20 Signes Qu’Un Introverti Évite Qu’On le Touche

Quels sont les indices indiquant qu’un discret devrait être abordé précautionneusement ?

À l’instar des États-Unis, le hugging est en train de devenir une règle à laquelle certains d’entre les introvertis ne peuvent pas s’acclimater sans mettre en cause une part d’équilibre, mentale et physique. Découvrons ces discrets pas tout à fait comme les autres.

Haptophobie, aphéphobie, aphenphosmophobie et laxophobie

Ce sont des synonymes, décrivant la pathologie associée à une crainte morbide de la contrainte au toucher : au-delà de 6 mois d’évitements compulsifs, conséquents à la peur panique du contact physique, on se trouve dans la catégorie des phobies prise en charge par des professionnels de la santé mentale. On est malade et l’on devrait être soigné.

Hyperesthésie, chez les atypiques

Un thème peu abordé pourtant courant dans le quotidien de nombreux divergents cognitifs : un toucher particulièrement sensitif, parfois douloureux, comme de nombreuses études dont les chercheurs évoquent les contraintes vécues par les autistes et surdoués.

Maigre, anxieux et hypersensible

Une étude publiée par le Journal of Neurosciences in Rural Practice , compare l’hypersensibilité de certains animaux, partagés par les traits neurobiologiques de certains humains : la créativité, l’inventivité, l’imagination, la maigreur (ectomorphisme), et l’hypersensibilité.

En effet, certains individus non-hominidés observent des compensations en milieux hostiles, analogues à l’humain appartenant au type introverti, anxieux, maigre et ultra sensitif.

Le modèle des Big 5 associe l’anxiété au névrosisme et à l’introversion, par opposition à l’agréabilité ou à l’extraversion. Les introvertis sont en effet associés au névrosisme et largement à la conscienciosité.

Et l’ocytocine dans tout ça ?

Un introverti inhibé au toucher serait-il concerné par un défaut d’attachement ? Ou bien porteur d’une amygdale régulée diversement, comme de nombreux articles disponibles sur ce site l’évoquent ?

En Roumanie post-Ceaușescu, des chercheurs ont constaté sur un panel de 136 enfants institutionnalisés en très bas âges, ayant manqué de soins, que leurs attachements étaient marqués de désorganisation : ces jeunes enfants ne localisaient pas de différence entre une accointance, et leur désormais mère d’adoption.

L’amygdale en dispute ?

L’ocytocine évoquée, néanmoins encore l’amygdale (et l’hippocampe), sont mises en cause par imagerie, ne différenciant pas l’attachement filial d’une relation éloignée.

Un introverti dont on connaît la part héritée de sa chimie atypique, ainsi héréditaire, relatif au circuit de récompense et évidemment, la régulation d’une amygdale alarmée.

À Lire : Le Perfectionnisme Des Introvertis : Un remède ?

Ces débuts d’explications que la recherche permet de pointer timidement, proposent de comprendre pourquoi certains introvertis sont plus indisposés que la moyenne, exposés au versant charnel de l’expérience humaine.

20 signes que l’introverti est indisposé quand on le touche

1 Éviter les gens = Confort

Pas une haine ordinaire mal régulée et projective. Un introverti est réellement gêné par les stimuli des compagnies invitant inévitablement aux effusions, de modérées à fortes, dont le discret anticipe les désagréments en feintant.

2 Ignorer les mains à serrer = Diplomatie

Feindre de ne pas avoir le temps, un signe de la main à la va-vite… les astuces sont nombreuses pour ne pas serrer une main moite rebutante ou trop ferme, ou encore pour certaines introverties, trop appuyée.

Une main suante évoque un lent processus d’écœurement, dont sortir prend du temps et de l’énergie.

3 Se prémunir des touchés accidentels = Contournement

En soi, une épaule frôlant un discret en hiver passe encore, malheureusement les bras dénudés quelquefois moites, évoque un frisson d’horreur qu’un introverti fait tout pour éviter.

Un supermarché saturé, des arrières grand-tantes et oncles pénibles et collants, ou bien un bus bondé à l’heure de pointe.

Un vrai film d’épouvante pour l’introverti réservé.

4 Tête et cheveux = Hyper perméabilité

Le salon de coiffure est un calvaire évité soigneusement, et les douleurs au cuir chevelu, monnaie courante. Les introverties savent que porter une queue de cheval une journée fait souffrir plusieurs jours, et qu’un petit discret hurle à la vue d’un peigne ou d’une brosse à cheveux.

N’évoquons pas les parades amoureuses, dont le malaxage capillaire condamne l’introverti au questionnement farouche.

5 Partager un lit = Névralgie

Tous les introvertis ne souffrent pas de ce problème. Cependant, l’intimité demeure une série de promiscuités, exigeant une grande proximité psychique, envers les introvertis présentant une grande sensibilité ou hyperesthésiques.

Odorat, vue, goût, ouïe, toucher : des stimuli que certains discrets restreignent.

6 Enfance forcée = Amende éternelle

Si l’introverti a dû endurer un ou plusieurs épisodes de contraintes physiques, il est évident que des résidus réactionnels jonchent le parcours du discret. De nombreux introvertis ont subi des agressions, perçues ou effectives, peu importe.

À Lire : Les 20 Emplois à Éviter Par les Introvertis et Anxieux

Un climat familial trop envahissant ou au contraire, parfaitement glacial – chez l’introverti – les conséquences sont particulièrement désastreuses.

7 Embrasser des joues ou ailleurs = Adversité

Se rappeler en frissonnant une étreinte humide avec effroi, y compris en situation banale, laissant à l’introverti peu d’allant à y retomber.

Un discret a forcément été atteint par une promiscuité dérangeante, aboutissant à des détours réactionnels. Inévitables.

8 Embrasser ses parents = Fuite en avant

Tous les introvertis ne sont pas concernés.

Embrasser ses parents n’est pas naturel pour de nombreux introvertis, quelle qu’en soit la cause, toucher un ascendant ou un proche, est une racine de malaise profond.

9 Observer une peau = Déplaisant

L’aspect d’une peau est aussi rebutant pour certains discrets, un détail pas si anodin, notamment au quotidien.

Les peaux s’étalant – bien que retouchées l’exposition des chairs devenue usuelle, génère un embarras plus ou moins prononcé chez les ultras sensibles.

Épisodiquement incompréhensible.

10 Les baisers intimes = Hésitation

Toutes les étreintes ne se valent pas, certaines émeuvent ou repoussent, selon le degré émotionnel que l’on y associe.

Certains baisers consentis virent au cauchemar, aboutissant à des regrets, pour certains introvertis, filant à l’anglaise à la moindre occasion. Ou pas.

11 Les chambres ou lits à part = Nostalgie

Les couples d’antan, bienheureux dans leurs lits jumeaux, vêtus de pyjamas chics, lisant à l’unisson amoureusement, chacun dans ses draps douillets.

Une mélancolie douloureuse pour les discrets qui ne trouvent pas chaussure à leur pied, sentimentalement.

12 CDI = Célibataire à Durée Indéterminée

Un état difficile à dépasser par de nombreux discrets, sanctionnés par leurs hésitations à se laisser toucher.

Quant à la séduction, les introvertis concernés doivent dépasser de nombreux freins, afin d’envisager simplement de distancer un premier cap.

13 Chaud et Froid = Hypersensibilité

Le toucher concerne évidemment les sensibilités climatiques. Ainsi que les contacts avec l’eau, les hyposensibilités ou hypersensibilités sont fréquentes chez les neurodivergents. On sait que les surdoués et les autistes partagent cette particularité et faire le lien n’est pas incongru, quelques études évoquent déjà cette éventualité.

Plus de 80 % des surdoués sont introvertis, et l’autisme est évidemment associé à l’hyperesthésie ainsi qu’à l’introversion, y compris chez les autistes expansifs.

14 Ne pas aimer les gens = Élire les animaux, les végétaux ou les Lego

Un indicateur que l’on est introverti et que l’on souffre d’une gêne aux stimuli, demeure que l’on cultive des préférences nettes hors humanité.

Des espèces végétales ou minérales, l’informatique, la littérature ou la philosophie, en résumé : si l’on préfère ses Lego ou livres à une étreinte, il se peut que l’on y soit simplement ultra sensible.

15 Porter des gants tout le temps = Défendre

Un marqueur d’une délicatesse cutanée, le port de gants systématique : se couvrir le derme indique que l’on éprouve une difficulté à laisser des sollicitations indisposer une aisance sensitive.

Si l’introverti ressent le besoin de se protéger les mains, cela indique qu’il existe une agression.

17 Porter des mules avec chaussettes… En été

Marcher pied-nus : sur la même lignée que les sensibilités aux touchés humains, une peau, y compris celle des pieds dénudés, provoque un malaise, plus ou moins marqué chez certains introvertis particulièrement sensibles.

Une paire de chaussettes, dans ses nu-pieds, ou bien chez soi, quelle que soit la température.

18 Troubles digestifs et dermatologiques = Ultrasensibilité

Une alimentation choisie soigneusement, des textures plus ou moins agréables ou au contraire, particulièrement rédhibitoires, ainsi que des réactions cutanées aux lessives, et à certaines matières et tissus.

Une peau hyper réactive, un système digestif exigeant et capricieux. Des indices indiquant qu’un introverti est concerné.

19 Choix des vêtements = Inconfort intime

Un toucher permanent, celui que l’on endure quelquefois lorsque l’on n’a pas choisi une matière adaptée à ses limites sensorielles.

À Lire : Le Corps et La Sensualité des Introvertis

Une étiquette insupportable, des vêtements trop neufs, des draps irritants. Certaines introverties ne peuvent pas supporter les sous-vêtements dans des matières trop synthétiques, importables.

20 Évincer des aliments =

« Sélectivisme alimentaire »

Qu’il s’agisse de consistances, comme pour certains légumes ou produits carnés, ou encore quelques mélanges, repoussants à la vue, mais aussi à la consommation.

Un introverti sensible au toucher, l’est aux odeurs, aux sensations procurées parfois par des cuissons inconfortables.

Quelquefois un introverti aspire uniquement à savoir vivre par-delà les limites de la matière.

TheIntrovertSinger

Treatments for touch hypersensitivity explored in new research : Harvard Gazette

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Why Some People Hate Being Hugged, According to Science : Time.com

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