectées par notre fonction dominante. On lit les notices on suit les instructions, on applique des règles ordonnées. Cherchant le confort dans le pragmatisme, en se fiant aux expériences vécues.

Ça passe par le cœur : un émotionnel fonctionne aux sentiments. Leaders incontestés des affects. Quelles sont les conséquences affectives ou psychique de mon choix ? Si une décision apporte du soulagement, on en mesure son impact relationnel. On analyse les effets de ses actes en fonction du ses valeurs profondes, d’idéalisme essentialiste. On cherche à arranger, dans la souplesse et le respect, dans une démarche plus utopique que prosaïque. Les émotionnels fonctionnent en irréductibles idéalistes. On ne lit pas bien les notices, résolument tourné vers un avenir immatériel.

Prise de décision et action : percepteurs et jugeurs

Rebelle : les percepteurs, on les reconnaît à leurs tenues excentriques et peu conventionnelles. Ils privilégient plusieurs options pour conserver leur flexibilité. Rois de l’improvisation, il faut qu’il y ait du mouvement, on a besoin de spontanéité. On repousse les décisions, se soucier du temps n’est pas une priorité. On a besoin de s’amuser, s’adaptant facilement aux changements largement préférés. Ils recherchent la pression et les stimulations fortes, cherchant la nouveauté et l’expérimentant, sans conformisme. Très adaptable, leur liberté d’action est un besoin fondamental.

Rigide : Les jugeurs sont des planificateurs et organisent leur décision dans la stabilité. Privilégiant la sécurité et la consistance, on prévoit chaque étape pour se sentir à l’aise. Dans un environnement sobre, leur physionomie est élégante et conformiste, y compris dans leurs choix de vie. La fantaisie est maitrisée, on analyse et structure sont temps, ritualisé. Ce sont des individus planifiant presque tout, leurs choix vestimentaires se portent sur la discrétion classique. On est structuré à tendance analytique, consciencieux et finisseurs de tâches aux finitions perfectionnistes. La discipline et l’ordre font partie de leur quotidien, fiables, consistants et stables.

Se former à prendre la bonne décision.

Avec des combinaisons, dont certaines inattendues, comprendre la façon dont on prend une décision n’est pas aussi simple qu’on peut l’imaginer. Inutile de chercher une combinaison plus séduisante, on se voit sous un jour flatteur, empêchant de se comprendre pleinement. Prendre le pouvoir sur son destin en se connaissant à fond, identifier ses failles, ses faiblesses, mais surtout cultiver ses points forts. Il y a des types plus courants que les autres, ce n’est pas pour autant que les individus sont semblables. On sait simplement qu’on ne peut pas être percepteur et jugeur, mais un intuitif-jugeur est une sorte de contradiction, comme un penseur-percepteur est une combinaison détonante.

Un ‘sensation-percepteur’ plus orienté vers la diversité, qu’un penseur-jugeur, sélectif. Faire un test rapide sur internet ne sera pas assez précis, il faut au moins une bonne centaine de questions, pour faire le point sur ses fonctions cognitives. On répond souvent par ce qu’on désire. C’est le piège de ces tests. Choisir d’y répondre avec sa sincérité brutale et honnête. À faire à l’abri des regards, pour s’organiser une sortie de crise la tête haute. On a toujours le choix. La vie devant soi, y compris dans douleur. Retrouver un emploi, se former à un nouveau métier, quitter son foyer. L’aventure des confinés «Covid-19 – 2020 », est un millésime exceptionnel. Dont les plus grands crus prometteurs, oubliés dans leurs caves, sont en train de se décider à se laisser goûter.

TheIntrovertSinger

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