Mon Introverti Paraît Agité Dernièrement

Comprendre les périodes d’agitation des introvertis

L’introverti – hypersensible ou non – est régulièrement soumis à des phases plus ou moins courtes, durant lesquelles il lui est difficile de recouvrer sa nature sereine habituelle. Pendant ces périodes, le discret et son entourage peuvent rencontrer des difficultés dans la communication et de l’insatisfaction mutuelle. Aperçu.

Une fin d’année 2020 stressante

L’histoire nous évoquera cette épidémie comme d’un drame collectif à tous les niveaux. L’introversion se recharge en énergie en solitude, comme nous sommes tous certainement concernés plus ou moins directement par les fêtes de fin d’année et les contraintes imposées par la maladie Covid-19 provoquée par le virus SARS-CoV-2, nous sommes en effet largement désavantagés cognitivement en cette période tout à fait inédite.

L’introverti amplement pénalisé en situation de stress, et cela est très commun en ce moment, est susceptible de perdre en efficacité, indubitablement en introversion, et de ce fait en stabilité d’humeur depuis quelques mois. Si l’introversion ne souffre pas directement de l’isolement social, ce sont ses fonctions exécutives et cognitions qui sont mises à mal à force de sollicitations inhabituelles et inconfortables. L’introversion requiert sérénité, et le moins que l’on puisse constater est que ce climat incertain et anxiogène, ainsi que les promiscuités quelquefois imposées, ne permettent plus aux discrets de se recharger en solitude quiète. Puisque les introvertis le savent, s’ils sont privés d’isolement, leur unique carburant psychique, ils perdent pied nerveusement.

Distraits et pointilleux ?

À Lire : L’Introverti Anxieux Fonctionnel En 17 Signes.

Attention à vérifier, en cette période conflictuelle en tous points, que l’on ne souffre pas sans le savoir d’une dépression souriante ou d’une anxiété fonctionnelleà consulter : les articles consacrés à ces thèmes, sur cette pageces deux pathologies sont courantes et mal diagnostiquées, passant largement inaperçue lors des visites routinières chez son généraliste. Ainsi, l’introverti ayant peu de goût pour les consultations tous azimuts, sauf les hypocondriaques dont il sera question prochainement, peuvent largement passer sous le radar des années durant.

À Lire : Pourquoi les introvertis devraient-ils connaître la dépression souriante ?

Cela reste l’un des revers de médaille des circonstances agitées à l’instar de celle dont nous sommes tous des témoins et des acteurs involontaires. La Covid-19 n’affecte pas que les voies respiratoires, mais l’atmosphère terrestre dans son entièreté, psychiquement, économiquement et biologiquement.

Introvertis hommes/femmes : inégaux face au stress ?

Tout à fait, absolument. Les femmes sont soumises à des cycles hormonaux dont les dosages sont changeants, et ce, chaque semaine. Les hommes sont nettement plus stables et doivent, en effet, moins se soucier de périodes inégales dans leur quotidien. Assurément, les hommes introvertis souffrent d’un stress plus linéaire lorsqu’ils y sont soumis durablement.

Selon leurs préférences cognitives personnelles, les discrets au masculin peuvent extrêmement être sensibles, notamment ceux identifiés par le MBTI® comme ‘Feelers’ dans le sens de ressentir ; et qui en conséquence, seraient volontiers plus sujets à des altérations d’humeur, les leurs, et celles de leur environnement, en bons prospecteurs d’harmonie.

Le syndrome prémenstruel des introverties : informer l’entourage

Cela est trop peu abordé par les soignants, et hélas aujourd’hui. C’est le cadet des désagréments de l’humanité, pourtant le syndrome prémenstruel devrait faire l’objet d’une attention permanente chez les femmes introverties de tous âges. Les discrètes coexistent proches de leur esprit en étroite relation : c’est un cerveau subordonné à des fluctuations hormonales affectant significativement la qualité de vie, les perceptions et l’humeur des introverties. Certaines introverties peuvent, en effet, ne pas ressentir consciemment ces phases cycles, dont, rappelons qu’ils sont hebdomadaires.

Le premier jour du cycle (ou bien des règles) démarre en compagnie d’une remontée du taux d’œstrogènes et de la progestérone, accompagnée d’un bien-être induit par le soulagement de l’arrivée gênante néanmoins libératoire des règles. Durant deux semaines, les femmes vivent un contentement hormonal des taux induisant cet état. En revanche à partir de l’ovulation (+/-14ᵉ jour), la progestérone et les œstrogènes fluctuent, et l’on commence déjà à sentir une nervosité qui va aller en s’accroissant jusqu’au dernier jour du cycle : ballonnements, maux de ventre, fatigue, nervosité, irritabilité, impatience, nervosité, déprime, sueurs nocturnes, insomnies… l’éventail est large selon chaque individuée. Les discrètes peuvent noter sur un carnet les différences au fur et à mesure de leurs cycles, afin d’organiser ses activités en fonction de sa sensibilité aux fluctuations hormonales, car on enseigne peu aux femmes la signifiance de la féminité. La vraie.

Le système nerveux peu sympathique

En période de stimulations inhabituelles, le système nerveux des introvertis ; dont, rappelons qu’ils emploient ou préfèrent le parasympathique calme et relaxé ; doivent jongler avec une chimie interne peu avenante, notamment pour les plus sensibles, bien que tous les introvertis masqués chirurgicalement et inquiets, soient indistinctement / considérablement concernés. Personne n’est épargné durant cette crise sanitaire, dont les excès ne finissent pas d’interroger collectivement.

L’incertitude est un état peu confortable, surtout pour l’introverti peu au contact de ses émotions, comme de nombreux introvertis identifiés comme « Penseurs » dans le système MBTI®, qui vivent cette ère surréaliste, déconnectés de leurs affects ;quoique nous sachions tous que cela est illusoire, car ce que l’on vit inconsciemment termine rarement sa course plaisamment. Les introvertis en cette période d’agitation collective souffrent ; d’autant plus qu’ils ignorent comment encadrer le système nerveux sympathique, et ses « shoots » d’adrénaline et de noradrénaline induisant un état d’éveil cortical auxquels les introvertis sont nettement plus sensitifs.

À Lire : Les Introvertis Avec Trouble de l’Alimentation.

Les compensations approximatives

On le sait, l’alimentation trop riche et la consommation d’alcool peuvent aussi apporter une sensation de réconfort momentané. De plus, l’on sait aussi que les introvertis, avec leur chimie caractéristique, peuvent développer des relations ambiguës vis-à-vis de leur sens ; dont maîtriser les retombées peut être plus complexe, car les introvertis savent dissimuler ou rationaliser leurs consommations, et sembler dans un état parfaitement usuel et flegmatique.

À Lire : La Consommation d’Alcool des Introvertis.

Les introvertis isolés sont aussi défavorisés dans la recherche d’aide extérieure lors d’épisodes difficiles de vie. L’agitation générale en cette période ne favorise pas les échanges réconfortants, situation d’urgence oblige, le post-Covid-19 annonce une vague de nombreux troubles et de dérégulations sans précédent. Malgré les efforts collectifs pour conserver une normalité apparente, on sait que de nombreux individus ont perdu pied ou pire, et que la santé mentale collective, y compris des introvertis, fait suspecter d’abondants ahurissements en fin de crise.

À Lire : Souffrance : La Covid-19 et Les Introvertis.

Tricher pour retrouver ses esprits ? Booster son système immunitaire

On peut combattre son blues interne en soutenant l’organisme avec des compléments alimentaires, à commencer par les bases : le magnésium, toutes les vitamines du groupe B, le zinc et les vitamines C et D3, ESSENTIELLES cet hiver en particulier. On contribue à l’équilibre de sa santé mentale en soutenant son corps à fonctionner sans effort ; en choisissant une alimentation riche en fruits et légumes et en protéines, en régulant le sucre dans l’organisme, en consommant au quotidien des légumes (vert foncé), et des fibres, avec bon sens.

Aujourd’hui, quelques start-up proposent des produits de grande renommée pour leurs propriétés neuro-stimulantes, en plus des routines permettant de s’isoler. Si l’on est à demi confiné depuis longtemps et que l’on n’a pas la possibilité de retrouver un peu de sérénité au quotidien ; on a l’opportunité de soutenir son cerveau en découvrant des stimulants innocemment inoffensifs pour l’organisme, favorisant les performances intellectuelles : Mind Lab Pro® propose 11 nootropics ayant permis de regagner sérénité et performance intellectuelle sans induire la moindre dépendance ni risque pour la santé, à de nombreux individus (placebo ou non, à vous de décider). Promettant d’agir sur les fonctions cognitives, la mémoire, l’humeur, les performances intellectuelles et sur la prévention dégénérative ; en cette période d’échange de cadeaux, on pourrait penser à concéder à son esprit introverti, une béquille pour terminer son hiver en pleine possession de ses moyens.

TiS

Guide complet : les nootropiques, qu’est-ce que c’est ? : La Communauté Nootropic.fr (Reddit)

Mind Lab Pro® : fr.mindlabpro.com

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