21 Comportements Que les Introvertis Détestent

Une liste défoulant les exaspérations silencieuses du mode introverti.

Quoi de pire qu’un extraverti ? Deux extravertis ! Toutefois, ce sont surtout leurs comportements compilés dont il est question.

Comprendre sur le tard cette différence fait réaliser l’ampleur de nos antagonismes, dont les conduites incompréhensibles irritent anonymement tous les introvertis. Par cohérence pour leurs principes élevés et leur empathie habituelle, les introvertis prennent sur leur nature introspective de conserver leur dignité en cas d’invasion. Accumulant des frustrations jusqu’à ne plus supporter leur omniprésence accaparante. Les introvertis, dont la biologie opposée active le processus d’hibernation sécure, dès que leur territoire est colonisé par des tempéraments les sollicitant abusivement.

La culture extravertie aux futiles exigences, n’est pas compatible avec l’introversion authentique, fuyant les relations stériles dont les extravertis sont friands, auxquelles nous assujettir nous est imposé en quasi-monocratie.

Des bavardages intempestifs aux ragots, des comportements invasifs aux rapports compétitifs de pouvoir, les introvertis extraterrestres ont du pain sur leur planche en bois déjà bien entamée.

Les extravertis confondent galanterie et courtoisie.

C’est très déstabilisant pour l’introverti se trouvant aux prises avec un extraverti, dont la séduction est l’unique angle (travers) de communication. Un introverti ignore tout de ces questions, puisqu’il s’en pose par myriades autrement plus complexes et concrètes. On ne sait jamais quand les extravertis tapent dans le registre amical, ou dans un répertoire autrement moins désintéressé. Combien de surprises plus ou moins agréables pour ces introvertis n’y comprenant décidément rien, à ces gens surs préoccupés par leurs luxures.

Les extravertis exagèrent (drama queen).

Ils arrangent la réalité à leurs sauces ‘hot-caliente’. Avec un proche extraverti, on ne connait pas le bonheur d’un récit précis ou exhaustif, ou d’une conversation sans s’esclaffer. Ils surjouent d’ornementations rococos, tendance discount. Comme leurs tenues, du reste. Quand on a le goût du silence ou des conversations charpentées, on se doit de ravaler ses instincts d’honnêteté, que l’on troque pour une oreille distraite et polie.

Les extravertis cherchent des rivaux.

C’est donc dans des relations de domination, y compris amicales, que les extravertis s’imposent aux introspectifs n’ayant eux, que peu de goût pour les luttes égotiques. Les extravertis dont l’égo ne se construit qu’à travers les interactions de comparaison, doivent se prouver leurs valeurs en domptant ses relations en espace et en temps. Les introvertis acceptent et ne pipent mot, à propos des sottises de ces misérables gratifications gagnées à leurs dépens.

Les extravertis parlent… et pensent après.

Les introvertis écoutant patiemment des approximations, affirmant toutes sortes d’inepties, n’ayant aucune idée de ce qu’ils affirment avec leur fermeté légendaire. N’ayant que peu de compétences introspectives, les extravertis n’ont de cesse de prendre la parole sans fondement, sans structure et sans approfondissement, leur démiurge intérieur simpliste le leur interdit formellement. Leur spontanéité frôlant l’égarement, dont ils s’ignorent abuser, si ce n’est par leur aveuglement protecteur. Le ridicule ne tuant pas, subsiste notre pédagogie mythologique.

Les extravertis occupent le centre de l’attention.

Il ne faut pas en avoir honte de, c’est une réalité. Par rivalité dont ils sont friands incontestablement, pour laquelle les extravertis pratiquant la compétition, ne peuvent s’empêcher de lutter. Ils n’ont de cesse de chercher à attirer l’attention sur leurs ombilics, les introvertis sont épuisés par ces demandes et prises de pouvoir typiques des extravertis nombrilistes. Le copain dragueur monopolisant l’auditoire, ou la bonne copine cherchant à captiver des regards concupiscents, en se racontant par le menu. Ces comportements sont révélateurs d’insécurités et de déséquilibres préoccupants. Sans commentaire (voir narcissisme).

Des extravertis intarissables au téléphone.

Combien de fois s’est-on trouvé coincé au téléphone avec un proche extraverti ? L’utilisant comme prétexte mondain, pour ses besoins en interactions sociales. Les introvertis bienveillants, excédés par ces phagocytes psychiques, avec ce sentiment de se trouver encore une fois étouffés sous un monceau d’informations aussi inintéressantes qu’angoissantes. Déplorons des ruminations post-conversation avec l’extraverti vidant son sac, sur ce pauvre introverti désormais anxieux.

Les extravertis parlent trop fort.

Les introvertis souffrent physiquement du bruit. C’est un cauchemar pour un introverti de supporter des voix affirmées grossièrement, ou trop persuasives et insistantes. Auxquelles manquent douceur et affabilité, on force l’introversion dans des tortures sensorielles au contact d’extravertis agités. La connexion médiocre à leurs intérieurs empêche le lien de se créer. Comme un corps gras, la communication avec signifiant, glisse sur l’extraverti au nombril apparent.

Les extravertis sont médiocres en amitié.

En amour romantique. Esclaves de leurs besoins en validation, c’est globalement avec une girouette hormone-toxicomane qu’il faut gérer une relation faite d’inconsistances et de variations sur le même thème : eux-mêmes.

Les extravertis aiment échanger des papotages.

Des contre-vérités, autrement dites, des mensonges et autres bavardages dans le dos. Attention, confier la moindre information requérant discrétion, relève du saut périlleux sans filet. Campagne de dénigrement ou simples “gossips”, les extravertis sont les experts en divulgations d’indiscrétions.

Les extravertis nous envisagent défavorisés.

Ils confondent réserve et timidité avec phobie sociale, et pire s’envisagent que les introvertis sont incapables de gérer une fonction impliquant des relations avec un public. C’est faux, de nombreux introvertis sont d’excellents conférenciers, voire la majorité. Encore des idées reçues dont les extravertis font leur spécialité.

Les extravertis sont énergivores.

Puis chronophage. Des mots dont il faut s’accommoder par leurs états remuant le cosmos sans but, puisque leurs actions sont menées sans introspection ou impulsivement. Passant pour spontanés, mais que l’on peut qualifier dans certains cas récurrents, de décervelages chroniques. Les extravertis dont la fonction nombriliste fait tourner le monde autour de leurs pulsions et besoins en récompenses hormonales, rechargent leurs batteries en vampirisant l’énergie des introvertis de première ligne.

Les extravertis s’imaginent que ne rien avoir prévu signifie s’ennuyer.

Les pauvres, c’en est presque triste. Les extravertis égocentriques s’imaginent qu’un week-end sans sortir est un signe de détresse dépressive. Un introverti chez lui, est un introverti heureux. Leurs récits de soirées et autres “ego trips” conçus pour infantiliser les introvertis écoutant péniblement les prouesses de ces vantards.

Les extravertis sont présomptueux.

Les extravertis jugent les introvertis comme inférieurs. Ils n’ont pas l’aptitude de voir l’autre sans projection du moi sombre et lugubre caché. Les extravertis se représentant la norme ou moyenne sans envisager un seul instant qu’on puisse développer un niveau de compétences supérieur aux leurs. Sans en faire publicité, dans la quiétude toute discrète de notre introversion chérissable par ses noblesses.

Les extravertis sont envahissants.

On se sent pris en otage par leurs tempéraments, vivant leurs vies sur un mode intrusif, ce sont les rois des questions embarrassantes, des prises de paroles intempestives pour l’autre. Ils se permettent d’avancer des arguments à la place de l’introverti ou de coloniser son espace vital par des interruptions insupportables.

Les extravertis sont exhibitionnistes.

Moralement et physiquement, ils se racontent partout. S’embrassant spéléologique-ment en public, ou s’habillant de vêtements à la limite de la décence, cadette de leurs consciences. Il peut arriver qu’un introverti ne sache pas où regarder un extraverti : l’indécence ou le manque de délicatesse, gêne l’introverti éduqué d’élégances. Leurs muscles déballés, un mini cours d’anatomie in vivo en janvier, dévoilant des glandes mammaires à faire frémir nos laitières normandes.

Les extravertis n’écoutent pas.

Ils n’ont que faire des réponses que l’on livre. Quant aux raisonnements complexes, on peut les remiser par-devers soi, ou pour nos collègues introvertis. Les extravertis n’ayant pas développé d’habiletés d’écoute, ils entretiennent des monologues ou relations autophiles, encore et toujours en compagnie de leurs ombilics hypertrophiés.

Les extravertis pratiquent la promiscuité.

Sur un public introspectif et c’est navrant. On décrit à la louche des extravertis aguicheurs en mode allumage du monde, par besoin instinctif de séduire tout et n’importe qui. Le grand show permanent, testé sur des introvertis insensibles aux stimulations visuelles, n’ayant pour aboutissement médiocre qu’une intensification de leur anxiété.

Les extravertis sont grossiers.

Maîtres en incivilités. On peut se sentir débordé par les postures extraverties, leur manque de courtoisie, ignorant les limites d’autrui, les extravertis parviennent à dépasser les frontières bienséantes. Supporter des intrusions irrespectueuses par des extravertis ayant des difficultés à comprendre les règles de distance verbales et corporelles, imposées et incontournables en société. Les extravertis sont brusques et indélicats, méconnaissant les susceptibilités ou embrassements honteux qu’ils provoquent chez les introspectifs.

Les extravertis sont agressifs.

Que cela soit au plan physique ou psychologique, les extravertis n’ayant que peu de subtilité dans le langage, se montrent compulsivement familiers et familiers. Choisissant de ne pas se contrôler, on subit des relents de brutalités de la part des extravertis externalisant leurs sentiments ou leurs frustrations. Ces extravertis agressant en meute, une introvertie ou un introverti, considéré comme faible.

Les extravertis sont influençables.

Les extravertis prennent des décisions collégiales, à l’opposé des introvertis, pour lesquels les avis extérieurs font peu la différence. Le système de valeurs flexible des extravertis, que les introvertis jugent comme une faiblesse ou un manque d’authenticité. Les extravertis peuvent se montrer volatiles et peu fiables, quant à leurs arbitrages indexés sur l’entourage du moment.

Les extravertis (se) couchent (plus) facilement.

C’est le drame de l’infidélité ou de la bonne amie peu méfiante et très affectueuse. Les extravertis sont proactifs sexuellement, ne pratiquant pas l’abstinence, ils sont nettement plus enclins au papillonnage charnel. Séducteurs dans l’âme, ils expérimentent la sexualité comme un concours de circonstances banal. Leur chasse sans attaches nous est spécialement toxique. L’introversion ne cicatrisant pas ses blessures ombilicales sans nécroses.

TheIntrovertSinger

Why Do Men Seek Status? Fitness Payoffs to Dominance and Prestige : royalsocietypublishing.org

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