Introvertis Anxieux Fonctionnels : 14 Astuces

Les introvertis anxieux de haut niveau peuvent-ils améliorer leur quotidien ?

Les introvertis anxieux fonctionnels sont nombreux et requièrent une série de rituels ayant pour objectif de faire baisser leur niveau d’anxiété. Nécessitant quelquefois de mettre en place des habitudes de journées bien rodées afin que ce sentiment de « danger imminent » soit contenu, et c’est assisté d’une routine pragmatique quotidienne que l’introverti anxieux peut se reposer un peu en pilotage automatique. Mode d’emploi.

Propriétés de l’anxiété de haut niveau

Aussi connue sous le terme d’anxiété fonctionnelle qui décrit un état anxieux permanent. Un introverti anxieux de haut niveau vit toutes ses journées par le prisme d’une anxiété lancinante qui altère toute expérience de la vie quotidienne. Un introverti anxieux fonctionnel fait en sorte que personne ne soit au courant de cet aspect de vie dévorant, par crainte d’une incompréhension courante chez les individus qui ne perçoivent pas les divergences cognitives. Justifier un fonctionnement différent entraîne couramment un faisceau de malentendus implicites que les introvertis – déjà lourdement sanctionnés par leur divergence – font en sorte de gommer, notamment par conformisme. Se sentir décalé ou stigmatisé n’a rien d’enviable et les introvertis anxieux ont déjà trop régulièrement ressenti une différence de traitement entre eux et les autres.

14 remèdes simples contre l’anxiété de haut niveau destinés aux introvertis anxieux fonctionnels

À Lire Aussi : L’Introverti Anxieux Fonctionnel En 17 Signes

I Prévenir pathologiquement = Se consoler

C’est une habitude introvertie et un fonctionnement que l’on ne peut pas contrarier en réalité (encore un leurre à la mode). La première grande leçon que l’introverti anxieux de haut niveau devrait avoir à cœur de comprendre, demeure d’avoir pour mission d’élever son niveau de compassion et d’acceptation au plus haut, mais pour une fois, le bénéficiaire de cette bienveillance est tout simplement soi. Un besoin d’anticipation se respecte au même titre que n’importe quelle spécificité et le regard que l’on porte sur soi indique un jugement immérité. On ne se guérit pas de soi, c’est une idée toxique. Inéluctablement, le moment qui libère l’anxieux de haut niveau de son besoin de normalité finit par se produire et ce détachement reste essentiel afin d’avancer vers une cohabitation en paix avec soi.

II Grignoter des douceurs sucrées ou salées = Snacker malin

Très simple à réaliser et formidablement en faveur du cerveau introverti, il suffit ainsi de grignoter des fruits et des légumes en collation dès que l’on ressent un besoin en réconfort buccal, et cela est courant. Trouver une manière de cuisiner sans sucre ajouté, faire des pleins de croque-en-bouche (pas la pâtisserie) au rayon de fruits et légumes en s’habituant petit à petit à une nourriture de confort moins riche, des boissons moins sucrées ou on emploie des édulcorants sans aspartame, il en existe d’excellents. Les yaourts et boissons végétaux sont aujourd’hui abordables, trouvables partout et leur rançon énergétique est nettement plus amicale, voire très en faveur d’un cerveau introverti reconnaissant. Il ne s’agit pas de devenir un vulgaire despote hygiéniste, parce que l’on devrait aussi éprouver de se donner du réconfort sans infamie une bonne fois pour toutes et considérer l’entourage, en éjectant diplomatiquement les conseilleurs culpabilisants : les invalider catégoriquement.

III Ruminer ses bévues = Remplacer cette habitude ancrée

Cependant, la rumination n’est pas un trait de caractère notamment au sein du tempérament introverti, mais bien une réalité physiologique ayant pour configuration une dérégulation des signaux entre une amygdale hypersensible et un lobe frontal qui n’atténue pas son agitation, tout simplement. Il faut décrocher et pour cela il n’y rien à faire : soit on prend un verre de vin en fin de journée si l’on est dans le cas de nombreux anxieux qui évitent de prendre des anxiolytiques, à l’instar de Lone Frank dans son ouvrage et documentaire (édifiants), qui traite de l’héritabilité de la personnalité dans son environnement, utiles à tous les introvertis anxieux qui cherchent à en finir avec les jugements sévères qu’ils s’infligent en se laissant happer par les bien-pensants ignares et accusateurs.

IV L’irritabilité périodique = Désastrophobes… ou philes

Sans implorer les problèmes, l’introverti anxieux de haut niveau les détecte, c’est sa prédisposition cachée. Autant trouver un métier de limier, ou bien une activité qui permettrait de compenser ce talent hors vie quotidienne, par exemple : faire de la recherche sur un thème polémique, en scruter les détails, déceler une activité permettant de mettre à profit ses traits de personnalité introvertis. Puisque c’est de cela qu’il s’agit, compenser une énergie psychique non déployée.

V Se sentir hors circuit = Perfectionnisme et sur responsabilité, amnistiés

Un cocktail menant à l’échec surmené. Si on se sent dépassé, c’est que l’on est probablement en difficulté. Sans plus de commentaire, il faut faire une pause, faire autre chose que de résoudre des problèmes et se laisser vivre un peu. Un introverti anxieux de haut niveau ne sait plus vivre comme tout le monde, sans inquiétudes, remords, regrets, devoirs, angoisses… le mieux reste d’accepter ses erreurs, de les cumuler et de commettre des impairs en s’en moquant éperdument. Puisque l’on constate que le monde continue de tourner, on lâche du lest, mais cela prend du temps…

À Lire Aussi : Introvertis : Et Si l’Anxiété Était Une Qualité ?

VI Ne pas jouir de la vie = Vers le futur ou bien vers le passé, neutralisés

L’anxiété de l’introverti est sage en réalité, et la combattre est absurde, il suffit d’apprendre à ne plus apprécier les spéculations sur ce qu’aurait dû ou pu être et ce qui pourrait ou devrait arriver, sans entrer dans le délire des new agistes concernant le moment présent qui est angoissant pour beaucoup d’anxieux. Cela ne veut rien dire, si ce n’est que l’on a appris à ruminer et que désapprendre s’apprend. Prendre conscience, stade 1. En deux, on contre attaque en comptant à rebours, en fredonnant une ritournelle (symboliquement) se moquant de soi. Un adage que l’on se répète – et ça les introvertis savent faire – un bout de phrase que l’on choisit qui fait passer l’orage, il suffit de quelques secondes pour quitter un état anxieux, en switchant. Se former à la cohérence cardiaque : voir l’article référencé à la fin de ce billet.

VII Hyper catastrophisme = Éviter le positivisme toxique

Qui ne fait qu’accentuer un trait de personnalité davantage désirable que néfaste en réalité, c’est cette société normative qui culpabilise les introvertis réalistes sans ambages. On peut en générer un hobby, en s’amusant à devenir sceptique amateur, participer à des ateliers épistémologiques, former les autres ou bien adopter la pensée critique, lire des auteurs en philosophie éthique, en sociologie ou bien littéraires si on apprécie la fiction, tout ce qui est publié sur des thèmes dits pessimistes/nihilistes afin de s’éduquer à affectionner cette part de soi. L’anxiété de l’introverti est le fruit d’une dissonance cognitive. S’embrasser inconditionnellement rend invincible.

VIII L’entourage ascendant = Détachement

Quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve, s’honorer en montrant ses bornages permet au cerveau anxieux fonctionnel de recouvrer une sérénité méritée, voire impayée. Un introverti peut avoir pris l’habitude de gommer sa divergence et sur compenser la normalité résultat : davantage d’anxiété, indubitablement. Dire non, simplement. Quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve, s’estimer et affermir ses frontières concède au cerveau anxieux fonctionnel de recouvrer une sérénité méritée, voire due. Se respecter. Refuser, distinctement.

IX L’alarmisme = Y distinguer le bon côté

Les ruminations sont le lot quotidien de l’introverti anxieux fonctionnel, il n’y a pas de solution miracle, car si s’accepter en compagnie d’un cerveau hyperactif est difficile, il n’en demeure pas moins le revers d’une médaille plutôt glorieuse, une ample perceptibilité mal jugulée : la créativité permet de quitter cet état, notamment de grand stress, l’introverti anxieux de haut niveau doit créer un refuge intellectuel où s’accomplir et déverser ses surplus mal compensés. On peut ainsi y voir une part de soi qui cherche à se dévoiler et qui n’a trouvé que cette façon angoissante de prendre une part qui lui revient.

X Le perfectionnisme nuisible = Rupture

Les surmenages sont presque permanents chez les introvertis anxieux fonctionnels, résultat, ils sont épuisés. Ils doivent se reposer, prendre le temps de vivre sans charge ni comptabilité. Les anxieux de haut niveau sont consciencieux et assujettis trop continuellement par un entourage opportuniste, car c’est de cela qu’il s’agit. De se libérer des obligations sous lesquelles ils croulent quelquefois, sans hésiter un seul instant. Si l’introverti doit se séparer d’une atmosphère toxique en lui imposant des limites, particulièrement envers ce type de personnalités alimentant ces traits de comportementaux, le discret ne devrait pas hésiter une seconde et s’en affranchir.

XI Détaillophilie = Adopter la synthèse

Apprendre une nouvelle habitude est simple, il suffit de le souhaiter réellement, de ne plus rien observer du tout, et cela peut prendre des allures de défi, comme un jeu : s’abstenir de scruter autour de soi, de caractériser l’environnement, se l’empêcher consciemment dès que l’on se surprend à écouter ou à ausculter, comme en TCC (thérapie comportementale et cognitive). Pourtant, il ne s’agit que d’une compétence que les introvertis emploient par confort cognitif. On investit son attention sur autre chose qu’il faut prévoir : téléphone, musique, oreillettes, tourner la tête, détourner l’attention des stimuli et revenir vers soi.

XII Masquer ses problèmes = Journal et créativité

Les introvertis anxieux fonctionnels ne disent pas leur mal-être et ne racontent jamais ce qu’ils vivent ni leurs problèmes. Est-ce pour conserver une forme de pouvoir sur les événements, ou bien afin de dissimuler leur vulnérabilité, ou tout simplement une difficulté à admettre que l’on puisse avoir besoin d’aide extérieure ? C’est porter un masque, celui de la normalité invisible. On sait que rien ne remplace la parole et elle se prend sous la forme de l’écriture que certains introvertis peuvent tout à fait omettre par convention.

XIII Un repos déficient = Mélatonine

Des nuits en dents de scie. On ne sait pas si on va dormir ou non chez les introvertis anxieux fonctionnels. C’est une source de préoccupation que de récupérer pour se réveiller avec le corps et l’esprit frais, l’accalmie du soir est fréquemment sujette aux ruminations. Durant l’inactivité nocturne, le cerveau hyperactif reprend ses droits. En tant qu’introvertie anxieuse, la mélatonine a changé ma vie : en parler avec son médecin et faire ses recherches soi-même en respectant sa nature et son libre arbitre, c’est fondamental, ce qui fonctionne pour l’un ne demeure qu’un témoignage particulier.

À Lire Aussi : 45 Phrases Trop Entendues Par les Introvertis

XIV Douleurs somatiques = Étirer quotidiennement

Des corps d’introvertis contractés méritent que l’on leur fasse pratiquer des étirements chaque jour – à tester quelques semaines afin d’en percevoir les bienfaits – en mangeant « méditerranéen » on soigne la santé mentale ainsi (👉 l’alimentation la plus saine selon la littérature) : évincer les viandes rouges et tous produits inflammatoires connus, manger un peu plus de végétal notamment en boissons lactées et yaourts (les produits laitiers n’étant pas considérés comme inflammatoires, c’est davantage un choix personnel en faveur du végétal). C’est aussi un apprentissage que l’on peut réinventer à sa manière, inutile de jouer les fanatiques d’aérobique en yoga, c’est absurde et l’introverti risque de s’en lasser rapidement en revanche, on peut trouver des routines adaptées à sa nature introspective, en y consacrant quelques minutes par jour, c’est simple et expéditif.

TheIntrovertSinger

Carlson CR, Collins FL Jr, Nitz AJ, Sturgis ET, Rogers JL. Muscle stretching as an alternative relaxation training procedure. J Behav Ther Exp Psychiatry. 1990 Mar;21(1):29-38. doi: 10.1016/0005-7916(90)90046-n. PMID: 2197297.

Le lait : bon ou mauvais pour la santé ? Entrevue de Hervé Berbille – “Peu de bénéfices et beaucoup de risques !” : www.passeportsante.net

Intestin : la viande rouge augmente les risques d’inflammation : www.pourquoidocteur.fr

L’effet des produits laitiers sur l’inflammation : www.savoirlaitier.ca

Viande rouge : inflammation courante de l’intestin chez les accros : www.sciencesetavenir.fr

Ce que mes gènes disent de moi – VF – Diffusé sur ARTE – Lone Frank

Réduire l’anxiété avec la cohérence cardiaque : coherence-coeur.com

error: Content is protected !!