Introvertis : Les Offres d’Emplois Rebutantes

Pourquoi les introvertis sont-ils réticents à se lancer dans un processus de recrutement ?

Le recrutement est une activité emblématique et les recruteurs sont formés à cet exercice, simplement l’on se demande si la cohérence fait partie du cahier des charges, lors de la rédaction des annonces d’emplois. D’où la réserve des introvertis vis-à-vis de ces dernières. Explication.

L’introversion méconnue des recruteurs ?

On doit atténuer son tempérament introverti si l’on souhaite être recruté. C’est la triste vérité. L’on ne sait pas si un grand nombre des personnels en ressources humaines disposent de l’expertise nécessaire à l’outil MBTI® en France. Les métiers associés à l’introversion sont trop souvent essentiellement analytiques.

Jusque-là tout va bien, sauf que tous les introvertis ne cherchent pas à évoluer dans des sphères administratives ou des technologies de l’information.

Trouver une filière et une spécialité

Ingénieur spécialiste ou chercheur, sont évidemment des orientations simples et évidentes pour les introvertis St et Nt. Certains Feelers aussi excellent en logique mathématique, toutefois cela reste tout de même des particularités.

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Les femmes et hommes introvertis St et Nt ne sont également pas forcément attirés par les sciences ou bien par les technologies, et l’on est face au dilemme des tempéraments introspectifs. Soumis pareillement aux mêmes impératifs que les autres : des factures à régler et un réfrigérateur à remplir. Tous les jours.

Des annonces fortuitement contradictoires 

Même pour un poste de développeur informatique, c’est-à-dire un individu dont la compétence centrale est axée sur le procédé. Pourtant, l’on exige toujours d’autres compétences : qualité et aisance en quoi ? Relationnelles.

En quoi un profil ‘tech’ a-t-il besoin de savoir faire des courbettes en salle de réunion ? La contradiction est patente d’autant que l’injonction faite aux introvertis en réalité, est de masquer leur divergence, pour correspondre à un profil imprécis sur le plan sémantique.

Le leadership introverti est pourtant meilleur selon une étude de Harvard Business

En effet, les leaders introvertis, et il est question de PDG de très grandes entreprises, font montre de meilleures capacités en communication, en management et évidemment en matière décisionnaire, ainsi qu’en prise de risque.

L’on demande à un profil analytique d’incarner un leadership de façade et antagoniste. Quand en réalité l’introverti n’a pas développé de la même manière ses outils de communication.

Les introvertis employant Te ne sont pas Ti

Les introvertis qui transmettent le plus naturellement sont ceux employant leurs aptitudes en matière de pensée de manière extravertie, Te.

Les Istj et les Intj sont d’excellents communicateurs, ils savent s’exprimer avec énormément de facilité, tant à l’oral qu’à l’écrit, et sont indubitablement synthétiques et objectifs, ainsi que tout à fait fiables.

Les introvertis employant la fonction T mais introspectivement

Ils communiquent nettement moins commodément. Par ailleurs ils font de fantastiques analystes catégoriquement moins constitués pour l’argumentation. C’est en cela que le MBTI® est un outil facilitateur.

À Lire : Les introvertis passent-ils à côté de la vie ?

Non pas pour se faire connaître sur les réseaux sociaux en l’employant comme une distraction, simplement comme un outil performant offrant d’attribuer le bon poste à la bonne fonction cognitive.

Certains recruteurs maîtrisent cet outil déontologiquement, supportant une assignation favorable à toutes les parties engagées dans le processus d’embauche.

Des offres d’emplois contradictoires ?

Beaucoup d’Intp et Istp excellent dans le développement informatique, dans les métiers techniques, voire à risques. Ce sont des analyseurs pugnaces ou bien des investigateurs éprouvés.

Comprendre que l’on ne peut pas prédire les choix de vie d’un type de personnalité, uniquement les aptitudes cognitives ayant une indication envers l’emploi visé.

Les Isfj et Isfp ainsi que les Infp et Infj, sont des profils que l’on retrouve évidemment dans les métiers techniques, toutefois, l’attirance naturelle des profils émotionnels va vers les professions du conseil ou bien créatifs. Les exceptions font la règle, assurément.

La prise de responsabilité chez l’introverti

Distinctement plus agile chez les introvertis possédant la pensée extravertie immanquablement ; quant à l’innovation, l’on sait que les alliances se font entre introvertis complémentaires. C’est le secret.

Les recruteurs savent que tous les profils sont essentiels, et que sur certaines fonctions, trop d’extraversion peut nuire, comme pour d’autres fonctions, l’extraversion semble être davantage recommandée. Sauf que le monde de l’entreprenariat nous démontre le contraire.

Les plus grands leaders des entreprises les plus compétitives au monde sont introvertis

Tous. Des start-ups aux billionnaires de L’IT, rien ne peut contredire le fait que tous les nouveaux chefs d’empires mondialistes sont introvertis. Leurs collaborateurs aussi.

Les compétences recherchées par de nombreuses entreprises encore aujourd’hui, sont toutes liées à l’introversion.

Cependant, persiste le twist désagréable, insinuant à l’introverti qu’il va falloir se costumer autrement, en contraction avec son identité : que sa voix, son langage corporel et sa posture devront être ajustés.

Et pendant longtemps. Au moins le temps de faire ses preuves, en jouant un rôle. Cela est dommageable pour tous.

Les recrutements s’humanisent, néanmoins il reste à faire un travail de pédagogie

Bien que les grands noms de l’informatique se promènent en jean/vieux tee shirt et mal rasés, on oblige encore et toujours certains – et l’on peut penser à tous les profils geeks introvertis, qu’ils soient Feelers ou Thinkers – à se revêtir d’une armure parodique.

Se soumettant ainsi à des décisions partiales de supérieurs souvent moins compétents qu’eux, administrant les ressources humaines à leurs dispositions sans passion, gâchant ainsi des prédispositions encadrées approximativement.

L’ambition jouerait collectif ?

C’est l’une des grandes contradictions que l’on relève dans les annonces offrant des opportunités de carrière : on cherche des ambitieux collégiaux, et l’on fait coexister des contre-sens, certes jolis à la première lecture, laissant toutefois un arrière-goût malaisant.

Un informaticien au sens relationnel aiguisé ? Un analyste serviable ? Un vendeur philanthrope ? Qui sont ces gens qui proposent des emplois en ayant si peu conscience des antinomies implicites contenues dans leurs offres ?

Oxymores : un commercial tatillon, un logicien fédérateur, une logisticienne obligeante

Combien d’anomalies relevées à la lecture de ses annonces pour l’emploi ? Un rédacteur d’offre soumis à un lexique restreint à des expressions répétitives et psychotropes. Insinuant qu’un leader charismatique et unificateur doit être maniable et philanthrope, et qu’un programmeur de génie doit cultiver un sens aigu relationnel…

Deux ou trois annonces cohérentes, pas plus

Une annonce portant sur le métier d’archiviste, auquel on n’invite pas à faire la chenille tous les matins avec la patronne : une demande de rigueur unique, ainsi que les compétences requises dans le champ d’activité en question.

Les start-ups non plus ne réclament pas (trop) de délires, il est question de capacités analytiques, de confidentialité et d’objectivité, ainsi que des aptitudes décisionnaires.

Un chasseur serviable, une ambitieuse rassurante, un coéquipier autosuffisant

Des commerciaux arrivistes et collectivistes, des team players individualistes, des collaborateurs fidèles pourtant arrivistes. On nage en pleine dissonance cognitive, et l’on mue le recrutement en parodie ou en leurre, un jeu de dupe entre des individus, qui ne le sont pas du tout.

Le positivisme toxique et les injonctions contradictoires de ces annonces, font fuir les candidats au potentiel élevé, qui de ce fait, termine leur parcours en créant leur structure entrepreneuriale.

À Lire : Humeur : Pourquoi la vérité nous dérange-t-elle ?

Reste à espérer que ces patrons de demain brisent la dynamique narcissique des recrutements, en collaborant sincèrement avec les aptitudes réelles des personnalités en compagnie desquelles ils choisiront de travailler. Sans formatage.

TheIntrovertSinger

Introverts are more likely to be successful CEOs study claims : independent.co.uk

What Sets Successful CEOs Apart : Harvard Business Review

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