Comment faire
face à ses craintes liées à l’argent ?

On se réveille parfois au milieu de la nuit en se demandant si on va réussir à s’en sortir. Qui ne s’est pas retrouvé à retourner des scénarios catastrophes en boucle, histoire de faire un tour de ‘montagnes russes’ gratuit.

En cette période presque irréelle, durant laquelle nous sommes tous embarqués malgré nous, voici un chiffre délirant : Covid-19 fait cloitrer chez eux, au moins un milliard d’humains. Nous n’avions rien vu venir. J’embrassais encore une connaissance il y a peu. Nous nous embrassons sur les joues pour saluer, ici en France. Le rêve introverti !! Quand bien même nous ne sommes si pas proches.

Tout le monde vit dans la crainte de tout. D’une pénurie. De manquer d’argent. De la mort. De la vie. Puisque nous le savons, un lot d’épreuves variées accompagne ce cadeau qu’est la vie. Transformer cette pandémie en occasion d’être meilleurs, grandis, plus mûrs et forts que jamais.

Comment un adulte introverti, réagit-il face à une période incertaine ? Quand on a plus vraiment toutes les données en main. Si en plus un introverti cherchant de l’aide, se trouve pris dans les griffes de profiteurs déguisés en altruistes. Dont l’agenda cache des solutions, au mieux addictives, sans efficacité, et nocives.

Les gourous du net, proposent de vivre dans le moment présent. Très à la mode. Ces pseudos thérapeutes font pratiquer des exercices, aboutissant à des pensées de plus en plus intrusives. En plus de leur état initial. Avec les lois de l’attraction mentale, absolument scandaleuses, la pensée magique fait de nombreuses victimes. Ces personnes mélangent les techniques de visualisation, employées dans certaines circonstances précises, avec la magie. Leurs documentaires racoleurs comptabilisent des millions de vues sur YouTube. Honteux.

On peut citer la physique quantique, ou plutôt les soins quantiques, prodigués à bon prix. Histoire de bien rester dans le moment présent. Il n’y a pas mieux pour stagner dans sa vie.

Le syndrome
d’anticipation catastrophique ?

C’est précisément le fléau chez l’humain. La peur. Voilà pourquoi ces vendeurs de poudre de perlimpinpin, vendent des millions de livres. Dont le contenu creux, peut tout à fait désorienter un lecteur vulnérable. C’est simple, tout ce qu’on y lit est complètement fantaisiste et subjectif. Ça permet de se défendre, en cas de prise en flagrant délit de charlatanerie avérée.

Le présent existe-t-il vraiment ? Vous avez 2 heures. À la seconde où j’écris ces quelques mots, les minutes s’enchaînent. Le temps n’est pas une illusion, on vieillit à chaque instant, notre ADN dépérit fatalement.

Prudents, plus volontiers fourmi que cigale.

Les introvertis sont meilleurs avec l’argent. Logique, pourquoi ? Les introspectifs ne sont pas excités par les shoots de neurhoromones. Les extravertis en ont besoin pour se sentir bien. D’où leurs comportements expansifs. En revanche, les introvertis ne dépensent pas leur argent en futilités. Nous n’éprouvons aucun plaisir aux comportements ostentatoires. On ne verra pas une introvertie, aussi coquette soit-elle, faire du shopping par plaisir. Comment faire souffrir une introvertie ? Lui demander de faire les magasins tout un après-midi. Prudents, les introvertis peuvent souffrir par crainte de manquer d’argent. Ou pire, d’avoir peur d’en gagner. La chrométophobie méconnue, mériterait de la publicité. Tant certains introvertis, ont saboté leur accès au confort que procure l’argent, auquel ils ont droit. Comme chaque individu.

L’anxiété
peut être une habitude.

Presque une dépendance, c’est une façon d’appréhender la vie. Ces craintes ne nous appartiennent pas. On a peut-être eu un parent qui a manqué, dont on a hérité inconsciemment. On n’est pas né dans un chou, il y a une histoire familiale œuvrant avec force. Qui nous conditionne à sa suite, son image. Notre vie entière n’a pas été façonnée par soi. Par les freins et attentes, de son milieu familial. Ou d’un parent en particulier. A-t-on été éduqué au sein d’une famille, dont la relation à l’argent est toxique ? Peu importe, que ce soit dans le sens de l’accumulation. Ou du manque. On en a pris l’habitude, c’est un réflexe. Notre cerveau conditionné fera selon ce conditionnement. En prendre conscience, fait déjà 80 % du travail de distanciation nécessaire. Pour s’en détacher. D’aucuns resteront dans ce schéma par confort. Alors ? Les jugements sont à proscrire, sur soi et les autres. Le libre arbitre, est la règle absolue.

La peur n’est
pas forcément négative.

Oui, comme nous l’avons vu dans cet article. Certains vont au cinéma voir un film bien gore, juste pour se distraire. La peur est un excellent moteur. Protecteur et poussant à agir. Que penser alors de ce qu’on nomme la peur ? Que notre machine ultra sophistiquée, qui siège dans notre crâne bien rond, ne fais pas la différence, entre fiction et réalité. Ou excitation et terreur. C’est donc à soi que revient la responsabilité, d’interpréter, ou transformer cette crainte de manquer, en opportunité de grandir. Autrement écrit, trouver des solutions fait baisser les peurs immédiatement. Ne serait-ce que prendre un stylo, ou sa tablette, pour y écrire tous les scénarios catastrophes possibles. Sortir toute cette ombre de soi. Donner à son cerveau la tâche, non pas de s’inquiéter, mais de trouver la sortie de secours. Au bout de quelque temps, la solution apparaît, nous sommes conçus pour ça.

L’estime de
soi.

À travailler. La honte liée à l’argent est courante, et peut vraiment faire perdre du temps, et de l’énergie pour rien. Quand on a été humilié ou comparé, si on s’est comparé, ça indique de l’autosabotage. On donne une mauvaise information à son cerveau, qui peut continuer à faire ce qu’il ne faut pas. Stagnant dans un engrenage exténuant et bloquant. Quand on se sent rabaissé par sa situation financière, comprendre que la valeur qu’on y rattache n’est qu’une illusion, est vital. Les introvertis sont créatifs et astucieux. Plutôt que de perdre sa joie à ressasser, ce sur quoi on n’a aucun contrôle, se mettre en marche tel un rouleau compresseur. Pour dominer ses craintes en passant à l’action. Tout est possible.

Ne pas avoir assez. Ou de ne pas avoir reçu assez.

Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes touchés dans nos insécurités les plus ancrées. Les moins conscientes. C’est en affrontant la réalité, sans attachement vis-à-vis de nos attentes, que la vie redonne des pistes, pour faire face à nos craintes. Les introvertis sont souvent cartésiens et réalistes. Soyons toujours critiques face à nos pensées récurrentes. Ces peurs ne représentent que l’arbre qui cache une forêt, bien plus engageante et verdoyante qu’on imagine. Tout ira bien. C’est le moment de renouer avec le contentement et l’espoir.

TheIntrovertSinger

Sophismes et poudre aux yeux : https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/envers-developpement-personnel/psycho-quantique-larnaque-qui-monte-18194.php

Chrometophobia : https://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=12310