👎🏼15 Façons d’Irriter l’Introverti

On n’est jamais mieux servi que par soi-même : éviter ces 15+ pièges en les nommant soutient le quotidien de l’introverti

Un billet d’humeur allégeant les consciences en une lecture purement dilettante. On démarre en trombe une revue consacrée aux nerfs des introvertis soumis à rude épreuve alors que ces derniers affrontent l’imbécillité et la lacune humaine, endurées trop fréquemment pour ne pas en disséquer les dynamiques. Voici donc un florilège dont on se passerait aisément, lequel portant sur la goutte débordant le vase, chez nous les introvertis. Exclusif.

L’introversion est unique et plurielle

Il est probable que ce billet de blogue s’adresse davantage aux introvertis Penseurs, puisque la quête d’harmonie relationnelle les indiffère poliment : disons que les introvertis ST et NT selon le MBTI® sont peu attentifs quant à l’emballage d’une sentence. Leur manière de penser amplement partagée, ces introvertis que l’on nomme de ce fait : ISTP (mes préférés), ISTJ (fiables), INTP (brillants) et les INTJ (circonspects) font peu de cas de la diplomatie. Bien que chacun à leur façon, subsistent et ressentent comme tout un chacun, leurs biais cognitifs emploient par préférence une procédure méthodique, quelle qu’elle soit. Or, selon l’évidente disparité en la matière et chaque introverti étant qui il est, il se peut justement que les Feelers soient effectivement moins concernés et peu intrigués par cet ultime édito émérite.

À regarder : Une comédie réjouissante, Romance de Bureau (Служебный роман, 1977) : Un INTP chagrine sa patronne INTJ

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« La vie (n’) est (pas) un long fleuve tranquille »

Quiconque a vu ce film en rit encore, je recommande aux lecteurs spécialement non francophones de jeter une oreille et un œil à ce film aux dimensions originales dont l’intrigue hilarante filmée par Étienne Chatiliez à un rythme laissant peu de répit dopaminergique/ocytocinergique, incite à l’esclaffement sincère et sain. Passé ce prologue rétro – ce film de 1988 date d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaîtr🎵eu – l’introverti passe une part de son existence à essuyer les plâtres en échanges vains en compagnie d’individus au fonctionnement aléatoirement assimilable. Ces êtres qui disposent pourtant d’un patrimoine génétique similaire, pointent une incapacité à intégrer des éléments pragmatiques à leurs communications. Ces personnalités manquant d’intégrité, au grand regret de nombreux introvertis davantage structurés psychiquement, lèguent à ces derniers des indispositions pérennes. On ne peut pas, si on est un tant soit peu salubre d’esprit, intégrer une expérience médiocre et chercher à revivre la même situation (sauf si on appartient à un type masochiste, rare chez les introvertis concernés par cet éditorial, les montagnes russes passionnelles faisant peu l’unanimité chez les 4 types précités).

Un tempérament antique ?

On peut ainsi oser évoquer l’aspect politicien de l’hominidé antique, dont la grande force issue de ses capacités de raisonnement ont pris leurs origines largement documentées durant la Grèce antique, laquelle démocratie dont on rappelle la définition, Dêmos signifiant peuple et Kratein, pouvoir, évoquant l’autorité populaire que l’on reconnaît au sein de certaines constitutions : quant à la France (Constitution du 4 octobre 1958), le terme exact semble ne pas y avoir été inscrit avant 2008, il faudrait re-vérifier. L’animal humain éminemment politique agit en fonction d’un prisme construit singulièrement et collectivement, se transposant en des préférences individuelles : d’aucuns sont volubiles, d’autres peu, ou encore certains imposent de vider leurs trop pleins dès qu’ils en ont l’opportunité.

L’humain moderne indolent, individualiste et dépolitisé

Les introvertis appartenant à la seconde catégorie plus réservée – les vrais introvertis du moins – ont autant droit que les autres à l’équité et l’égalité de traitement et ainsi, que leur nature soit respectée, pourtant on ne peut que déplorer l’absence totale de conscience en matière de psychologie basale. Effectivement, on impose trop fréquemment aux introvertis des stimuli lesquels aboutissent à une lente et sure retraite que l’introverti ne choisit pas : le discret s’éloigne parce que son tempérament est irrespectueusement perçu et sa personnalité méjugée. Durant l’antiquité, les introvertis vivaient un apogée, la pensée est désormais une entrave à l’intégration au sein d’une masse uniforme, monochrome, normopensante, simpliste et instinctive. Il suffit de comptabiliser la popularité d’un média quelconque pour en saisir l’ampleur, car éclairer est démodé : un “buzz” suffit à coloniser l’attention populaire. Que les apôtres des temps présents forment un méaculpa, revoici que les introvertis aux pouvoirs multiples inusités décomptent leurs embarras quotidiens.

Les 15 pires (des pires) agacements imposés à l’introverti

1 Les invasions verbales

Une première place méritée au palmarès des irritations introverties endurées continuellement : et si les discours étaient édifiants, aucun introverti aviserait à y redire, le problème réside dans la qualité des propos creux légitimant une agression verbale, dont le taux de pénétration est extrêmement élevé. On sait que les introvertis sont continuellement sensitifs et que leur système nerveux les contraint à demeurer stables, en particulier les introvertis concernés de près par l’aspect intrusif des interactions sociales, communément.

2 Les allusions oratoires (ou non)

Encore une singularité partagée par de nombreux introvertis appartenant au groupe des penseurs, lesquelles dites insinuations laissent perplexes des discrets peu friands de rébus relationnels. Les devins classés au rang de charlatans, ces introvertis perdent une énergie psychique corrompant une psyché conçue pour résoudre de véritables concordances, sans élucubrations funestes. Une perte de temps que ces introvertis déductifs évitent en laissant percevoir clairement leur mécontentement, récoltant ainsi une réputation indue de personnalité dite difficile, un comble. Un monde à l’envers qui n’a pas fini d’irriter un pan conséquent de l’humanité.

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3 Les sollicitations envahissantes

La récurrence est traditionnelle dorénavant : on reçoit des courriels, des SMS, des appels téléphoniques et des publicités de soi-disant proches qui n’ont de cesse d’interférer, puisque leur énergie et raison d’être provient de l’attention glanée, piteusement accablés amputés de cette dernière. L’introverti en son âme paisible retirée reste bousculé au quotidien par des demandes plus ou moins explicites émanant de sources à la légitimité confuse. On vit une époque formidable selon laquelle l’intimité demeure une souvenance reculée, ardemment espérée pour nombre d’entre les véritables introspectifs.

4 Les ingérences intempestives

On fait irruption avant l’heure dite ? Ou bien sans prendre rendez-vous ? Dans les deux cas, c’est une catastrophe que l’introverti peine à comprendre et absout peu, voire pas du tout. Impossible d’arrêter un moulinet psychique dont l’alternative unique reste de se débarrasser du voyeur en ne répondant tout simplement pas à la sollicitation. Et dans le cas duquel, trop tard, l’introverti se laisse happer par l’importun, pensant à une urgence par exemple : ce malotru risque de regretter longtemps d’avoir franchi la ligne cramoisie. Encore de l’eau au moulin des bien-pensants qui se ruent sur l’occasion afin de coudre une notoriété méphitique sur le bon dos de l’introverti pourtant neutre.

5 Les racontars improductifs

Spécialité d’individus dont les centres d’intérêt laissent songeur : si on dispose d’énergie dilapidée à dispenser de la calomnie ou des diffamations, quelles qu’elles soient, en minimisant les dégâts des anecdotes décontextualisées colportées soi-disant naïvement afin de passer du temps à la machine à café du bistro du commerce, on devrait savoir que cependant, nul perdure impuni. La justice immanente est produite envers ceux qui s’octroient les droits d’autrui. Surtout si le prochain est blanc comme neige : à bon entendeur.

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6 Le “scriptage” conversationnel

On évoque toujours les bonjours futiles suivis de commentaires météorologiques auxquels de nombreux introvertis ne savent décidément pas quoi répondre, même après un demi-siècle de vie terrestre à psalmodier les mêmes propos creux quotidiennement. Quelquefois, on peut échanger un rire sincère entre voisins cependant il faut bien admettre que globalement, les conversations dites mondaines d’échange de courtoisies insincères sont trop codifiées envers ces introvertis davantage penseurs que « ressenteurs »… Nous ne savons pas faire : allergiques et incompétents. Du pain béni en faveur des imbéciles qui méjugent la neurodiversité sans l’éprouver.

7 Les intentions dissimulées

Encore un volet particulièrement adressé aux introvertis de type penseurs : ces discrets font peu d’extra-lucidité vis-à-vis des voilages et des enfumages expansifs, rappelons que les extravertis mentent davantage (un fait validé par une étude lisible ici). Les approximations intentionnelles accordent du lest aux personnalités retorses qui profitent de flous peu artistiques afin d’y accorder leurs violons discordants. On nage en eaux troubles face à ces individus peu scrupuleux qui profitent des introvertis qui n’emploient pas leurs fonctions cognitives au déchiffrage comportemental.

8 Les intrusions domestiques

On ne peut pas faire irruption chez un introverti ou encore sur son lieu de travail non sans s’en attirer les foudres durablement : on débarque rarement chez quelqu’un sans raison si on a bénéficié d’une éducation, même basale. On s’annonce, cela évoque donc que l’intrus se permet une familiarité que l’introverti n’a pas octroyée, en aucun cas, puisque importuné. Quand bien même le degré de filiation serait tout à fait acceptable pour l’improvisation comportementale, l’introverti qui regrette d’avoir ouvert sa porte le fait savoir, à la hauteur du préjudice ressenti. Et c’est encore une fois, autant de médisance qui en suit, l’humain ayant cultivé la fort peu élégante habitude de réputer son prochain, notoirement bientôt.

9 Les restaurants bondés

Un cliché ? Pas tant que cela alors que les femmes et hommes terriens vivent les usages de restaurations collectives comme récréatifs – une idée absurde selon votre autrice – prendre du plaisir à une conversation noyée acoustiquement et olfactivement, semble parfaitement incompréhensible à toute âme disposant de méninges dignes de ce nom. Quelle hyposensitivité que de jouir d’unions culinaires orgiaques collégiales aux effluves et sonorités amalgamées, laissant l’introverti parfaitement affuté sensitivement, nauséeux et acrimonieux. Le malheur des uns fait étrangement le bonheur d’autres, en ces occurrences.

10 Les pollutions sonores

Au même titre que les abominations aromatiques des lieux de convivialité malodorants, on ajoute à ce florilège la présence quotidienne et omniprésente de poubelles acoustiques : les voix sont à déplorer en premiers lieux, criardes, mal posées ou encore simplement volontairement intrusives, laissant à l’environnement de proximité tout entendre d’un échange quelquefois trop riche en détails, l’arrogance à un bel avenir. La ville ne cesse de geindre sa misère et ses habitants pâtissent de ses nuisances, inéluctablement. Un introverti hyperesthésique vit un calvaire et s’arme d’objets permettant de se filtrer un tant soit peu.

11 Les entêtements aromatiques

Des voisins cuisinant des mets désodorisant l’appartement de l’introverti, comble du cauchemar, ou bien un collègue de bureau en quête de reproduction qui vide sa bouteille (bon marché) d’eau de Cologne et encore l’haleine de chacal (au moins le chacal lui est mignon) du quidam insistant à entreprendre une conversation à laquelle l’introverti n’entend pas, happé par ses préoccupations internes à savoir, comment protéger son nez dès demain. Prévoir un budget anti-odeur concernant le voisinage fétide et disposer de menthe forte à faire fondre lentement en bouche ou encore, l’offrir aux gens qui puent. Des petits cotons imbibés dans les narines peuvent fonctionner, toutefois ceux-ci se remarquent…

12 Le normopensant au téléphone

Une énigme envers certains introvertis qui perdent la foi en l’Homme lors d’échanges non épistolaires imposés par des technologies tout aussi intrusives que certains individus excessivement élevés en bassesses. Une conversation, ou bien un monologue, ponctué d’onomatopées simulées par l’introverti dont l’unique fin ici demeure d’écourter au plus vite un échange duquel l’essentiel, la substance, échappe immuablement. Des intonations et des phrases toutes faites que l’humanité redondante récite en mouvements grégaires et anxiogènes envers les non-initiés.

13 Les questions ouvertes

Encore une des composantes des échanges mondains ou babillages sociaux imposant de répondre à des platitudes appelant un autre poncif ne concluant jamais. Des conversations intrusives abandonnant certains introvertis au désespoir de s’être encore une fois fait braconner – bien qu’ils se soient promis la dernière fois qu’on ne les y prendrait plus jamais. Un bavardage stérile bien qu’écourté plus loin par l’introverti indifférent et expérimenté, remisant du tac au tac les attaques subtiles des indiscrets expansifs. Parce qu’il faut bien reconnaître que la curiosité non intellectuelle demeure une manifestation associée à l’immaturité psychique, voire affective.

14 Les réponses évasives

Délétères envers certains introvertis concernés par l’aveuglement social, rarement évoqué par les concernés et des médias sociaux consacrés à l’introversion. Une divergence dissimulant d’autres compétences mieux développées toutefois, on devrait admettre que ces fonctions cognitives rémunératrices ne paient de mine socialement et floutent les aptitudes de décryptage d’arrière-pensées. Un caillou dans la chaussure présentement puisque tout s’échange escorté par cette espèce de flirt mondain consistant à ne pas faire ce que l’on dit et de n’exprimer en aucun cas ce que l’on pense authentiquement.

15 L’imposture en régime social

À ne pas confondre avec l’assurance maladie française, garantissant une répartition admirable ne laissant personne sans couverture sociale, nenni, on évoque plutôt le règne continuel de l’imposture communautaire croissante, culture dominante ayant émergé en situation monopolistique économique des réseaux sociaux, ces écrins magiques retouchant et polissant l’image d’individus aux mobiles douteux, trônant impérialement en tant qu’influenceurs commercialisant du vent à des esprits vulnérables et vacants. Et il semble que cette situation ne semble pas près de cesser.

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15 bis L’entretien d’embauche expansif

Une résurgence peu émue d’une entrevue visant à remplir une fonction d’électron libre officieux au sein d’un cabinet austère me laisse un souvenir amer : évidemment on ment lors de ces entretiens, et peut-être qu’aujourd’hui l’Homme préoccupe davantage les recruteurs, néanmoins la rencontre formelle, fagoté comme un guillemot, empruntant un vernaculaire corporate, demeure une des impostures les plus massives de nos cultures, une constatation universelle étant donné qu’un modèle impérialiste inspire le monde à se comporter hypocritement afin de tromper, en grimant la compétence. Une comédie du malheur que l’on continue de s’infliger, on le constate en recevant des profils soi-disant professionnels sur des médias comme LinkedIn, repère de charlatans coacheurs de vacuités qui soustraient l’argent de quelques candides qui tombent dans leurs escarcelles sans scrupules. Un introverti dans un nid de vipères sait remarquer comme la laideur se farde. La vraie.

TheIntrovert🏴‍☠️Singer

Photos de Andrea PiacquadioMikhail NilovTima Miroshnichenko 

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