Est-ce que mon alimentation affecte ma santé mentale ?

Qu’est-ce que je peux manger pour me sentir bien quand je suis enfermé ?

Oui tout à fait, et c’est même une réalité scientifique. Dame Science nous donne quelques pistes à envisager. Parce que toutes les réponses que nous cherchons se trouvent peut-être dans notre frigo. Nos estomacs ! Pas de discours rabat-joie ni de compteurs (conteurs) de calories. De nombreuses études sont disponibles, prouvant qu’on peut perdre la tête, en mangeant n’importe quoi. Littéralement. Même les maladies neurodégénératives, sont préventivement ciblées, par la mise en place de petits aménagements accessibles, simples et faciles.

Les indicateurs aux rouges

Il est évident que la sortie de confinement n’est pas d’actualité. Nous avons certainement ouvert la boite de pandore avec Covid-19. Cette pandémie change significativement l’ordre des choses. Tous nos problèmes viennent de la réalité de nos modes de vie. Poussés collectivement à repenser nos choix. C’est un cas de force majeure. Nous consommons mal, et trop. Mal parce que nous ne soutenons pas notre agriculture. Trop, parce que l’alimentation industrielle, est principalement composée d’additifs addictifs. Du poison.

Une solution simple à nos détresses mentales

Qu’on peut tout à fait imputer à de mauvais choix alimentaires. On évoque beaucoup notre santé psychique. Pensant qu’il suffit de prendre conscience de nos conditionnements passés, pour résoudre nos souffrances. Si on se posait d’autres questions, encore plus fondamentales ? Se peut-il que notre assiette soit aussi toxique que nos pensées ? Plus nocive que les circonstances de notre vie ? Peut-on envisager que nos habitudes alimentaires affectent notre humeur ? Notre cerveau a-t-il besoin de nutriments spécifiques pour fonctionner ? La réponse est oui. La dépression se soigne aussi par l’assiette. On peut s’en protéger en adoptant quelques gestes au quotidien.

Un problème de santé publique

Je viens de passer une nuit presque blanche à regarder des documentaires sur l’obésité (Il y avait du bruit cette nuit dehors). 15% (6,9 millions) d’obèses en France. 55 000 décès par an. J’ai été touchée par la vérité cachée sous la honte : l’obésité est une maladie génétique, rien d’autre. Les personnes obèses sont atteintes d’un trouble de la régulation de l’appétit. Comme d’autres sont malades alcooliques. Nous sommes porteurs de marqueurs génétiques, prédisposant nos comportements. Il y avait de nombreux introvertis dans ces documentaires. Le surpoids (32% des Français) en revanche est nettement plus facile à gérer. Pas de grossophobie ! La santé avant tout. Thème central aujourd’hui, en période d’assignation à résidence. De sédentarité forcée. Durant cette parenthèse exceptionnelle, de confinement anxieux, nous devons commencer à contre-attaquer ce fléau multifactoriel. Car nous allons entamer le second round de notre combat, contre la Covid, Sars Cov-2. Une guerre que nous devons mener sur tous les plans. Celui de la santé en premier.

Notre santé avant tout

Sans obsession ni rigidité, ça rend malheureux. C’est un symptôme de troubles du comportement alimentaire. Comme l’orthorexie ou l’anorexie mentale. La potomanie aussi. On n’a pas besoin de se noyer dans des litres d’eau par jour, ça peut même entrainer des déséquilibres graves. Rester modéré, mais conscient que pendant la pandémie Covid-19, on a aussi un gros souci nutritionnel. Parce que pour beaucoup, les dépenses physiques sont moindres. Il faut aussi penser à un budget énergétique ET financier. Réalités prosaïques incontournables. Faire un point solidaire sur le plan alimentaire, peut tout à fait aider le collectif tiers confiné. Passer au cap supérieur, durant cette aventure commune presque irréelle.

Le tiers confiné malade

Notre corps menacé par une pneumonie versatile. Dont l’âme dépérit d’enfermement. Une méta-analyse démontre qu’un panier de fruits et de légumes par jour, change totalement la santé psychique. Celles et ceux souffrant d’angoisses, et de sautes d’humeur… Compréhensible par les temps qui courent. La malbouffe, junkfood, ou approximative-food, en sont une des raisons cachées. Quelques modestes articles sur ce site, portent sur l’acceptation de notre nouvelle réalité. L’assiette du tiers confiné devrait comporter : “Du bon, du sain, du solidaire”. Nous n’avons pas le choix.

Une vraie crise de conscience

Pas de généralisation, manger est une affaire individuelle. Je n’écoute pas les moralisateurs hygiénistes, comme tout un chacun. Je ne consomme pas de produits animaux par choix. Exclusivement sans étiquette, j’y tiens. On sait que les diètes végétariennes et végétaliennes peuvent résoudre des troubles, liés à l’obésité. Tout le monde ne peut pas. Nous mangeons trop de viande, souvent de la viande importée et douteuse. On constate aujourd’hui les limites de notre train de vie globalisé, mondialisé. Nous avons touché le fond. Les chaines de fastfood nous empoisonnent impunément. Comme des dealers. Difficile de ne pas replonger quand on y a touché.

La psychiatrie nutritionnelle, une nouvelle discipline

Ce qui est sympathique avec l’assiette, c’est qu’il n’y a pas de complot Big Pharma. Ou de soupçon de conflit d’intérêts, dans les recommandations des chercheurs en santé mentale. La jeunesse, est plus que jamais touchée par les effets de l’industrialisation alimentaire. On travaille déjà depuis longtemps sur les TDAH, avec des pistes de soins par l’alimentation, et sur d’autres pathologies mentales. Ce sont les prémices d’une révolution, dont le terme du cycle, permet de prendre conscience que notre cerveau a besoin de bonnes choses. Sinon, ça dérape. Se supplémenter urgemment durant le confinement Covid-19. En vitamine D pour le squelette. Lutte contre la dépression, pour les habitants des villes tempérées. Les apprentissages facilités des enfants. Aussi l’humeur parentale homogénéisée. La vitamine B12, agit sur la santé mentale significativement. C’est la B9, antidépresseur naturel, agissant directement sur notre cerveau. Ces folates qu’on trouve dans les légumes à feuilles, verts foncés, les lentilles, les légumineuses, si on reste chez les végétaux protecteurs.

Cerveau, intestin et confinement

Le sucre excite, empêchant la concentration, et rend l’irritable. La majorité de ce que nous consommons en supermarché, bien pratique et joli dans leurs emballages, est en réalité des stimulants anxiogènes. Améliorer son sommeil, son humeur, et sa vitalité. Son système digestif, deuxième cerveau au 200 millions de neurones, source de troubles psychiques. On se réveille les idées claires, sans douleur, quand on consomme en majorité des fruits et des légumes. Les diètes Dash Mind méditerranéen, aux E.-U., est une alternative pour prendre soin de son cerveau. Oui, il faut exclure certains aliments. Tout changement, on le sait implique une résistance. Pourtant cerveau bien nourri, change la vie.

TheIntrovertSinger

Le régime DASH réduirait les risque de dépression : Medscape

Tout savoir sur le régime Dash : Topsanté

Véganisme Végétarisme méta analyse : Healthline

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