Pourquoi les introvertis doivent-ils déjouer les narcissiques conversationnels ?

C’est sur le site Reddit-Introvert que j’ai lu la complainte justifiée d’un internaute introverti, qui évoquait non sans agacement, le sentiment de ne pas être entendu par certains individus. Cela est en effet chose courante dans le quotidien du discret, et si on évoquait le narcissisme conversationnel ?

Le narcissisme est partout : c’est toujours le dernier qui a parlé qui a raison

Un art de vivre nouveau : l’introverti est confronté à une société dont la base est narcissique. Hors narcissisme, rien ne subsiste. Les limites de ce narcissisme endémique touchant toutes les générations coexistantes, ne laisse que peu de choix. Hormis de le considérer comme un facteur lambda, en compagnie duquel nous sommes enjoints de composer.

La société se regarde le nombril, ne sachant plus qu’entendre sans écouter

Ne pas générer d’autre comportement qu’une forme de narcissisme dupliqué. Permettant aux uns et autres de se reconnaître, au sein de micros sociétés virtuelles ou non, pyramidales, au sein desquelles l’individualité s’efface au profit de micro-collectifs, auxquels s’assimiler invite au conformisme.

Alors, se couper la parole est peut-être une marque d’affirmation, une prise de pouvoir, un moyen d’appuyer une position au sein du groupe.

Et dans ces histoires, les introvertis doivent subir (de loin) un narcissisme conversationnel de plus en plus plébiscité. On déchiffre ces incultes en 16 signes distinctifs.

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L’introverti face au narcissique conversationnel en 16 signes

Le narcissique conversationnel (NC) donne son avis et préconise

Y compris sans y être invité. Ou bien abruptement sur un topique annexe, comme la salade de mots employée par les narcissiques, bien connue des introvertis ayant eu à faire à ces individus qui sévissent partout, tout le temps. Certains en ont fait une carrière.

Parler par-dessus les autres est une compétence dans quelques activités à forte valeur ajoutée.

Minimise ses interlocuteurs

Un discret qui affronte un collaborateur sur son lieu de travail, particulièrement peu altruiste cognitivement, se trouve aux prises avec un individu ayant des facilités à introduire une problématique connexe ou allusive, mettant en difficulté l’autre.

On le distingue au pincement au ventre que l’on ressent lorsque cela se produit.

Invalide en employant la passivité agressivité

Une technique employée depuis la nuit des temps par toutes sortes d’individus peu scrupuleux, peu compassionnels, assurément, dont le comportement indirect, en aucun cas frontal, est la cause d’un malaise instantané.

Pointant sans y toucher la création d’un défaut manufacturé par un esprit retord.

Juge et prédit

Les dents dures, une conversation réduite à une prophétie catastrophiste, le narcissique conversationnel dépense son énergie à décourager ses interlocuteurs. Et si par hasard un introverti est visé par une prédiction narcissique, les espoirs sont ténus.

Fort avantageusement, ce ne sont que des absurdités diaboliques complotées.

Présente des signes d’impatiences

Un narcissique conversationnel ne souffre pas de honte, parce que c’est davantage commode de la projeter… en résumé, un narcissique conversationnel ne s’embarrasse pas de détails, il/elle remue, tapote des doigts, se gigote visiblement.

Pointant ailleurs ostensiblement son attention, afin de bien communiquer passivement une domination symbolique. Exquis.

Langage corporel non verbal : NC franchement détourné

Cela est une expression de l’irritation du narcissique conversationnel, qui fait en sorte que l’introverti lui faisant face, sache qu’il l’importune, et qu’il n’a pas écouté une bribe de la conversation en cours.

La preuve, si on pose une question sur ce qui vient d’être dit, on risque d’entendre une bouillie verbale ou une salade de mots trop vinaigrée.

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La discussion d’un NC tourne constamment autour de lui

Tout est ramené au narcissique conversationnel que l’on voit continuellement conférer sur internet, c’est le terrain de prédilection de ses égos fragiles, qui ont besoin de bavarder, causer, épiloguer.

Le narcissisme conversationnel revient à lui, c’est un réflexe, une manie, une addiction.

Un introverti est embarrassé à chaque contact

Un marqueur qui ne trompe jamais : si l’on se sent malaisé après un échange en compagnie d’un individu manifestant une forme d’arrogance prolixe, un bavardage enchaîné laissant nulle brèche de réponse ou un semblant de réciprocité.

L’on peut être assuré d’avoir débattu avec une personnalité dont le narcissisme conversationnel est toxique.

Le discret doit dissimuler ses vulnérabilités face au NC

On ne devrait jamais avoir à composer un rôle, avec qui que ce soit. Si un discret se sent curieusement critiquable au point d’en tisser un masque par-dessus sa personnalité … :

On peut être certain que le narcissique conversationnel commet ses impairs usuels, comme de faire se sentir microscopiques ceux qui s’adressent à lui.

Le NC arbitre des thèmes et de la manière de les aborder

Comme tous les égoïstes, et ils sont nombreux, les narcissiques conversationnels sont en effet des monarques contrariés, décidant de mener une danse (peu gracieuse) comme bon leur semble.

Un discret doit endurer un échange, ou plutôt écouter un interlocuteur monologuant interminablement. Inouï.

L’introverti est constamment interrompu par le NC

Les marques d’impatiences manquant de courtoisie ne défaillant pas, l’une d’entre elles pousse le narcissique à interrompre brutalement et frontalement l’introverti.

Plus surprenant encore, est que ces individus ne sont absolument pas éveillés, au fait qu’ils viennent d’interrompre un locuteur… et leur faire remarquer fait prendre le risque d’une conversation encore plus oblongue.

Et on a sincèrement bien mieux à s’affairer…

Le discret se sent en colère après un contact avec le NC

Si l’on se sent particulièrement frustré – et les introvertis connaissent bien ce sentiment d’une parole coupée, fauchée, presque volée – c’est que l’on a peut-être à faire à un narcissique conversationnel.

Dont la présence universelle au sein de nos existences, mérite que l’on communique plus fréquemment sur le thème des inconvénients qu’ils provoquent.

Le NC censure ses contradicteurs

On bâillonne sans ambages les autres, noyant un poisson… dans l’eau. Comme tous les narcissiques, le conversationnel est un compétiteur hors classe, qui décide des propos qui sont tenus en sa présence.

Or, un introverti qui n’a pas pu exprimer son propos est un discret qui vient de subir une censure. Mutilé.

Le NC sourit exagérément

Un narcissique conversationnel montrant trop ses dents durant un échange, révèle que non seulement il n’écoute pas l’introverti locuteur, mais que de surcroît, il se moque. Les mots choisis soigneusement, viennent en effet en confirmer l’intention.

Employant la moquerie afin de minimiser le discret et son influence.

La perte d’assurance de l’introverti est palpable face au NC

Une échelle tout à fait mesurable, est l’estime que l’on perd artificiellement après un contact avec une personnalité NC. Impossible de le méprendre avec un échange brutal antagoniste, comme d’une dispute : ici on ressort désorienté et déprécié.

Momentanément.

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L’introverti rumine après une conversation avec le NC

Un dégât collatéral des effets du narcissisme conversationnel sur un esprit introverti, demeure les pensées intrusives qui suivent un échange avec ces individus.

Un discret sait qu’il doit gérer cet aspect de son quotidien afin de conserver une qualité de vie décente et une santé mentale effective.

Un narcissique conversationnel comprime ses interlocuteurs avec sadisme, par asservissement égotique.

TheIntrovertSinger