S’Adapter Est Toxique Pour L’introverti En 10 Preuves

Pourquoi ne pas s’adapter est en réalité une bonne décision ?

Sors de ta coquille… quel introverti n’a pas médité ces mots des années durant, en se remettant en question en permanence ? Puis a concilié de vivre « comme tout le monde », restos, cinés, vacances en colocation et… est tombé malade. Les conseilleurs ne sont en aucun cas les payeurs. Développement.

Le stress post-traumatique des introvertis suradaptés

Pourquoi les zèbres ne font pas d’ulcère à l’estomac ? Dr Robert Sapolsky de l’université de Stanford a publié un ouvrage incontournable, confirmant qu’un stress chronique est possiblement létale et qu’en effet, un stress épisodique est catégoriquement mieux toléré par l’organisme.

Comme celui des zèbres fuyant leurs prédateurs, qui est nettement plus sain que les effets d’une exposition chronique au stress, dangereux pour la santé mentale et de notre cerveau le plus primitif : notre corps et ses réponses immunitaires démesurées.

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S’adapter induit une chimie toxique

S’adapter en contraignant sa nature, de façon significative est une contrainte que l’on s’impose, une astreinte traumatique. Les situations souvent précoces ayant exigé d’un introverti de changer de persona, ont induit, et ce depuis toujours des sécrétions tout à fait dangereuses pour l’organisme à moyen et long terme.

L’on est hypervigilant en permanence en adaptant son comportement par appréhension. L’on sécrète du cortisol et de l’adrénaline en persistance, et l’introverti qui a dû se forcer à s’intégrer, subit de se fondre dans la masse.

Parfois agressé par ses pairs, il a continué toute sa vie à se cacher, au point de se rendre malade sans le savoir. Jusqu’au jour arrivant l’accident de vie, la dépression, la maladie. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit.

La physiologie du stress adaptatif des “subjectivistes »

Caractéristique du stress post traumatique complexe, CPTSD en anglais, Complex Post-Traumatic Stress Disorder, développant des compensations psychiques et physiologiques au quotidien.

Cela est en effet délétère en matière cognitive, toutes les zones des lobes frontaux sont atteintes, cette chimie toxique touche l’amygdale quelquefois hypotrophique chez les sujets grands traumatisés durant le développement cérébral.

L’hippocampe et la glande pituitaire, responsables de nombreuses sécrétions hormonales dont le dérèglement provoque des troubles parfois graves.

Évidemment l’immunité répond de façon inappropriée à un mal dont l’origine est endogène. L’on se bat contre soi, intérieurement, et dehors, l’on sourit. Se suradapter peut tuer.

10 Raisons pour ne plus vivre inauthentiquement sa vie d’introverti

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1 La cohérence environnementale fait souffrir l’individu

Un introverti est intrinsèquement anti-conformiste, cela n’a rien de comportemental, purement indubitablement cognitif. On ‘extraverti’ la conscience de soi en la livrant au groupe, duquel le niveau de perception est inférieur à l’introspection de l’introverti, souffrant d’une réputation totalement étrangère à son “moi” authentique.

2 L’adaptation affective est meurtrière à long terme

Comme l’on se fond dans le décor socialement, l’on se trouve plongé dans un immense malentendu existentiel, l’on choisit un partenaire socialement approuvable, un métier socialement admis, un.e appartement/maison socialement désirable, tous les codes sociaux enviables, sans soi-même y souscrire intérieurement ; pourtant les introvertis cherchent leur bonheur intimement.

3 Le conformisme par culpabilité est un poison

Le ressort employé par l’entourage est souvent culpabilisant, une ficelle pourtant aisément repérable dans le fonctionnement de l’introverti, lequel malgré les signaux alarmants internes, continue de s’injecter du stress à haute dose au quotidien.

Le narcissisme introverti ne se consolidant pas sur le dos des revenus de son conformisme, toutefois la culpabilité représente un outil commode pour les personnalités difficiles, trouvant une faille exploitable à merci.

4 Faire passer les autres avant soi est une prison psychique

Si l’on n’admet que les besoins sociaux usuels et pas les siens, l’on décide d’abandonner son essence à un environnement jugé plus compétent que soi. L’on ne peut pas se faire passer en second et vivre sereinement une relation avec son meilleur ami. Si l’on n’est pas son premier allié, personne ne le sera jamais à sa place, et on se le fait payer inconsciemment stérilement.

5 Arrondir ses angles crée un syndrome de l’imposture permanent

L‘imposture d’une personnalité fausse est invalidante intérieurement, la petite voix rappelant sans cesse que l’on n’est pas cette personne, qu’il faut apprendre un texte par cœur. L’on n’est jamais apprécié quand on ment, entretenant une hypervigilance toxique chimiquement.

6 Être aimé ou connu pour ce que l’on n’est pas est destructeur

Si l’on vit une histoire affective assisté d’un rôle de composition et que de surcroit l’on se sait désiré pour ce que l’on n’est pas profondément, l’on ne peut que se confondre dans une posture mensongère, quand bien même ce mensonge a été arbitrairement imposé à l’introverti prématurément.

7 Se fondre dans un environnement équivaut à disparaître à petit feu

Comme une mort lente et assurée. S’imposer de s’adapter est un étau autour de la tête, l’âme étouffée en vient à perdre la vitalité, l’élan ou pulsion de vie, tant la chimie du stress finit par atteindre l’humeur, et puisqu’une dépression s’installe, l’on a touché le fond. Et remonter prend une vie éventuellement.

8 S’oublier en faveur des autres est une forme d’auto-rejet

Comme l’on n’assume pas qui l’on est, on décide tacitement de laisser les autres vivre à sa place, choisir pour soi, l’on vit une colère contre soi chronique, une rage intériorisée favorable aux échecs répétés. On ne peut pas se rejeter, car la vie rejette par ricochet, jusqu’à ce que l’on décide d’en comprendre l’enseignement.

9 S’adapter aboutit à la désintégration du moi authentique

Et la perte d’opportunité de vie épanouie avec des pairs, des semblables, de véritables partenaires qui ne peuvent pas retrouver un introverti authentique sous une couche de conformisme asphyxiant. La personnalité véritable délibère et quelquefois crée des situations et comportements dysfonctionnels afin d’être entendue.

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10 La suradaptation installe le faux-self

Un faux self s’installant définitivement occasionnellement, gâchant des existences entières, provoquant des maladies irréversibles, des mariages funestes, des familles dont les satisfactions sont issues de séparations. On ne se connaît pas : un introverti qui ignore qui il est, coure un vrai danger. Celui de se perdre. Irrémissiblement.

TheIntrovertSinger

Adaptation syndromes : Kamyar M. Hedayat, Jean-Claude Lapraz, in The Theory of Endobiogeny, 2019

Veer, Ilya & Oei, Nicole & van Buchem, Mark & Spinhoven, Philip & Elzinga, B.M. & Rombouts, Serge. (2015). Evidence for smaller right amygdala volumes in posttraumatic stress disorder following childhood trauma. Psychiatry research. 233. 10.1016/j.pscychresns.2015.07.016.

STRESS AND INTELLIGENCE: UNDERSTANDING AND ENCOURAGING THE EXCEPTIONALLY GIFTED AND TALENTED LEARNERS TO COPE WITH STRESS : FAKOLADE O A, ARCHIBONG I

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