25 Signes Que Je Suis Introverti

Comment savoir si je suis vraiment introverti ?

Suis-je sûr que je suis bien introverti ? Car l’extraversion est une norme à laquelle la diversité se trouve contrainte sans consentement. Obligés du bonheur factice, ne maîtrisant pas l’art de la conversation effleurée. On nous force à la jovialité de façade, cet artifice social les introvertis bannissent.

Sensibles à la dopamine

Acétylcholine

En effet, l’introversion emploie un circuit de récompense nettement moins rémunérateur par rapport à ceux assujettis dopaminergique. Les introvertis sécrètent moins de ces substances, à la faveur d’une forme de distance analytique. C’est en effet statistiquement validé, les introvertis ont moins ‘de besoins’ en interactions et validations sociales, la dopamine ne provoquant plus d’inconforts que de motivation. Rechargeant leur énergie en solitude, fatigables psychiquement, ils ne font pas l’amour aussi souvent que les autres, sont plus sensibles au toucher, aux odeurs, et aux bruits. Leur matière grise est plus dense que les autres, incontestablement plus simples.

Ils aiment les animaux à s’en perdre dans les sous-bois, sont plus créatifs que les extravertis, plus doués pour toutes sortes d’activités cérébrales et innovantes, consommant nettement moins ? Cependant, comment se reconnaître et faire la différence entre ambiverti, ou introverti ? Voici quelques signes anecdotiques, mais révélateurs pour retrouver sa vraie nature et l’embrasser.

J’entretiens une auto-conversation intérieure

J’ai pour fonctionnement interne un long monologue non schizophrénique, entrecoupé de réponses critiques de mon gendarme supérieur douanier de mes frontières. J’ai besoin de remettre en question tout ce qui vient à ma conscience, je découpe et dissèque toute sorte d’idées. Mes méninges hyperactives sont affairées par ces ruminations annexant mon énergie. Je me sens déséquilibré si je manque de temps pour repasser mes pensées, débordant en insomnies.

J’ai besoin de plus de temps que les autres

Je suis lent et ai besoin de prendre mon temps, je ne supporte pas la dispersion mentale. D’un cadre et d’espace, indispensables où me détendre et me laisser aller, je dois m’organiser un emploi du temps spacieux, pour recouvrer mon intégrité mentale et physique. J’aime lire, me cultiver et rire. Seul. Je suis un misanthrope périodique, et hésite maintes fois avant de quitter ma bulle.

Passionnément précoce

Des T-Rex à l’archéologie, de la littérature à l’histoire, ou la psychologie, et la musique et l’astronomie. Mes passions d’enfance ne correspondaient pas aux amusements des enfants de mon âge. J’ai toujours présenté des traits de personnalités atypiques, proche de camarades partageant mes particularités (certains introvertis mal entourés subissaient des rejets voire des agressions par des pairs).

Je vois tout et c’est épuisant

Le moindre détail ne me laisse pas de répit, je vois absolument toutes les aspirations d’un propos ou d’un mur. Je sais deviner les manquements, et mon empathie trop grande me fait percevoir la moindre affectation, j’en souffre inconsciemment. Je suis capable de capter la moindre intention, odeur ou bruit, mais aussi la contradiction.

Vivre en retrait, il n’y a que ça de vrai

J’aime me mettre dans un coin pour observer les autres, mon fantasme aurait été le don d’invisibilité. Toutefois, je ne suis pas intrusif, juste curieux, et regarder attentivement fait partie de mes compétences, parce que j’apprends tout en observant. Je nourris mes apprentissages et monologues d’hypothèses, sans conclusions, c’est contraire à mes principes.

Je doute de tout

De moi souvent, parfois des autres. Je ne crois en rien, la croyance m’exaspère, et j’éprouve une passion pour la perplexité, car mon cerveau évitant la matière préconçue, me fait cadeau d’une malédiction d’incroyance. Chercher des signifiants sans préjuger, je suis si curieux que mes journées sont trop courtes pour alimenter mes appétits d’ogre.

Je hais le téléphone

Je l’oublie régulièrement et ne suis pas joignable aisément. J’utilise un filtre pour tout ce que cet appareil m’impose. Je hais les appels vidéos, trop intrusifs pour ma réserve. Je me sens presque agressé par ses interruptions, même quand je suis amoureux, je sens les tortures de ses effets. Les conversations téléphoniques m’irritent au plus haut point, j’y perds tout mon temps.

Je me sens seul dans la foule

Alors que la fête bat son plein et que chacun s’amuse, je ne me sens pas à ma place. Je cherche en vain, mais ma solitude persiste. Plus on parle ou se touche, plus je suis esseulé. Tous ont trouvé leurs ports et attaches et moi moins je sais. Se sentir décalé et irraisonné, si ce n’est ce manque de compétences à amadouer ces parts de moi désespérément enfouies.

Je suis fatigable psychiquement

Je me sens las relativement constamment, si une interaction m’a demandé de l’énergie, je mets du temps à m’en remettre. J’ai du mal à faire confiance et suis sur mes gardes quand j’interagis. Les relations sociales me sont encore assez étrangères, et je ne maîtrise pas les codes régissant les accointances des mondanités. Je suis comme un extraterrestre. Mes émotions sont puissantes, et dois les isoler à l’abri.

Je perds l’usage de la parole

C’est un jeu de hasard, soit ma diction décide pour moi d’être parfaite, et je suis plein de gratitude, soit les mots bloquent quelque part, entre mon cortex et mon système phonatoire. Je ne suis plus qu’un bredouillis humiliant, à la fréquence vocale trop abaissée et inaudible. Je dois me reprendre quand j’ai passé trop de temps avec moi car j’en perds mes fonctions. Faire mes courses quand mon élocution s’abonne aux absents me fait horreur. Il m’est arrivé d’avoir faim de ne plus parler. Parler à la caissière ou au livreur de pizza ? Ou se laisser s’affamer, voilà un dilemme introverti.

Je déteste attirer l’attention

C’est une phobie ou presque, la discrétion réservée me caractérise. Occuper un centre d’attention ne convient pas à ma personnalité presque sauvage, ma liberté d’esprit soumet mon narcissisme à son regard critique. Mon anxiété est relative à ma sensibilité, et si l’attention me pèse, c’est uniquement pour les stimulus épuisants l’accompagnant.

J’aime la nature et les animaux

Ce n’est pas une primeur, les introvertis entretiennent un lien profond avec les animaux, et pas uniquement avec leurs camarades de fauteuil félidé. Amateur des mécanismes de la vie sous toutes ses formes et manifestations, je suis fasciné par toutes les intelligences. Curieux et incorrigible spectateur de la nature et ses étoiles, où ses peuplements riches d’enseignements sont mes agrégés à moi. J’ai à dispositions des milliards de petits et grands docteurs et professeurs en toutes les sagesses.

J’évite les invitations

Même si j’en ai très envie parfois, j’annule ou reporte avec soulagement. Les événements amicaux ou sociaux me sont mal appréhendés. Aussi, j’ai peu d’amis et me suis habitué à cette vie d’ermite sans serment. Il m’arrive de regretter ma nature réservée.

J’ai toujours été doué en classe de français

C’est un don naturel sans effort. Le goût pour l’écriture m’est venu tôt, don remarquable selon quelques de mes enseignants, j’ai toujours eu un rapport amoureux avec les accès épistolaires. Je suis un rat de bibliothèque, je souffre de myopie de l’étudiant. Je suis un peu geek.

J’ai la bosse des Maths

Je suis doué en sciences, en mathématiques et logiques, la physique m’inspire, j’aime chercher des solutions algorithmiques. J’adore assembler des pièces de puzzles, et juxtaposer tient mon haleine des heures durant. Je suis une bête d’informatique, rien ne résiste à mon esprit cartésien. Je suis vraiment geek.

Je déteste recevoir chez moi

Mammifère territorial, je me sens envahi quand on frappe à ma porte, bien que généreusement chaleureux, l’hospitalité n’est décidément pas un talent inné. Aussi j’évite autant que possible de laisser entrer quiconque à la maison. Je suis soulagé quand les opportuns s’en vont. La honte m’envahit à ces aveux.

Une conversation intense, sinon rien

Ne maîtrisant pas les arts de converser, je suis en revanche intarissable sur mes thèmes centraux d’intérêt peu restreints. Les longues conversations avec des interlocuteurs érudits nourrissent mes connexions neuronales, et me stimulent hautement. J’écoute souvent des conférences pour me distraire.

Un créatif expert

Peu importe quoi, je suis doué pour des créativités, dont je possède les talents cachés. Je manque de temps pour mettre en devenir ces expertises. Néanmoins, je suis très doué dans une activité en particulier, ma culture en la matière est encyclopédique, et mon niveau m’offre des possibilités créatives satisfaisant mes besoins d’accomplissements personnels.

Je ne suis pas résistant physiquement

L’épuisement me guette, j’ai moins d’énergie que la moyenne individuelle. Moins résistant ou plus fragile, si une activité me demande un engagement physique, j’ai besoin de reprendre mes forces. Mon métabolisme est certainement corrélé à mon système nerveux plus lent. En effet, les introvertis présentent souvent une pression artérielle plus basse que la moyenne. C’est aussi pour cela que beaucoup d’introvertis peuvent aussi s’engager des sports d’endurance, comme les courses de fond ou demi, en activité soutenue.

Je peux m’isoler sans problème

Je n’ai aucun problème à vivre sur une île déserte, au contraire. J’ai souvent rêvé m’acheter un îlot pour y vivre. Je suis un aventurier de l’esprit, quand je suis seul, je me sens libre d’errer mentalement. Je connais des difficultés avec les changements impliquant la promiscuité.

Je suis sensible

Mon empathie est très présente dans mon quotidien, ma grande sensibilité à l’autre m’a rendu méfiant. Je me suis souvent senti lésé dans mes relations, et je suis très doux de caractère. Je dois porter une armure pour ne pas ressentir la moindre variation de ton. Les altérations les plus anodines sont plus assourdissantes que cette conversation que je tente de suivre.

Je peux me concentrer huit heures (ou jours)

Je sais rester des heures sur une tâche en cas d’insatisfaction hypothétiquement chronique. Je suis très indépendant et autonome, et excelle dans les métiers solitaires.

Je suis “distractible”

Ce n’est pas du tout un paradoxe, si ma concentration est élevée, c’est parce que je suis en quiétude. Je ne peux pas travailler en équipe sans effort, et ai besoin de m’isoler des sollicitations pour fonctionner. Ma sensibilité peut me rendre irritable quand je n’ai pas la privauté d’aboutir. J’ai besoin de calme sinon j’en perds mon potentiel.

Je suis irritable

Je suis une personne calme et structurée, mais les surmenages ou les jeûnes étendus, se font sentir à la fleur de ma peau. Véritablement irritée mon humeur s’assombrit, me faisant passer pour lunatique, fait tout à fait faux exactement.

J’ai besoin de solitude, mais aussi des autres

Garder ou tisser des liens amicaux m’est difficile, et mes aspirations solitaires me condamnent. Malgré mes retraites esseulées, je suis sanctionné par ma réserve. Oursin farouche sans malice, fidèle en amitié, loyal et dévoué, et sous cette couche d’aiguillons, mon cœur résiste de sa nature bienveillante.

TheIntrovertSinger

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