15 Signes Que Je Suis Introverti et Pluviophile

À quoi reconnaît-on un introverti énigmatiquement amoureux des temps maussades ?

«La pluie fait des claquettes» : ces paroles empruntées au regretté Claude Nougaro, ressemblent à s’y méprendre à un hymne introverti. Découvrons ensemble une évidence qui n’échappe pas aux discrets secrètement satisfaits les jours de pluie. Pastel.

Une odeur rassurante de chocolat chaud, des vacances scolaires pluvieuses évoquant des lectures passionnantes, des crêpes au sucre devant un bon film, une bande dessinée savourée une gaufre à la main.

Bien que ces souvenirs soient typiquement sensoriels (aucune réminiscence pour ma part), la pluie n’évoque pas exclusivement l’enfance perdue. Parce qu’un après-midi pluvieux reste avant tout une promesse.

Celle d’une journée aussi grise que réjouissante, à l’idée ne pas avoir à mettre le nez hors de son nid douillet, d’opter pour le confort de son plaid sur canapé. Et sans une once de culpabilité, écouter la pluie jouant sa plus belle mélodie enivrante, cependant il ne s’agit pas de n’importe quelle griserie : le ravissement introverti.

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Les pluviophiles introvertis se repèrent à ces 10 signes

1 Un pluviophile est nostalgique

Comme on l’imagine, les souvenirs lointains sont largement évoqués par ces dimanches pluvieux d’hivers, ou d’automne, ces couleurs qu’un artiste sait rendre scrupuleusement sur ses toiles, la misère apparente suggère en réalité toutes les subtilités des palettes de pigments et de fragrances, si caractéristiques des jours de pluie.

C’est aussi une mélancolie sans tristesse, jubilante et intime, que l’on ne partage qu’avec soi.

2 Et forcément très introverti

Marcher sous la pluie en bord de mer, à Seattle ou à Plouhinec, s’amuser des flaques et des quiétudes propres aux journées pluvieuses, que l’on possède, se réjouissant sous cape, de ses faces désolées implorant l’astre suprême de leur rendre un peu de son illusion.

L’introverti préfère les jours de pluie, magiques, suscitant des possibles, invoquant l’espoir des renouveaux fidèles, loin des fadaises illuminées.

3 Le pluviophile cherche la simplicité

Une paire de bottes de pluie, un pardessus étanche et un très bon parapluie ; une riche couverture et quelques livres bien choisis : voici le pluviophile dans son élément. Le gris de ces jours lui insuffle de tomber le masque, on ne scrute jamais les jours pluvieux, l’on s’en plaint invariablement.

L’introverti pluviophile, profite dans sa grande simplicité, un moment de pure détente, relaxé.

4 L’introverti aimant la pluie est très autonome

Paris sous la pluie, quelles cités sont-elles mieux abouties ? On ne peut imposer un point de vue si impopulaire à l’entourage quotidien, simplement vivre en totale clandestinité, son amour des jours de grisaille et nébuleux. Invitant à se reconnaître dans sa divergence, comme d’une évidence révélée soudain au hasard d’une averse décriée des hétérogènes, tant réjouissante intimement.

L’introverti pluviophile est un indépendant.

5 Le pluviophile est bercé par le clapotis la nuit

Car les claquements des cliquetis sur les volets, d’un son sourd et terrifiant, finit par emporter la conscience de l’introverti pluviophile, s’endormant les oreilles saturées de son chant.

La ville sonne autrement, tapotant les vitres, crissant les pneus, sur un bitume nettoyé par ses eaux purgatives.

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6 Le soleil ne rend pas confiant l’introverti pluviophile

L’astre suprême faisant faire des courbettes au tout venant, l’introverti affectionnant sagement la pluie, ne se sent pas concerné par les hâles des plages d’été. Rechignant ces jours-là, attendant en sa sobriété, que l’on cesse de bercer d’illusion ses partisans tannés.

Tous membres d’une secte planétaire, vouant un culte irraisonnable à ce soleil, que la pluie, l’une de ses alliées, vient lui voler la vedette, lui laissant ses adeptes.

7 La résilience fait partie des atouts d’un introverti amateur de pluie

Un terme pourtant galvaudé ici encore. La résilience en physique, est la capacité d’un matériau à absorber l’énergie d’un choc en se déformant. Une main tendue ayant permis de quitter un état, celui de victime, une sanction, une relecture mettant à sa place les pièces mal emboîtées.

Les discrets traumatisés, et tous ne le sont pas, sont eux, auto-résilients, car les jours de pluie sans discontinue, l’introverti règne enfin à l’extérieur, il peut enfin matérialiser sa vision et s’autovalider.

Le jour pluvieux est la réplique exacte de son intériorité. Un tableau parfait.

8 Le discret pluviophile est mentalement flexible

Cela indique qu’un introverti appréciant la quiétude pluvieuse cherche à percevoir l’indicible, tend l’œil et l’oreille vers ce que l’ordinaire ne sait distinguer. Le discret sait mettre en perspective un concept un jour de pluie, écrit ou enjôle de sa musique davantage qu’un jour de plein cagnard.

La plasticité mentale, celle que les adeptes des jours ensoleillés fuient, consumés, n’ayant pas l’esprit convenablement malléable pour mener sa conscience entre les gouttes.

9 La pluviophilie permet d’observer la beauté autrement

Aucun introverti véritable ne saurait envisager son intimité en dehors de sa pluie. Une pluie émancipatrice et purifiante. La couleur se fane, cependant pas la vie.

Le crachin, nuancé de quelques gris, fait naître une vision cotonneuse, saisissante, rien n’a plus l’apparence du boniment. Révélateur de chimères, le flot donne le ton, une modulation mineure, minorant les cache-misères.

Révélant les médiocrités et ses enjoliveurs, pour ne laisser à voir rien d’autre que l’abrupte réalité.

10 Les introvertis aiment la pluie fournissant un prétexte fédérateur

Dire que l’on veut l’éviter, cette belle pluie, permet de l’invoquer analogue à une divinité, tel un messie, un empêchement que l’ordinaire qualifie indésirablement. Comme l’on sait que cette belle amie est aussi impopulaire que soi, on évoque ce prétexte en invoquant l’hommage que l’on lui restitue.

En riant sous cape, réjouit qu’elle soit venue une fois encore, délivrer ses adeptes.

11 Les pluviophiles sont romantiques à souhait

Nuits blanches à Seattle. Je me suis endormie devant ce film souvent – c’est d’ailleurs une boutade de mon fils – une critique de film plaisante indiquant mon repos.

Seulement l’on ne peut ignorer la beauté évoquée par cette pluie continue, ses accalmies confondantes, et des bateaux sobrement ordonnés.

Et de cette ambiance si singulière, évoquant un penchant familier, d’être juste bien, chez soi.

12 … et quelque peu circonspects

Les introvertis sont continuellement assimilés à la nature pessimiste, au réalisme cru, aux verres à moitié vides. Une bonne pluie n’est-elle pas la signature d’une incapacité à se réjouir pour rien ?

En effet, la psychologie positive commet tant d’avaries, qu’une bonne journée bien grise est indiscutablement le remède primitif, fermant leur clapet à tous ces shootés positivistes toxiques.

13 Les introvertis amateurs de pluie sont plus équilibrés psychiquement

Fatalement, on sait que les dépressions saisonnières sont légion, car de nombreuses personnes souffrent du manque de lumière. Les introvertis sont-ils vraiment des vampires ou bien résolument perméables à la croyance des astreintes ?

Finalement un introverti pluviophile et groupophobe, dispose de toutes les aubaines de l’optimiste. Bien en soi, bien partout, en tout temps.

14 L’enfant intérieur des pluviophiles est vivant

Le chocolat chaud ou le gâteau du dimanche, de ces hivers gris n’en finissant pas, laisse des mémoires inégalables aux introvertis autosuffisants, n’ayant en aucun cas assimilé à une punition de ne pas sortir.

L’introverti pluviophile retrouve son mini soi, surgissant comme par magie, dans ses habits favoris, bien aisé et chanceux, savourant la paix pluvieuse, allègrement.

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15 Les introvertis qui adorent la pluie sont placides et pacifiques

L’on sait que la ville, plus calme sous la pluie, rend aux discrets à leurs fonctions exécutives, de revenir au meilleur de soi.

Le discret va, en sachant qu’il peut se balader au son d’une ballade, sans crainte intrusive. Un footing pluvieux, quoi de mieux ?

L’introverti aimant la pluie apprécie une nature de sa ressemblance : la quiétude d’un jour de pluie solitaire, un espace dans le temps dédié aux discrets.

De ces matins réjouis de tous ces gris, superposant sa palette, enveloppant les disgrâces menteuses de nos villes dénudées, que la pluie vient rhabiller.

TheIntrovertSinger🌧️InTheRain

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