Introvertis : 13 signes Qu’il Est Temps de Quitter un Emploi

Comment autodiagnostiquer qu’une activité ne met plus de beurre dans ses épinards ni ailleurs ?

La boule aux entrailles chaque jour

Un signe imparable et perceptible que l’introverti mal connecté à ses émotions peut passer sous silence sans possiblement en estimer le questionnement. Un poste infertile mène à d’abondants troubles en santé mentale et somatique et les introvertis sont certainement les individus les plus à risque dans ce type de situation qui renferment des certitudes ancrées aboutissant à métamorphoser une vie en un long dimanche de novembre, en un tourment chronique. Un introverti qui se réveille chaque jour sans entrain et qui espère déjà à la fin de son labeur – à l’instar du bagnard qui recense ses jours de détention en les barrant au soir venu – devrait considérer sérieusement de gagner sa vie sainement et on sait qu’aujourd’hui de nombreux emplois de services font des victimes parmi les introvertis, passant leurs journées au contact d’un public qu’ils exècrent en tout.

Une endémie secrète

Un phénomène que l’on tait et que l’on aborde que partiellement, puisque l’on demande à des préadolescents de choisir une voie qu’ils devront suivre à long terme alors qu’ils sont encore à peine en capacité de discriminer un repas équilibré ! Et c’est parfait comme cela… Décider d’une voie de garage précocement, que nombre d’introvertis déplorent et endurent toute leur existence. Que l’on soit un introverti poursuivant un cursus universitaire nécessitant de gagner de quoi se sustenter ou bien que l’on soit un discret lancé dans la vie active ou encore employé depuis de longues années d’agonie au sein d’une fonction envers laquelle il ne reste strictement plus rien à découvrir – et cela peut se produire très rapidement pour certains profils d’introvertis atypiques qui présentent des spécificités cognitives, dont les facultés dépassent la norme et qui ne parviennent pas à s’épanouir au sein d’une activité unique – l’ennui apparaissant assez rapidement générant une instabilité financière et immanquablement affective ou sociale.

Les carrières ne sont plus ce qu’elles ont été (poncif fondé)

On ne peut plus administrer sa vie professionnelle à la manière de nos aïeux, une progression spécialisée ou non, linéaire et sans à-coups cheminant également et parfaitement sécurisé : c’est une circonstance perdue qu’il faut remplacer par des choix en faveur de ses prédispositions innées – et pas forcément issues d’un parcours éducationnel au contraire, on constate continuellement que des universitaires introvertis diplômés font le choix d’une branche presque incompatible avec leur formation diplômante.

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La nature de l’introverti risque d’endurer interminablement

Un introverti doute constitutionnellement et est quelquefois oscillant face aux changements – cependant pas tous – en revanche on constate un manque d’optimisme qui fait hésiter et puis les discrets connaissent bien dorénavant leur fonctionnement opposé des masses, dont le circuit de récompense antagoniste des discrets fait entreprendre des risques davantage calculés. Une impulsivité inexistante ainsi qu’un champ pulsionnel moins développé, conçu pour la consistance y compris dans les élaborations de bifurcation à 390°. C’est un achoppement supplémentaire qui peut mener un introverti à perdre un temps inconsidéré, tergiversant dans son coin, sans chercher à communiquer au sujet de ses mal-êtres à cause d’un fonctionnement peu expressif spontanément, surtout concernant des interrogations intimes desquelles les discrets préfèrent l’introjection au partage. Voici quelques pistes simples à identifier.

13 indices avertissant l’introverti qu’il devrait envisager un autre moyen de gagner sa vie

1 L’introverti est freiné dans son évolution

Un introverti peut tout à fait abandonner des années au sein d’une routine insatisfaisante en négligeant de s’abdiquer le droit de contester un choix ou une situation. Un discret sait qu’il gaspille un temps précieux toutefois, en minimisant les pertes il valide une mauvaise orientation qu’il regrette bien qu’il en minimise l’importance. Une vie professionnelle n’avançant pas ou plus, comme lorsque l’on coure et que l’on n’a perdu la capacité de prendre de la vitesse, essoufflé.

2 Une perte de joie perceptible

La réserve mythique de l’introverti pourrait cette fois le desservir en ne s’apitoyant en aucun cas de ses conditions professionnelles ou en n’ayant pas la lucidité d’assimiler une humeur continuellement maussade à la situation que l’introverti endure sur son lieu de travail. L’humain nécessite de progresser et lorsque que l’on sait que rien n’avance plus et que l’on stagne, la perte de motivation dramatique chez les introvertis commet ses forfaits, en abaissant un enthousiasme peu présent instinctivement et biologiquement chez les discrets.

3 L’introverti examine d’autres alternatives continuellement

Comme égaré, un introverti insatisfait professionnellement perd un temps fou à envisager toutes les autres voies praticables, y compris les plus saugrenues. Puisque les métiers de commerce – la vente, commercial, … – ne sont pas forcément les plus attractifs, l’introverti en stagnation s’interroge sur l’opportunité de liberté que saurait lui faire bénéficier de sacrifier son énergie à une expectative moins sinistre que celle dans laquelle il se détecte ainsi berné.

4 L’apparence de l’introverti se rembrunit

Un visage moins transparent et puis surtout quelquefois un désintérêt envers ses passions ou ses marottes favorites. Un introverti ruminant se trouve occupé, un programme invisible tournant en continu en arrière-plan – cherchant des solutions puisque c’est la fonction idéale du discret – enrayant la machine sophistiquée des méninges introspectives. Des train-trains asphyxiants sans saveur, que l’introverti abattu identifie comme une fatalité. Pourtant, il n’en est rien.

5 L’humeur du discret croupit autour du défaitisme

Une tristesse chronique à laquelle l’introverti d’ordinaire peu expansif, s’identifie imprudemment. Un trouble lancinant et aussi discret que son tempérament, rien de déclaré ou de spectaculaire contrairement aux extravertis qui sont pour leur part, nettement plus simples à identifier lors d’épisodes d’abattement. En revanche, chez les introvertis la tâche est plus rude, d’autant que certains introvertis (dont je suis) sont porteurs indéterminés d’alexithymie (aveuglement émotionnel) qui rend incapables d’analyser ses émotions ses émissaires, à plus ou moins grande échelle, évidemment.

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6 L’argent est une source de préoccupation

On se couche et se lève angoissé à l’idée de ne pas s’en sortir. Il n’y a pas que les fins de mois qui sont difficiles, mais ainsi des projets que l’on est empêché de poursuivre et des rêves avortés faute de moyens financiers. Un introverti – bien que trop clairvoyant pour être vénal – réclame du confort en matière de qualité de vie l’obligeant à se la procurer. Un salaire insuffisant – en plus d’une activité ennuyeuse – sape obstinément les attentes du discret.

7 Ce poste obstrue d’autres opportunités

Un mur invisible spécialement si l’introverti se trouve dans une situation chronophage et énergivore : un discret a besoin de se ressourcer et si son activité alimentaire lui vole tout son potentiel, les restes ne sont plus suffisants à enrôler une mécanique de changement. Il faut de la force pour changer les choses que l’on abhorre autour de soi et un poste ingrat aspire toutes les ressources énergétiques d’un introverti déchargé de sa vigueur vitale vampirisée.

8 La perte d’engouement avant, pendant… et après le travail

Un ennui grisaillant d’une activité monotone sans relief et bientôt le quotidien se teinte des chagrins hivernaux jusqu’aux printemps et aux étés. Une vitalité perdue en faveur d’une entité rémunérant au lance-pierre le temps précieux d’un introverti excédé – quelquefois sans le savoir. Plein de rancœur, l’introverti mal aiguillé professionnellement se sent spolié et bâillonné, amputé d’une aspiration universelle à s’épanouir à son tour. Le pire demeure la comparaison qui retranche le discret sur le carreau, découragé.

9 L’introverti est sous-employé

Une paralysie que je connais trop bien et qu’il est effroyablement douloureux d’évoquer, comme lorsque l’on fait le cauchemar d’une poursuite malaisée d’épouvante à laquelle on est plus capable de réchapper, à bout de souffle : les jambes ne répondent plus et on se sait voué à la terreur. Pire que le plus vil des films d’horreur, un introverti coincé au sein d’une fonction pour laquelle aucunes de ses dispositions ne sont usitées, que son potentiel est gâché à l’instar de toute cette nourriture jetée à la poubelle qui pourrait nourrir des millions d’individus indigents. La vraie misère est celle que l’on inflige et pas celle que l’on subit. Déchéance à ceux qui font endurer un tel sort à leur prochain.

10 Zéro panorama d’évolution

Comme dans une relation narcissique, l’introverti procure une fourniture à des exploiteurs égocentriques étrangers à toute manifestation altruiste pourtant première source de contentement véritable. Donner demeure l’unique manière de recevoir pleinement dans ses bienfaisances satisfaisant la véritable nature humaine contredite par les modes de pensée conditionnant l’humain à en exploiter un autre. Une vérité que l’introverti éprouve à chaque seconde et qu’il essuie sans prendre la décision de briser une dynamique toxique.

11 Les tâches sont réitératives sans progression

Sans apprentissages neufs ni stimulation intellectuelle envers les cognitions, on fait et refait les mêmes actions dénuées d’essence en perdant la pulsion de vie si puissamment invisible chez l’introverti. Un discret abrite un volcan interne qui flétrit ses brasiers et s’éteint en faveur du danger de s’endormir pour un période indéterminé. Un introverti entravé intellectuellement se tire une balle dans le pied, menant une matière grise nécessitant des défis vers une mort certaine.

12 L’introverti se sait vaincu et asservi

Sous évalué, mal employé, un discret objectifié se sait réduit et abaissé selon un barème appartenant à un système de valeurs qui lui est inconnu. L’introverti est une conscience éveillée au monde, une valeur ajoutée que l’on galvaude en le cantonnant à des mœurs subalternes. Un employeur incompétent que l’introverti n’envie en rien, davantage un contre-exemple tyrannique dont appliquer des ordres devient un supplice moralement insoutenable. On déplore à ce stade des manifestations pesamment somatiques qui compromettent de s’installer si le discret ne se contraint pas à délaisser cette tribune étriquée.

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13 Le discret s’ennuie vigoureusement

Soit l’introverti contrebalance sa misère interne ostensiblement par des conduites à risque – diverses formes de compensations malsaines sont choisies par les introvertis en déprime – soit c’est un trouble de l’humeur qui fait son nid durablement. Comme nous l’avons vu plus haut, la dépression est plus insidieuse chez les introvertis dont la voie neuronale est analogue à celle des dépressifs (acétylcholine) et qui s’exposent à s’en trouver l’hôte involontaire de sa condition durant une période conséquente. Les introvertis disposent d’un cerveau hyperactif – hyperesthésique – hypersensitif, et le réduire à une main-d’œuvre subsidiaire anthropophage n’est pas digne d’un cerveau aussi performant. Et puis se respecter invite quelquefois à l’inconfort temporaire et c’est cette période infructueuse et insécurisante qu’il faut admettre d’affronter. Avec courage.

TheIntrovertSinger

Photos : Andrea Piacquadio, Anna Shvets, Kelly Lacy, Alex Green

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