Comment ne pas oublier de prendre soin de soi quand on est introvertie ?
Les femmes sont des expertes en apparence, et nous savons que les femmes introverties sont très en deçà des autres en la matière, investissant peu de temps et d’énergie sur leur personne. Les introverties sont naturellement moins concernées par la séduction des apparences. Elles doivent se contraindre parfois à s’intéresser aux manifestations extérieures de la féminité, qu’elles peuvent percevoir comme frivoles.
Les stéréotypes féminins sont extravertis
On définit la féminité, comme les caractères généraux donc morphologiques et comportementaux, que l’on considère spécifiques aux femmes.
Les introverties ne s’identifient pas à cette camisole sociale, leur laissant peu d’individualité. En France, ce sont les femmes qui aujourd’hui, sont plus nombreuses en 1e année de fac de médecine. Elles sont plus structurées que les garçons, qu’on persiste à éduquer dans une forme de brutalité virile les éloignant du champ intellectuel. Les soirées “foot-bière-boxe-porno” ne font peut-être pas bien grandir l’esprit.
Ni homme ni femme : Soi
Les femmes introverties sont plus rares et plus cérébrales que les autres. C’est pourquoi une forme de développement personnel permet de ne pas se perdre. Pour garder un contact avec son “moi” authentique.
La culture populaire offre de nombreuses interprétations de l’introversion, on peut se sentir bien dans sa peau, et en accord avec son apparence, aidée de quelques astuces toutes simples.
Trouver son style vestimentaire.
Permettant d’envisager si porter des petites fleurs ou des vêtements à motifs, corresponds à sa personnalité. On dit que l’habit ne fait pas le moine. Toutefois, est-il possible que l’apparence agisse sur ses circonstances ?
“Le vêtement c’est le corps du corps.” Érasme, Philosophe.
Il y a des systèmes permettant d’apprendre à se mettre en valeur*. On peut s’habiller selon sa nature introvertie, en fonction de son mode de vie. Porter des vêtements féminins à la mode n’est pas forcément un réflexe chez les introverties, au contraire ; les systèmes permettant de connaître sa morphologie en fonction de son tempérament sont assez ludiques et pratiques.
Comment prendre soin de soi au quotidien ?
On peut apprendre à quitter la culpabilité liée aux questions de la féminité. Une femme introvertie ressent des besoins, qu’elle noie sous le flot de sa fatigue psychique. Il peut se passer des années sans qu’une introvertie prenne le temps de s’occuper d’elle. Or, si on ne le fait pas soi-même, personne ne le fera.
Devenir sa priorité.
Prenons mon modeste exemple : “je n’achète jamais de vêtement, je ne vais jamais chez le coiffeur, et je vis avec peu de cosmétiques (et je déteste le sport)”.
“En revanche, je suis végane, je prends des compléments alimentaires (attention aux abus aussi) et j’ai appris à tout faire moi-même sur internet. Amatrice du DIY, ça me permet de continuer ma vie d’oursonne solitaire ; j’aime néanmoins être impeccable. Mon âme radine d’économe est souvent un frein que je tente de contourner”.
Avarice ou culpabilité ?
Rejeter les dictats des apparences en réaction est naturel. On peut avoir ce défaut de pingrerie pour les rituels dits féminins. Beaucoup de femmes introverties partagent une forme de pragmatisme vis-à-vis de ces détails non essentiels, si la vie quotidienne est déjà assez lourde en stimulations, on a qu’une envie, se reposer.
S’imposer une routine hebdomadaire.
Pour s’y tenir : quand on apprend à s’accepter, on se met au centre de sa vie, ça permet aussi à apprendre aux autres comment on souhaite être traitée et poser des limites. Mine de rien, c’est utile de se faire respecter.
Se lever avant les autres.
Maman, ou vivant en couple ? Prendre son petit café ou thé toute seule. Se mettre en route avec soi en premier.
Marcher dans la nature :
Se l’imposer en participant à des Meetup par exemple, surtout si on habite en ville, car les introverties bénéficient du contact avec la nature. Nourrissant l’énergie incomparablement. On réapparaît ressourcée et vraiment reposée. La marche est une forme de méditation involontaire et mécanique.
Sport ?
Du stretching au yoga en passant par la marche rapide, ou non d’ailleurs. La meilleure des thérapies, marcher des heures en ville avec un casque, fait le ménage dans sa tête. C’est indiqué pour les anxieuses.
S’enfermer un week-end entier.
Trouver le moyen de ne pas sortir, durant deux jours consécutifs. Quand on sort tous les jours, ça fait la différence. Puis ne rien faire. Les femmes introverties vivent avec une menace de surmenage ou de burn-out, arrivant après des semaines à se penser flexibles.
Les bains :
Faisant office d’énorme câlin. Le bain remplace la vie affective absente. Le contact avec l’eau chaude réconforte, avec ce rappel au liquide amniotique, imitant un touché bienveillant. Quand on se sent en souffrance, le système nerveux s’apaise, ça booste même les défenses immunitaires.
Bon pour nos cœurs : le symbolique, et notre super moteur.
La gym faciale :
Pourrait faire gagner dix ans à sa figure. On fait le point sur ce qu’on aimerait accentuer sur son visage qu’on peut transformer en le musclant, comme son corps, logique. Il paraît que ça marche : Facerobics®.
Un chat.
Cohabiter avec un chat abandonné, c’est encore mieux. En faire son meilleur ami, avoir un copain félidé sur son canapé, est le plus anxiolytique des remèdes, et jeter ses potions toxiques (retour pharmacie).
Manger :
Pas de régime restrictif. Jamais, ‘effet-yoyo’ assuré. Il vaut mieux mettre des légumes et des fruits partout pour vider son intestin régulièrement, les légumes sont miraculeux. Ils font tout. Mettre du vert partout. Puis tout va bien. S’accepter, aucune image valorisante de soi, ne fait ce travail.
Jeter :
On jette tout ce qui est inutile. Ne vivre qu’avec le nécessaire pour donner le superflu, et faire don du surplus à une personne qui en a besoin. On peut échanger et s’inscrire sur l’application Rentabily, pour vivre l’entraide gratuite. Partager c’est aimer. L’amour soigne miraculeusement.
Connaître son type de peau :
Soigner l’acné féminine. Trop banale, brisant la confiance en soi. Il y existe de nombreux traitements disponibles aujourd’hui, penser aux rétinoïdes et se documenter (imiter les Américaines, chut!!). S’imposer une visite chez un bon dermatologue et se faire prescrire une jolie peau.
Le sourire :
C’est une discipline nouvelle, on peut passer par la case dentisterie esthétique, c’est de plus en plus abordable, la base d’un visage harmonieux.
Changer de coiffure :
Avec des tutos ou chez un pro, ça change la vie aussi. Les premiers cheveux blancs de la trentaine et la couleur de peau évoluent, il y a tellement de tutoriels sur YouTube (pas d’introvertie, hélas), on fait choix durant un week-end relax, et on avise tranquillement.
Changer de lunettes :
Les lunettes sont quasiment une part de soi ; la couleur de peau, de cheveux et les vêtements peuvent jurer avec ses montures. Ici aussi, apprendre à se connaître permet de ne plus donner le pouvoir au vendeur, avec le risque élevé qu’il n’y connaisse pas grand-chose en réalité.
Changer de garde-robe* :
Avec la base de vêtement qu’on a, on teste Dressing Your Truth®. On y apprend plein d’astuces, y compris de maquillage, accompagnée de femmes normales. Les introverties sont de type 2 ou 4, en compagnie de vraies introverties qui donnent des conseils. Y puiser des idées, les introverties sont rarement présentes dans ce secteur d’activité. Jeter ce qu’on n’aime plus, et faire son marché sur les outlets pour dénicher des tenues faciles à matcher, et avoir un genre à soi. Ça fait gagner du temps au quotidien, en harmonisant l’intérieur avec l’extérieur. Introvertie romantique ou autoritaire, ou encore anxieuse : arborer des petites fleurs sur un tempérament affirmé, ou une veste trop structurée sur une introvertie douce, dissone.
À suivre…
TheIntrovertSinger
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