Comment savoir si un introverti est amoureux ?

Quels sont les
signes qu’un introverti est mordu ?

A priori, les introvertis sont des femmes et des hommes comme les autres. Seulement, y a-t-il des subtilités dans leur langage amoureux ? Si les cerveaux des introvertis sont si complexes, leurs sentiments le sont autant.

Un préalable nécessaire, les introvertis ne ‘tombent’ pas amoureux comme les extravertis. Ils n’ont jamais eu le sentiment de chuter dans quoi que ce soit. Même si c’est un coup de cœur, comme une faiblesse. Que l’émotion est à son comble, les introvertis gardent la tête froide. Ils analysent si cette personne correspond à leur mode de vie intérieur. Le reste suivra.

Le mode de vie d’un introverti, jeune ou moins jeune n’est pas banal. Leur temps leur est immensément précieux. Les introvertis ne le perdent pas avec n’importe qui. Idem pour leur intimité, laisser quelqu’un y entrer est une étape fondamentale. Qui en dit long sur l’état de la relation, qu’un introverti décide d’envisager. Il peut se passer une longue période, avant que l’introverti sauvage, se laisse envahir. Parce que c’est ce que ressent un introverti, qui n’est pas certain de son consentement.

Oui, les introvertis se mettent à répondre au téléphone, ou même appellent la personne chère à leur cœur. Comme ils le font avec leurs proches. Un introverti se mettra à sortir plus, à communiquer à séduire à sa façon, etc. Ce sont des conséquences. Pas la raison. Évidemment un introverti bouleversé par une rencontre bousculera ses habitudes, c’est évident. C’est naturel. Comment se déroulent ou s’opèrent ces modifications. Comment nos blocages notamment ‘neurohormonaux’ sont-ils levés ? Et comment l’introverti ouvre-t-il sa porte à l’inconnu ?

“Warning”.

C’est souvent quand un introverti a été trop facile à approcher, que ça se passe mal. Que la personne n’y fera pas long feu. Si un introverti se sent envahi, l’avenir de cette histoire est quasiment terminé. Il y a des obstacles pour qu’un introverti à se sente proche d’un partenaire. Souvent la personnalité du partenaire n’est pas compatible avec l’introverti. Comment entrer dans l’affection avec une fêtarde ou un séducteur, quand on en est soi-même le strict opposé.

Durs à cuire.

Si on aborde l’aspect charnel à toute intimité, les introvertis sont plus longs à passer le cap. Avec un partenaire qui lui ressemble, l’introverti est nettement plus à même de se laisser aller. C’est justement cet aspect sensible, dans la nouveauté du lien. Il en faut deux à trois fois plus à l’introverti pour passer aux choses plus sérieuses. Ça a été prouvé dans de nombreuses études.

1 en vaut 2 :

Un introverti amoureux vaut deux extravertis. Si ce n’est plus. Quand on connaît un peu notre cerveau, et la façon dont un introverti étudie tout. Il vit avec plus violence, l’intensité du sentiment amoureux. Les introvertis se protègent. Deux énormes cerbères veillent sur leur cœur symbolique. Peu peuvent y prétendre. Moins y sont entrés. Même si les introvertis aiment se faire peur. En rêvassant d’une amourette passionnelle. Ils sont incapables de les vivre. Nous aussi sommes influencés par la norme extravertie, briseuse d’idéal.

Un tempérament
volcanique.

Bon d’accord, le volcan est éteint. La phase d’endormissement peut durer une éternité. Purement, avec l’oiseau rare, des souvenirs impérissables et une relation unique et originale se dessine, et transforme. Une relation avec un introverti n’a pas son pareil. Rien ne ressemble à un introverti, quand il tombe son masque, que l’oignon est pelé. On y voit apparaître une personnalité riche, pleine d’aspérités.

Un conte sans fées.

Les introvertis sont comme les contes de fées. Il faut affronter des épreuves, passer la forêt piégée, marcher longtemps. Arrivé au bout du périple, il faut affronter le monstre, le dragon qui garde le château. Un cœur sincère peut mériter l’attachement inconditionnel d’un introverti. Cette métaphore déroule quelques étapes.

Tombe la garde.

Les défenses ? Des murailles invisibles. L’introverti habite, et veille dans la tour de garde. Le moindre détail fait capoter cette belle machine. Les introvertis sont longs à potentialiser un lien. Alors quand une personne sort du lot, ce qui est rarissime passé l’adolescence, l’introverti descend petit à petit l’agressivité intellectuelle, et entrouvre la lourde porte. Un peu de dopamine et de noradrénaline font leur effet. Les premiers émois.

Lâcher prise.

Quand un introverti vient de laisser passer le cap de son rejet. Quasi systématique. Un peu comme une liste de pilote avant décollage. Oui parce que l’introverti hésite tant qu’il rejette la possibilité d’une liaison. Tant les inhibitions semblent insurmontables. C’est pourquoi quand l’introverti en est au stade du lâcher-prise et que plus rien ne vient parasiter son attirance, c’est loin d’être physique comme chez les extravertis. Il faut une multitude de facteurs pour qu’un introverti ait la tête qui tourne. Seulement, quand elle tourne, c’est pour longtemps. Il y a de l’ocytocine dans l’air !

Un pas vers la confiance.

Au moment où on sécrète un peu de ce que les autres ont en libre accès, ça fait comme un extraverti sous amphétamines ! Dix fois plus perturbant que notre calme habituel. Ce sont les marches d’escalier sensibles de la tour, certaines sont cassées par des indélicats. Une confidence par ci, un secret par là. Une main qui ne finit pas ne pas se retenir de toucher l’autre. Et des pensées récurrentes sur ce que cette aventure peut promettre. À condition que les marches ne flanchent pas, et que celle ou celui qui passe ces étapes s’en montre digne. C’est parfois là que ça s’arrête. Le faux pas.

“True Colors”.

Les introvertis ont le cœur tendre et la main généreuse. D’où leur frilosité à s’investir pour rien. Les introvertis n’ont pas de limites. Quand le cœur n’a plus sa raison, l’introverti offre généreusement son temps et ses ressources. Il n’y a pas d’équivalence. Les privilégiés qui ont eu le bonheur de vivre une romance avec un introverti s’en souviennent longtemps. Celui qui a hérité d’un cerveau introverti doit faire avec une existence où rien n’est comme les autres. Un introverti amoureux, c’est de la folie. Douce.

Partager son
territoire.

Comme un chat. L’introverti ne cherchera pas à recouvrir de ses phéromones l’odeur de son intrus. Qui désormais fait partie de son intimité. Si l’introverti laisse son téléphone ouvert et sa porte, c’est que ces étapes sont dépassées. L’introverti a montré sa personnalité secrète. La communication devient quotidienne, la clé confiée. C’est ça un introverti qui décide de montrer son affection. En s’attachant. En laissant tous ces neurotransmetteurs faire leur emploi, sans rebrousser chemin.

Romance à l’envers.

Les introvertis vivent leurs histoires sentimentales dans l’autre sens. Les extravertis commencent par leurs parades amoureuses, consomment et s’ennuient. Nous commençons par les ennuis, sans parades ni consommation. Là, les privilégiés vivent une intensité d’événements successifs. Puis, ça peut durer un moment. Puis vient le romantisme dans l’intimité du lien.

L’introverti si solitaire se met à partager. Ça ne lui est absolument pas naturel ! C’est avec une sorte de fièvre et de papillons dans le ventre qu’un introverti décidera de partager la joie de sa tanière, sans cesse renouvelée. Car les introvertis ne sont pas joueurs, mais joyeux.

Un introverti ne prend rien à la légère. Pas même la romance. Pour l’amour, c’est l’épreuve du temps qui déterminera si ce terme convient. Ou pas.

TheIntrovertSinger

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