Comment Rester en Forme Confiné ?

Est-ce qu’il y a des astuces anti-moral à zéro ?

Oui, et il existe des façons simples de se donner une chance de sortir de cette crise, sans trop de dégâts irréversibles. Nous sommes dans cette situation de confinement depuis un bon moment déjà. S’habiller le matin pour affronter sa journée, est devenu un souvenir lointain.

Tout commence avec les conseils sur YouTube, d’une psychiatre délicieusement extravertie confinée. Médecin en exercice, cette jeune femme m’a fait sourire, m’inspirant ce billet. Je cite : « […] Je ne sais pas comment on ne va pas tous finir alcooliques » ! Après avoir expliqué, non sans humour, que manger du Nutella, n’avait pas suffi à apaiser son désarroi. Un petit peu de plaisir passager, assurément. Sans joie véritable.

Une période hors du temps

Il est toujours étonnant de se réveiller dans cette ambiance si particulière. Nos quotidiens chamboulés comme notre humeur.

Nous ne sommes pas égaux dans l’enfermement : les introvertis dont je suis, sont assez à l’aise avec l’évitement social. Sortir m’est presque ‘agréable’. Moins agressée par la promiscuité. Cependant, les personnalités plus extraverties, éprouvent de réelles difficultés. C’est la raison pour laquelle ce blogue s’adresse à tout individu, cherchant une consolation épistolaire solidaire.

Une contribution modeste, petite pierre que certains posent, en applaudissant chaque soir. Encourageant celles et ceux, braves guerriers, affrontant les inquiétudes liées à ce virus, SARS-CoV-2, responsable de la pandémie Covid-19.

Des neurotypiques désormais neurodivergents

On n’a pas idée à quel point en ce moment, les neurotypiques, c’est-à-dire la majorité des humains, ressentent des symptômes. Proches de la neurodiversité.

Nous les bizarres, néanmoins courtois, mettons nos humbles connaissances, au service des individus surpris, par l’ampleur des événements. Dont l’issue semble relativement lointaine. Cela fait presque un mois que notre réalité, tourne un peu plus chaque jour. Pour s’étendre aux 190 degrés de nos bonnes vieilles habitudes.

Il est possible que nous ayons à changer notre façon de vivre, selon certains spécialistes. Sans jouer les voyantes, pénible et pessimiste, on nous laisse entrevoir des modifications significatives, à nos trains de vie.

Détecter du plaisir où l’on peut

Le trouble anxieux, pousse à la compensation de ses manifestations, devenant rapidement insupportables.

Souvent non pris en charge par manque d’information et… Quelques préjugés. On se retrouve à manger des aliments trop riches en glucides. Pâtes ou biscuits ou chocolat, le sucre est partout.

Après avoir fait de longues recherches sur la prise de poids, préoccupation de nombreuses confinées, les hommes sont aussi concernés, bien évidemment. On constate que toute consommation excessive, proviendrait d’un état émotionnel, déclenchant la recherche d’un anxiolytique ou antidépresseur naturel.

Les stress rendent malade

Le cortisol est présent afin de nous permettre de survivre. Toutefois, peut complètement tenir le rôle du tueur, quand sa présence massive devient chronique.

Un médecin est toujours mieux placé qu’un article sur internet, pour traiter de ces questions. On devrait tous connaître un bon psychiatre, il en existe en ligne, prêts à donner de vraies informations établies sur des données scientifiques. On peut changer de vie en deux heures, en consultant.

C’est le moment de prendre en main son esprit, ses hormones et leurs effets sur nos humeurs. Nous sommes soumis à leur tyrannie, nos corps réclament respect et attentions.

Tous privés de dopamine

Il paraît que tout le monde à du mal à se concentrer confiné. Souffrant de troubles de l’apprentissage, mes difficultés de concentration font partie de mes challenges quotidiens.

Mon attention s’échappe au moindre coup de vent (si ce que je fais ne me passionne pas). Les troubles de l’attention peuvent se manifester avec ou sans hyperactivité, diagnostic oblige. Quand on est démobilisé, Il y a des petits aménagements qu’on peut mettre en place pour garder un semblant de motivation.

Pour faire sauter “le verrou dopaminergique“, selon le Dr Jean-Baptiste Alexanian. La dopamine fait défaut. C’est le grand thème du confiné. Il serait plus sage d’y parvenir, sans avaler des tas de choses trop sucrées. Boire toute la production vinicole de France.

Le circuit de récompense

C’est là que tout se joue en ce moment, l’horreur absolue pour les nouveaux hyperactifs. Bienvenue chez les zinzins.

Sauf si on est gamer invétéré. Passer tout son temps à jouer, pour retrouver l’état jubilatoire des premiers émois du gaming. La quête est vaine, messieurs (mesdames). C’est aussi terrible pour l’entourage et les effets secondaires liés à tout excès. Tout le monde fait ce qu’il peut pour booster son mental dans l’adversité.

Se stimuler oui, mais boire cinquante cafés et fumer comme un pompier ? Pratiques qu’on retrouve chez les TDAH non diagnostiqués. Certainement la pire des compensations. Inversement, on peut mettre dans son panier, deux ou trois ingrédients faciles à trouver.

Magnésium et vitamine B6

Parce que d’abord, ça change tout, l’humeur le sommeil et le transit ; on ne se rend jamais compte qu’une cure de magnésium associé de la B6, calme et adoucit. Il y a une marque légendaire qui les propose en supplément.

Y penser toute l’année, mais aujourd’hui nos déficits en sérotonine, dopamine et les dérégulations qui vont avec, devraient nous inciter à penser à en prendre. Dans l’assiette, il suffit de se rapporter aux recommandations de cet article.

Personnellement, je saupoudre tout ce que je mange de levure de bière pour la B6, le magnésium se trouve facilement en chlorure, les légumes vert foncé, une grosse salade de mâche aux noix, ou les lentilles, et puis il y a les eaux enrichies.

Phénylalanine et L- tyrosine :

Dopamine-foods, ces acides aminés permettant aux neurotransmetteurs de faire leur métier plus facilement. On peut pleinement prendre un supplément, mais comme on a un peu de temps, on en profite pour ajouter à sa liste de courses : de l’avocat, des bananes, des patates douces, les haricots blancs. Délicieux en bouche, on conseille de les consommer au dîner.

En plus ces aliments riches possèdent des vertus calmantes, par leurs textures réconfortantes. Dans les protéines aussi, on trouve des acides aminés en grand nombre. Aux USA, ils consomment le fameux “bone broth” (bouillon) pour soigner et prévenir beaucoup de soucis. Recette de mamie américaine, en s’en inspire en y ajoutant sa touche régionale. Pour les végés : «j’ai appris à me faire du Tofu à toutes les sauces, à base de graisses végétales, c’est presque magique ».

Baisser le niveau de cortisol, booster l’immunité : les psychobiotiques

“Idéalement, il faudrait avoir une belle conversation, avec une personne qu’on apprécie beaucoup, chaque jour. Trouver le moyen de rire aussi, il y a ce qu’il faut sur les internets. Danser sur des vieux tubes ringards ? Aimer chaque jour autant qu’on peut. Le plus fort possible, et les stress disparaissent. Cependant, en Chine, les effets du confinement continuent de se manifester en cascade, calmons-nous.”

Agissant sur le système nerveux central, les psychobiotiques seraient très importants pour notre santé mentale.

On sait aujourd’hui que le cerveau entérique (le ventre), abritant des millions de neurones, joue un rôle très important dans le développement de troubles de l’humeur.

Consommer des probiotiques (yaourts produits fermentés, kéfir et Kombucha) et des fibres insolubles (haricots verts par exemple). Des prébiotiques (céréales complètes, tomates, endives artichauts, et oligosaccharides de l’ail et de l’oignon pour les amateurs). Améliorer sa flore intestinale, prendre soin de son microbiote, de ses bactéries, pour développer un système immunitaire optimal.

À adopter : les thés noirs et verts, avec un carré de chocolat noir ; baisse le niveau de cortisol significativement. Récompense + Satisfaction = No stress. Le bon gras est meilleur pour la santé que tous les sucres raffinés. Rassasiant sans pic d’insuline.

Et pourquoi pas le chat SDF (ou de mémé) ?

Un introverti

On peut investir dans un complément alimentaire multivinaminés, couvrant tous nos besoins, ça peut fonctionner aussi très bien.

On ne va pas tous aller chercher un animal de compagnie, mais il paraît que ce sont les meilleurs compagnons de stress. Ces adorables personnes à fourrure, sont nos meilleurs anxiolytiques.

On peut aussi rendre service, pardonner, remercier la vie. «Le paradoxe du don qui enrichit ».

TheIntrovertSinger

Phénilalaline : Healthline

Tyrosyne : Healthline

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