Comment booster son estime de soi en 6 étapes.

Eh ? Si on devenait la meilleure version de soi ? Il suffit de peu pour se sentir bien partout et en toute circonstance, ce qui est exceptionnellement le cas chez les introvertis. Notre nature est instinctivement plus réservée et, avouons-le sans rougir, méfiante. Suivons le guide.

I- Je m’accepte inconditionnellement.

C’est un vrai challenge. Apprendre à reconnaître la finesse de ses imperfections, autrement écrit de sa part d’ombre, l’apprivoiser pour l’aimer.

L’introversion n’est pas un défaut. C’est une ressource inestimable, un don, assimilé à tort comme un frein. Ce n’est pas l’introversion qui pose problème, mais le rejet qui réside dans la perception négative de l’introversion. L’introverti est fascinant et mystérieux, si simplement il en prenait conscience, rien ne serait plus pareil. Quoi de mieux qu’un individu qui sait exactement qui il est, qui se meut sans fards et qui affirme son authenticité sans ciller. L’introverti est irrésistible à l’abri des regards, mais comment être assuré en toute circonstance ? Mon empreinte est unique, je suis la rose de mon jardin, il faut juste que je m’estime enfin.

II – Je pratique la pensée consciente.

C’est un travail demandant de consistance, à la manière d’un jardin, je me pense, me cultive et m’entretiens quotidiennement. Je cherche à me connaître, je m’enregistre chaque jour, et je prends des notes mentales. Avec un peu de pratique, cela devient un réflexe. Orienter ses pensées vers ses désirs est redoutablement efficace, mais il faut être discipliné. D’aucuns nomment cela ‘mindfulness’, la pensée consciente. Ce n’est pas un bidule à la mode new-age, ce sont des techniques enseignées à de nombreuses personnalités, améliorant leurs performances.

III – J’observe mes pensées.

L‘avantage pour l’introverti est d’être connecté à son intériorité naturellement. Doué pour l’introspection, le mental de l’introverti est conçu pour la réflexion. Les débuts de pratique sont rarement concluants, et faire ce type d’effort n’est pas naturel, pas de gratification directe de surcroît.

D’où la métaphore du jardin, on plante et… trois mois plus tard, ça pousse, idem pour l’observation de ses pensées, l’unique règle implique simplement de garder de la neutralité dans le jugement que l’on porte à ses pensées.

C‘est comme apprendre à se traiter avec respect. Prendre conscience de ses habitudes rassurantes permet de les éloigner, nous avons tous une dépendance à la rumination anxieuse, surtout chez l’introverti. L’instinct humain est excellent pour contrer le danger, manger, etc. C’est une autre paire de manches quand on veut dépasser le stade de la survie, pour atteindre notre ultime destination, Soi. Comme un oignon que l’on pèle, découvrir qui l’on est un chemin ardu semé d’embûches. Porter ses pensées, signifie les accueillir, les reconnaître et enfin les accepter. Toutes, et les aimer.

On découvre sans tarder que nos pensées ne nous appartiennent pas, qu’elles sont involontaires et que certaines sont soufflées par l’anxiété des situations dans lesquelles on se trouve.

IV – Je me rapproche de moi.

Pour ce faire, il faut s’éloigner de ses milliers de pensées intrusives ? Mille et un éclairs d’idées vont et viennent, un introverti peut apprendre à ne plus interagir avec elles. La majeure partie d’entre elles n’en valent pas la peine. À force d’observer son fonctionnement, on s’aperçoit que l’on se juge avec dureté et que l’on se compare continuellement. Ces pensées importunes ne sont pas générées intentionnellement. Les scénarios du passé et la fiction du futur se jouent dans le petit théâtre despotique de tous les introvertis.

C’est maintenant qu’il faut affronter ses peurs du rejet et d’être jugé, la peur de perdre ou d’échouer, qui génère tous ces déchets et retient l’esprit en hôte contraint et spectateur impuissant d’un cinéma dont l’écho m’est étranger. Nous sommes peu éduqués à maîtriser à accueillir notre mental. Faire des recherches sur des figures historiques inspirants, et surtout de personnages de fictions ressemblant à soi. Les grandes figures, les penseurs, ceux qui ont contribué à faire progresser l’humanité appartiennent généralement à la communauté introvertie. Leur jardin était beau, qu’il soit ordonné ou pas, il n’y a pas de règle. Être soi-même. Timide, anxieux, on ne te cache plus, son excentricité il faut la montrer désormais. Scier les barreaux de sa cage. Einstein ne portait jamais de chaussettes, Nikola Tesla ne touchait jamais personne, ni ne serrait les mains.

V – Je m’impose de m’imposer.

Exhiber son anormalité, ouvrant la voie aux autres atypiques. Les introvertis sont des extra-terrestres, minoritaires et souvent cachés. ON commence par ne plus masquer son introspection, en l’imposant tranquillement. On peut en parler, avec parcimonie en interrogeant les autres sur leur tempérament et raconter qui l’on est, ce que l’on sait de soi et faire lumière sur la mésinformation concernant l’introversion. On peut aussi changer son apparence, être plus en accord avec son introspection. Devenir soi demande un investissement considérable en énergie, mais rien ne vaut de se sentir en accord profond avec soi, en toute circonstance.

VI – Des victoires tu célébreras.

Sortir de son ombre, être parvenu à s’escalader soi-même, c’est un entraînement intensif, celui d’un penseur de haut niveau. Pas envie de se montrer aujourd’hui ? On sort son armure de gladiateur en acier trempé en étant conscient qu’une coquille protège, mais pas de la vie. Un bouclier hermétique est une arme secrète, permettant de s’abriter les jours de disette émotionnelle. Ce sont les moments les plus forts qui nous en apprennent le plus sur nous. C’est une belle victoire parce qu’arrivé à ce stade, on est un Maître certifié.

“Je suis Moi. Mon essence laisse un souvenir vivant, je cultive la singularité capitale au détachement. Ma reconnaissance m’appartient en premier. On m’aime par l’amour que je me donne en premier. On respecte mon tempérament introverti”.

TheIntrovertSinger

Lecture :

Mindfulness for the Introvert : Psychologytoday.com