Est-Ce Que les Introvertis Aiment Autrement ?

Les introvertis ressentent-ils l’amour comme les extravertis ?

La réponse est a priori positive, toutefois il faut se remettre dans le bain quelques minutes avant une conclusion aussi tranchée. Les introvertis ne répondent pas comme les extravertis aux stimulus extra-sensoriels, on sait aussi grâce à la science que les introvertis sont indifférents à la majorité des parades amoureuses couramment pratiquées, expliqué par le verrou dopaminergique et le chemin acétylcholine, dont l’article captivant est à lire ici.

Un peu de mauvaise foi sans malice

Les introvertis qui emploient d’autres neurotransmetteurs, auraient nettement plus tendance à agir en réflecteur plutôt qu’acteur au sein d’une relation qui débute. Puisque le thème de cet article porte sur l’amour dans tous ses états, et selon toute logique, il y aurait plusieurs formes d’amour, thème hautement polémique pour celles et ceux qui n’envisagent pas leur intériorité cloisonnée, éventualité chez les humains moins introspectifs. Il est possible que les introvertis ne soient pas tout à fait d’accord avec les catégorisations qui encadrent l’amour. Vaste tâche pour les introvertis et hypersensibles qui n’ont certainement pas de petit bouton pour changer de sentiments, en fonction de ce qu’ils souhaitent obtenir en échange.

Qui aime qui ?

Quand on s’intéresse un tant soit peu à ce sujet, on s’aperçoit que nous aurions à disposition un éventail de plusieurs types d’amour, qu’on peut dégainer quand bon nous semble, selon notre planning, qui permet de bien faire la différence entre des sentiments éventuels du passé, de ce que nous ressentirions pour nos parents par exemple, et pour la blonde à gros seins qui passe dans la rue, il y aurait aussi de l’amour, cependant cet amour serait subtil et à durée déterminée, selon les contrats qui sont signés par les parties, dont le consentement serait éclairé.

Qui aime comment ?

Maintenant que tout le monde est bien mal à l’aise, essayons de comprendre la définition de l’amour encyclopédique, selon laquelle nous en aurions un éventail très précis, qu’on utilise selon les circonstances. Nous avons de l’amour familial, papa maman la bonne et moi, le chat du voisin, le voisin prochain biblique et le SDF du coin pour l’amour altruiste, le platonique avec les super-alliés que l’on adore, et le truc religieux théiste dont on recevrait ou renverrait un genre plus inconditionnel, dont le code de conduite conditionne un peu aussi, qui fait encore beaucoup d’adeptes. Enfin l’éros-tique pour un individu attirant, qui serait mixte, avec le petit twist dédiant de s’envoyer en l’air ou non. Nombre de couples ne partagent pas leur couche de cette façon non plus.

Une maladie
contagieuse ?

Pourquoi y aurait-il des amours si différents ? Dans la culture populaire, les films les chansons la littérature, l’illustration de l’amour serait une sorte d’obsession délirante proche d’une décompensation paranoïaque, qui s’attraperait comme un coronavirus de chauve-souris cuisinée, fruit d’un hasard absolu, qui nous tombe dessus comme un ticket de loterie gagnant. Il ne faut pas oublier qu’on cesse d’aimer quand on n’est pas content, et que finalement on ferait mieux d’aimer quelqu’un de plus hot semaine prochaine, parce que tu te laisses aller là.

Amour ou
narcissisme ?

IL y aurait une théorie de l’amour, comme celle de l’esprit, permettant d’agir vis-à-vis d’un objet. Des psys s’y sont penchés et sont assez flous, c’est normal dans ce bordel, ils font ce qu’ils peuvent les pauvres, la pyramide de l’amour éros copulatoire, facteur favorisant l’intimité, qui déterminerait ce que les humains ressentiraient après le coït. Passionnant ou définitivement repoussant.

Amour ou sélection pas si naturelle ?

Un guerrier Maasaï définit une reproductrice idéale de beauté, le cheveu coupé militaire GI aux lobes d’oreilles bijoux dont l’esthétique serait jugée repoussante en occident, un Malien regarde vaguement inquiet la maigreur, et l’absence de pudeur des femmes jugées comme modèles de par-devers nous, les Asiatiques considèrent comme défaut majeur l’extraversion et l’exhibition, tandis que l’absence d’inhibition de certaines africaines ou antillaises est tout à fait attirante pour d’autres.

Jeux d’acteur chorégraphié

Nous sommes des primates et serions les seuls mammifères dont la femelle serait disponible pour l’acte reproductif en permanence, la femelle humaine est un petit cochon en fait, parce que la truie elle… non. Le mâle humain ou celui qui joue ce rôle, car au sein de beaucoup de couples, vieux, jeunes ou homos, il existe une représentation masculine et féminine, c’est quelquefois sur ce modèle reproductif que les unions se forment, mais pas exclusivement néanmoins. Les introvertis qui étudient ces sujets hautement anthropologiques, doivent être confusément confus et anxieux, rappelons que lorsque l’objet d’amour s’en va, certains vont lui coller un pruneau, histoire que cette personne qui ose décider d’agir en sujet, ne se reproduise plus jamais. Une femme en meurt tous les trois jours en France.

Mensonges des amours

C’est de moins en moins amusant tout ça. En cette période où le rose fuchsia pullule et le soi-disant amour s’étale en chocolat et autre lingerie rouge écarlate, pour un frisson calculé, qui seraient affriolants pour l’imaginaire collectif, qui sont aussi les seuls à autant investir leurs méninges, pour un coït dont on n’ose même rappeler la durée.

Une échelle culturelle

Il paraît que les ‘French-Kiss’ serait uniquement à l’ouest, du côté du levant et au moyen orient, on ne faisait pas de spéléologie linguale, c’est une importation récente, qui doit expliquer que les balades, main dans la main sont rarement visibles aussi dans les rues de ces contrées de sauvages incultes. Simplement, On peut y déféquer.

Pas besoin de sous-fifres.

Fashionsexuels

Ce qui est amusant, c’est ce manque de recul des sociétés extraverties dites occidentales, qui ont du mal à sortir de leur lorgnette, prisme qui se ressent dans les relations interhumaines, puisque chez les orientaux, l’amour vit sous le même toit, partage tout sans cloison avec moins de sous-vêtements et de boutiques pour s’acheter des trucs onanistes, et constat plutôt amusant, ce sont des cultures très introverties, tout se passe à l’intérieur, où la dignité et l’honneur sont les valeurs qui dépassent l’individualisme hédoniste- érotique, on a bien compris que se tripoter le bas-ventre sur une scène devant des fans hystériques, ne faisait pas tourner la tête des orientaux, bien que la contamination a bien entendu gagné ces contrées exotiques, désormais.

Les introvertis moins perméables ?

Si on pousse le raisonnement, les introvertis ne seraient donc pas les premiers consommateurs de pornographie, littérale ou sentimentale, de ces manifestations de codépendance amoureuse dramatique, mais plutôt de construction solide et volontaire, de projets de vie, les introvertis dont le système de valeurs dépasse de loin le rapport charnel au monde, ils ne prendraient donc aucun plaisir à séparer ses sentiments ou à cloisonner ses attachements successifs, l’approche serait plus ‘holistique’, bien que ce terme new age fait frémir.

Confondre Amour et Attraction

L’amour Éros serait donc une projection sur un objet d’amour. Qu’on s’y attache, qu’on y nourrit des tonnes d’espoir de satisfaction plutôt moins altruistes et qu’en échange la fidélité serait offerte tant que les demandes ou les attentes sont bien remplies, si on grossit ou devient moins joli, l’amour peut disparaître. Ou bien il n’est question que de reproduction qu’on enamoure à coup de rose bonbon, et de poésie mielleuse, puisque que quand on est moins jolies, le mâle ira cherche une reproductrice plus proche des critères éligibles.

Monogamie partielle ou hypergamie

Sur YouTube on constate avec une pointe d’ironie que les ‘love-coach’ proposent en réalité des astuces de séduction pour maîtriser l’art de manipuler, afin de garder l’intérêt de l’objet, on y voit des introvertis en recherche affective, formés à la prédation dans un souci d’harmonisation avec la culture dominante, on retrouve presque partout dans le monde, ces codes esthétiques qui déterminent si un reproducteur est décent, dans l’objectif de faire des galipettes et de se mettre un collier autour du doigt pour marquer son territoire parce qu’uriner, ça ne se fait pas. Puis, notre odorat a été détruit par les effluves nos détergents corporels et parfums civilisés. Il parait que des gens achètent des phéromones chez le parfumeur…

L’introversion sapiosexuelle ?

La séduction du charme superficiel et l’apparence seraient presque les seuls critères pour que l’amour puisse perdurer, mauvais calcul, les taux de divorces parlent d’eux même. Lors d’une épreuve majeure ça tient rarement.

De tous les amours connus : “storgê”, “philia”, “agapé”, et “éros”, les introvertis cherchent celui qui subsiste en une seule et unique personne, est-ce ça la sapiosexualité ?

L’amour (le respect) est en effet à définir, et si le mot suffit à prouver son existence, il est comme les extra-terrestres, un mythe bien caché.

TheIntrovertSinger

Lecture :

Sapiosexuels ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Sapiosexualit%C3%A9

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