Comment les introvertis peuvent-ils être eux-mêmes sans blesser leur entourage ?

Reddit : «J’aime mes proches, mais à dose homéopathique ». Je ne vais pas revenir sur l’homéopathie, qui vend du sucre dans des petites fioles. C’est ce que ressent la majorité d’entre nous.

Nous avons besoin, comme l’air que nous respirons, de solitude. Nous sommes nos meilleurs amis. Bien que nous soyons des mammifères sociaux !

Les introvertis font l’objet d’études scientifiques aux USA, et nous pouvons tous remercier ces universitaires. Qui conduisent et approfondissent le peu de connaissances disponibles sur cette spécificité.

Nous sommes nombreux. Nous sommes partout. Beaucoup d’entre nous en France notamment ne sont absolument pas au courant de leur appartenance à la ‘neurodiversité’. Si on observe le scanneur cérébral d’un introverti, on s’aperçoit que le cortex préfrontal dense en matière grise des introvertis, et l’amygdale pour les profils anxieux, sont hyperactifs.

La science donne toutes les réponses

Avec ce type de cortex préfrontal, nous sommes capables de concentration élevée. Quand ils ont un centre d’intérêt ou une responsabilité, les introvertis sont hypers investis dans les tâches qu’ils doivent accomplir.

Ça signifie aussi qu’un cortex préfrontal hyperactif et une amygdale pareille, que nous allons loin dans nos raisonnements. Trop loin ? Nous ruminons. Hypersensibles au stimulus, comme les bruits et odeurs, entre autres. Insomnie et troubles de l’humeur à la clé, et de l’anxiété ? Soit.

Un fonctionnement très atypique

Les introvertis décrochent peu et mal. Défaut de qualité que nous devons apprendre à mieux gérer. À aimer aussi. Comment vivre sans regret, sans le sentiment de fuir tout le temps.

C’est un vrai problème de ne pas avoir de facilités relationnelles. Le vivre sur un mode coupable, c’est ajouter un problème là où seules des solutions devraient être envisageables. Parce que le facteur humain est une variable inconnue. Hélas, nous ne pouvons pas contrôler notre entourage. Possédons le pouvoir absolu sur nos royaumes intérieurs. Avec la maturité.

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S’observer à la loupe

Commencer par accepter ses différences si on n’en a pas conscience. C’est tout l’objectif de ce blogue, donner des pistes à chaque introverti. Informer avec des informations non ésotériques sur la diversité.

Notamment dans le fonctionnement cognitif, c’est-à-dire des apprentissages, de la perception et des savoirs. Quand un introverti se connaît bien, sa vie professionnelle et affective devient des terrains d’expérimentation.

Essayer d’organiser son temps en analysant les difficultés qu’on rencontre. C’est plus de 80 % de la solution. Si on sait comment s’isoler régulièrement, même quand on passe ses journées sur un lieu de travail, on fait descendre la fatigue et le stress à un niveau acceptable pour l’organisme.

S’accueillir avec bienveillance

Qu’est-ce qui se produit quand on vit avec un regard neuf sur soi ? Faut-il rappeler que si on abandonne son bien être aux autres, il a peu de chance d’y trouver son compte.

S‘adonner au maternage avec soi est une façon de traiter sans fausses croyances, ce qui devrait être notre priorité absolue. Soi. Sauf pour les parents qui composent avec une autre priorité, qui passe cette fois avant.

Pour peu qu’on n’ait pas reçu tout l’amour que nous revenait le plain droit, c’est le moment de pallier ces défaillances. En éprouvant de la compassion pour ce qu’on ressent vraiment.

Faire une revue authentique

Arrêter de se battre contre soi. Vaste exercice auquel nous échouons tous.

Rien n’est irrattrapable. Toutes ces découvertes sur les différences du cerveau humain, devraient toujours déculpabiliser et pousser à s’examiner comme le sujet d’une étude. Tous les introvertis ne se ressemblent pas. Notre histoire couplée à notre introversion est le grand facteur qui va modifier considérablement son ‘produit’.

Ne plus se forcer

De se sacrifier aux rituels qui rythment nos sociétés. On peut redistribuer les cartes à sa façon. On a tous les droits. Parce que quand on est fonctionnel, les proches en profitent aussi. Respectons les battements de notre cerveau, qui bat la mesure à la perfection.

Le combat contre notre meilleur ami est perdu d’avance. Il est surpuissant. Se sentir coupable de ne pas vivre comme ‘tout le monde’ est embarrassant. Sauf si l’introverti revendique et réclame son espace. Vital. Nous ne pouvons pas nous passer de notre compagnie. Faire le ménage et calmer nos méninges. Qui ne peut pas sans en souffrir, se voir imposer trop de stimulation.

Ni d’avoir peur

Je crois sincèrement, sans le penser, que nous vivons une dissonance permanente. Entre le désir de se conformer en minimisant notre introversion. Ou se rebeller. Avec ce sentiment qui génère de l’anxiété de ne pas être présents.

Que trop de choses évoluent sans qu’on en soit acteur. La peur cachée des introvertis, qui doit aussi générer de l’angoisse. Ça en fait beaucoup trop. Faire le calme en soi et retrouver la paix en se recentrant sur son introversion. Elle nous donne toutes les solutions. Moins l’introverti doit s’adapter, se forcer, plus la vie s’enrichit. Considérablement.

Ne pas être là sans être absent

Une vraie performance qui n’a pas de sens ? Pourtant il suffirait de se connaître dans le moindre recoin pour être le cœur, l’épicentre de sa vie.

Les introvertis n’ont pas besoin de s’imposer des souffrances inutiles. Avec de l’organisation, on a tout le loisir de respecter ses besoins relationnels. Sans ce sentiment d’inquiétude, signe qu’on est mal synchronisé. C’est un peu comme quand on tombe malade.

Il faut se mettre au vert pour aller mieux et ralentir le mouvement. Quand on est introverti, on ne peut pas se permettre de jouer les papillons mondains. Se téléporter partout comme les extravertis. Que fais-je personnellement ?

“J’organise et je pars : On a participé et observé de loin la joie sur le visage ceux qu’on aime. Alors oui, je brille par mon absence et j’aime ça. Que du bonheur, même si parfois, j’aurais pu aller faire un petit plongeon dans le flot, mais au fond, on n’a pas besoin d’omniprésence quand on est omniscients” !

Vivre pour soi

Fichons la paix, à soi, aux autres ! C’est jouissif et inspirant. Qui a envie de passer du temps avec un introverti malheureux et fatigué ? Quel introverti ne sera pas dysfonctionnel quand il ne respecte pas ses rythmes : observation-analyse-conclusion ?

Nous sommes de vrais limiers, des chasseurs de micros détails. Rien n’échappe à ce cortex préfrontal. Si on ne lui fiche pas une paix royale quotidiennement, il fera vivre un enfer à son propriétaire. À cet esprit malheureux qui outrepasse ses droits. Puis les introvertis organisent tout si bien ! Je ne suis pas certaine que nous ayons le choix.

À part sombrer dans des déprimes et des compensations malsaines, il va falloir s’accepter et jouer avec le temps. Maîtres du temps, à vos montres et horloges. C’est le moment de maîtriser sa vie dans les moindres détails. Ça, les introvertis savent faire.

Tis@theintrovertsinger.com

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