Covid-19 : Se protéger des personnalités difficiles

Que faire quand
on est confiné avec une personne narcissique ?

Surveillant tout, jusqu’aux repas. Stressant son entourage avec les questions financières. Les narcissiques sont ceux qui vont se victimiser, ou refuser les mesures d’hygiène indispensables. Rejetant implicitement de se voir dicter leur conduite par une autorité. On le sait, antisocial signifie hors des lois socialement admises. Ces personnes pathologiquement négatives, agissent de la sorte. Par pure provocation. Pour contrôler sa source de fourniture narcissique. Ces personnes n’apportent aucun soutien émotionnel. Ou bien font semblant pour garder un minimum d’emprise. Leur masque se fend plus souvent, quand on les côtoie confinés.

Quand le ‘no contact’ n’est pas d’actualité.

Les personnalités narcissiques appartiennent à la catégorie des personnalités antisociales, et ou psychopathes, et ou borderline. On a tendance à sous-estimer le nombre de ces cerveaux. Ils sont différents, quand ils sont observés par imagerie, montrant des différences notables. Antagonistes des introvertis sensibles : le cortex préfrontal ventromédian et l’amygdale, comportent une anomalie, influant sur les émotions telles que la culpabilité, la compassion, et bien entendu la peur, excitante.

Pas de prédestination, c’est de la malchance.

Les mamans s’inquiètent pour leurs enfants. En plus des vraies difficultés qu’elles rencontrent, à assurer la scolarité et le confinement d’ados ou d’enfants. Dont il faut gérer l’énergie. Réagissant à la déception de ne pas vivre comme à leurs habitudes. Déçus de voir leurs activités et sorties annulées. Vivre avec du poison qui est déversé toute la journée sur soi. Dictant ses règles et soumettant son entourage. En intervenant en permanence, observant tous les faits et gestes. Si la cible du manipulateur a le malheur de dépendre financièrement du narcissique, la honte sera utilisée pour rabaisser. Comment vivre enfermé avec un ou une adulte machiavélique ? Dont l’âge mental ne dépasse pas celui d’un enfant de cinq ans ?

Covid-19 : un prétexte.

Pour reprendre les intrusions. Les limites sont allègrement franchies. Les parents toxiques, les ex. La cible de ces déviants sans cœur, se retrouve projetée en enfer. Induisant des symptômes traumatiques. Le stress de la menace sanitaire est amplifié par les personnalités pathologiques. Faisant peser une chape de plomb supplémentaire, sur les épaules de leurs objets narcissiques. Les femmes sont touchées plus particulièrement en ce moment. Elles sont coincées avec une personnalité déviante. Les violences conjugales ont explosé durant la pandémie qui nous afflige tous. Les autorités sont alarmées par leur situation présente. Ces femmes sont bafouées. Leur intégrité mentale et physique piétinée. J’ai été témoin direct, et victime indirecte de ces violences conjugales, une enfance gâchée.

Apprendre à les reconnaître.

Les personnalités sans inhibitions sont surreprésentées chez les politiques. Le spectacle business, et certainement de nombreux postes prestigieux. Chez les criminels aussi (tous les criminels ne sont pas psychopathes), et au sein de tout type d’activité. Le plus grave est l’identification des masses, par sympathie. Ça en dit long sur le manque total de discernement, et de psychoéducation. Ou du nombre réel de personnes ayant un fonctionnement identique. Si on est pris au piège dans une relation de couple, familiale ou professionnelle, avec une de ces personnes, il n’y a pas de miracle. Fuir. En attendant, échanger sur ce thème douloureux soulage vraiment. Certaines industries n’emploient que ces personnalités désinhibées. Les narcissiques couverts sont moins simples à détecter.

‘Non’, ne signifie rien pour le narcissique antisocial.

Refuser quoique ce soit, est donc irrecevable pour ces cerveaux malades. Imposant par des comportements violents leurs volontés. Au sein de la famille, ces êtres tyranniques font marcher sur des œufs leurs proches. À leur grande satisfaction. Sentant l’anxiété qu’ils provoquent, comme certains prédateurs sentent le sang. Ils jouissent de la souffrance mentale qu’ils font subir.

Ce sont des personnes considérant l’autre comme objet. Par opposition à sujet. Les enfants et conjoints, sont des sources de fourniture narcissique. Un robinet d’eau pure, pour ces puits vides. Sans fond, sans altruisme. “Un humain libre, doté de libre arbitre, et de limites. Se trouvant aux prises avec une personnalité narcissique, utilisé comme une tasse a café ou une voiture”. On entend souvent les narcissiques utiliser des terminologies dénigrantes, ou hypersexualisées. Pour qualifier une relation censée reposer sur la stabilité et le respect. Des campagnes de dénigrement, ouvertes ou couvertes.

Impose des relations basées sur la domination.

Oui, on peut se retrouver piégé, avec une personne prenant du plaisir à la transgression. Pour lesquelles les lois ne s’appliquent-elles pas ? Ces personnes pathologiques humilient pour casser la cible. Des remarques sur le physique. De la triangulation. De domination par l’argent, répétant au partenaire que ses droits y sont annexés. La dépendance financière est encore la meilleure stratégie pour ces cerveaux malades. Un divorce ? La cible se retrouve sans rien. Pour une victime de narcissisme déviant, partir avec son sac. L’espoir d’une vie meilleure. Imposant la crainte, la personnalité antisociale dicte des lois, maintenues par une menace. Une sanction plane et tombe au moindre faux pas. Un conditionnement pervers. Une dynamique destructrice.

Les mécanismes
sont toujours les mêmes.

Ce sont des personnalités sans introspection. Aucune remise en question. Ces personnalités pathologiques interprètent tout geste, par leur prisme déformé. Une projection de leur noirceur. Une inversion du bourreau en victime. La dissonance cognitive, et l’identification au manipulateur, parasitent la pensée de l’objet. Ces narcissiques ne possèdent pas tout l’éventail de sentiments, poussant à la compassion. Ou à la solidarité. Leur égocentrisme écrase sur leur passage toute individualité. Toute joie de vivre, toute liberté.

Cérébral ou
somatique ?

Une pesanteur persistante quotidienne fait perdre l’espoir, à ceux restant trop longtemps sous l’influence de ces malades. Les cérébraux, passifs agressifs sont connus pour être moins violents frontalement. Moins conduit par leurs pulsions sexuelles que les somatiques. Plus insidieusement toxiques. Injectant leur venin en faisant douter de la réalité de la victime. Connu sous le terme gaslighting.

Les somatiques sont plus violents physiquement et hypersexuels. Femmes et hommes. Souvent dans de multiples relations. Les violences physiques et verbales sont directes. Les conduites risquées démultipliées. Il y a beaucoup de femmes sociopathes aussi, identifiées borderline à tort. Ces femmes sont dangereuses et irresponsables. On reconnaît ces manipulatrices à leurs comportements stéréotypés. Ouvert ou couvert.

Deux hypothèses
à proposer.

a) Avec les prédateurs violents psychiquement : simuler Gilles de la Tourette.

! Si on vit avec un narcissique violent, il ne faut pas du tout appliquer cette technique ! Le syndrome Gilles de la Tourette (avec tout le respect et la solidarité dus aux porteurs de ce syndrome, victimes injustes de stigmatisation sociale), pour celles et ceux qui vivent sous l’emprise d’une personnalité manipulatrice. Rendre au coup par coup. Avec une grande détermination, sans affect. Renvoyer leurs ordures, sans diplomatie. En ayant l’air parfaitement naturel. Ils détestent ça et c’est hilarant. (Technique soufflée par kim Saeed, ‘advocate’ de victimes de pervers narcissiques.) Les narcissiques non violents évitent comme la peste les comportements imprévisibles. Poser des limites claires. Ne plus répondre aux provocations comme auparavant. Il faut changer à l’opposé. Ne pas hésiter donc à retourner à l’envoyeur ses insultes voilées, ses intrusions. En employant les mêmes techniques qu’eux, mais frontalement. Répondre permet de ne pas sombrer plus loin dans la dépression. Cesser de ruminer et contre-attaquer. La honte et les chantages culpabilisants, ont de tout temps, été employés par les manipulateurs. Afin d’obtenir la soumission, et le secret.

b) Avec les prédateurs violents physiquement : “La pierre grise” (The grey rock method).

Pas le choix. Incarner l’ennui. Technique bien connue chez les experts en personnalités difficiles. C’est avec le somatique, que cette technique fonctionne le mieux. On ne répond plus, ne se justifie plus. Contrôler ses émotions. En employant les techniques de pensée consciente. Soupeser chacune d’entre elles, et chacun de ses mots. C’est très dur. Il faut reprendre la maîtrise de son esprit. Le narcissique ne doit plus avoir aucune influence sur soi. Observer ce clown triste de loin. Jouer la comédie de la normalité. Sans en être dupe. Reprendre son pouvoir change la polarité. Quand on se maitrise, le maitre c’est soi. Les narcissiques sont des lâches, des médiocres. Avoir une apparence quelconque, ils iront voir ailleurs. Où ils trouvent de l’excitation. Cultiver l’ennui. Ils ont horreur de ça. La distanciation nécessaire, et le mental qui le permet, sont une gymnastique. C’est le moment pour toutes les victimes, de prendre le dessus sur ses émotions. Ne plus les laisser guider sa vie. Les manipulateurs s’amusent avec nos émotions. Ils sont conditionnés pour ça. Ils fonctionnent comme ça. Ça ne changera jamais.

Nous sommes là pour en parler.

Prendre soin de soi. S’isoler le plus souvent. Celles et ceux qui souffrent de l’influence d’un narcissique, peuvent éviter la promiscuité durant la pandémie Covid-19. Feindre de se sentir mal. Se retirer, et chercher du soutien en ligne. Un thérapeute même quelques minutes. Calmer l’hypervigilence, faire baisser l’anxiété. Avoir beaucoup d’activités, permet de ne pas perdre son temps dans des interactions stériles, avec ces cerveaux malades. Il faut les percevoir comme des malades. Ça change vraiment sa perspective, quand on switch du côté du soignant.

On manque de soutien. De tendresse et d’affection. Quand on vit avec une personne pathologique. Sortir de l’isolement casse cette dynamique. Ce huis clos psychologique malsain. Se préparer à le quitter. Trouver la force en soi.

tis@theintrovertsinger.com

Violences conjugales : ” Donner l’alerte dans les pharmacies”.

Cerveaux des psychopathes : Université Wisconsin-Madison

Ressources incontournables : Sam Vaknin

Psychology Today : Ramani Durvasula

Richard Granon – Grey Rock Techniques
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