Quels Sont les Vrais Problèmes des Introvertis ?

Comment identifier les obstacles que les introvertis doivent dépasser au quotidien ?

Un téléphone, objet utile et banal pour le commun des mortels, est pour certains une véritable source d’agacement. Spécialement pour les introvertis qui travaillent en entreprises et qui supportent des charges relationnelles lourdes. À l’instar des collègues, les mails sont des sources de stimulation qui s’accumulent, bien que les capacités de concentration des introvertis demeurent catégoriquement plus élevées que la norme. Les discrets sont distractibles, car sensitifs.

Lorsqu’on est introverti, on se force. Tout le temps. Puis, pour les introvertis des villes, il existe de ce fait les voisins. Toutes ces personnes qui détiennent autant de droits que soi et qui outrepassent involontairement sans cesse l’intimité introspective. Lorsqu’on est introverti, on se sent rarement en sécurité temporelle. On jouit exceptionnellement de moments de grâce et de tranquillité. C’est important de communiquer sur l’introversion et sur le thème de ses achoppements. Concernant les choix de carrière notamment. Les discrets sont aptes à exercer tous les métiers du monde cependant pas comme les autres. Tous les introvertis ne sont pas anxieux et encore moins timides. Ce sont des traits anecdotiques, l’introversion fonctionne sérologiquement différemment, c’est un fait.

Travailler en équipe : il fut un temps éloigné me comptabilisant parmi les travailleurs présentiels, au sein d’un média hertzien. Je me suis retrouvée en équipe et ma souffrance était intense. Il s’est achevé des mois avant que l’on prenne la décision de me laisser travailler complètement seule. Au prix de conflits dont je suis sortie grandie. C’est à ce moment que j’ai admis mon introversion, mes performances étaient déployées et j’étais enfin reconnue pour mes compétences. Il nécessite que je travaille seule ; mon besoin de temps reste inéluctable. Nous sommes nombreux à se trouver dans ces circonstances, parce que notre potentiel professionnel et affectif ne sait pas s’épanouir sur le modèle du plus grand nombre. Quelles sont nos petites et grandes difficultés ? Extraits non exhaustifs.

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Faux self : mensonge et épuisement

Trouver des prétextes, c’est usant. Ce ne sont pas de mensonges au sens littéral, davantage des apparences. Prétendre que tout va bien alors qu’il n’y a rien de plus faux. Un introverti qui n’a pas bien identifié ses spécificités et préférences (cognitives), il s’impose un train de vie produisant des inconforts et des gênes évitables. C’est vivre avec un caillou dans la chaussure ou traîner un boulet. On se sent ralenti. Rien n’avance, parce que la société nous décalque sur un modèle expansif, favorisant ceux qui sont à leur aise parmi les contraintes sociales négligeables. Les intuitifs sont davantage sanctionnés par leur absence de sens pratique et d’aucuns par leurs incompétences notoires en matière d’organisation, les magistrales fonctions exécutives. Les introvertis peuvent vivre dilués dans l’épuisement chronique, accompagnés d’un manque de joie, conséquence directe du manque de soi.

Pronostiquer : imprévus accablants

Le changement ? Quel inconfort ! Envers les profils anxieux, cependant pas exclusivement, détrompons-nous. Même les extravertis abhorrent les bourrasques d’averses sans parapluie ! Les introvertis vivent en tenant une batterie à moitié vide – ou pleine – tout dépend de la journée qui s’annonce. Ou des mésaventures de dernières minutes. Il y a toujours un impératif tombe comme ça, ou quelque chose qui casse ou une demande accidentelle. Un coup de fil ou SMS annonçant une catastrophe. Pas au sens littéral encore une fois, parce qu’envers une personne qui raisonne interminablement comme l’introverti, un petit rien ébranle. Personne ne peut comprendre qu’un changement est un obstacle véritable. L’objet d’une rumination de résistance, ou d’acceptation. Les introvertis qui utilisent leurs cerveaux hyperactifs en permanence, doivent aussi réguler son activité. Cerveaux performants ? Encéphale demeurant hyperactif en persévérance. Décrocher d’un stress est susceptible de prendre des jours, voire une semaine au discret malmené par ‘l’inamovible inévitable’.

Heurt à la dignité : présomption et préjugés

Mésestimés ! Les introvertis sont victimes de jugements sévères. Il faut insister sur cette réflexion, une conjuration incessante d’idées préconçues limitantes. Un introverti est-il considéré comme faible ? Absolument, s’il vit les fatalités de manifester une personnalité tranquille ou secrète. Le plus frustrant est que les gens ne reconnaissent pas les introvertis ! Épisodiquement semblablement, la famille ignore tout des introvertis de leur entourage. Le talon d’Achille Introverti ? Un manque d’orgueil évident, accessoire d’ascendante, qui ne domine pas le monde introspectif. Ni personne d’ailleurs. Puisqu’un discret doit s’accommoder des ostentations égotiques, amalgamant encore et toujours l’introverti à un benêt.

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Sensibilité : les stress du tapage

Le monde est bruyant et cela demeure envers les sensibles extrêmement épuisant. Il y a ces sonneries, ces lumières et toutes ces boutiques qui nous polarisent. Les voix mal posées qui grésillent et cette activité incessante, universellement. Les regards intrusifs et leurs lots de questions gênantes. Pas que pour les introvertis qui souffrent peut-être d’hyperesthésie, beaucoup d’entre les introvertis sont concernés par ce réflexe, d’avoir à arborer un casque et des lunettes afin de se protéger sensoriellement. Recouvrer le sentiment d’être encore un être humain, et pas le reflet d’un néon phosphorescent ! En compagnie de toute cette sensibilité introspective qui ressent tout. Toute cette énergie est déployée à protéger des stimuli, et ainsi des fins de journées ressemblant à un champ de bataille médiéval. Puisque survivre ne suffit plus.

Perfectionnisme : calculer les probabilités

Comment vivre heureux lorsque l’on est encore en train de répéter la phrase qu’on va prononcer un énième fois ? Ou la tenue qui doit être portée, c’est fréquemment comme cela que vivent les introvertis socialement aveugles. Et tous les jours. Pas besoin d’être craintif, simplement ‘self-aware’ (c’est plus usuel en anglais). C’est plus que de l’anticipation à ce niveau puisque cette tendance obnubilée à bannir l’improvisation est ordinaire chez certains discrets. Des pragmatismes qui permettent de gagner un temps fou. Il s’agit un confort minimal que les introvertis nécessitent de mettre en place afin de décrocher en paix. Les discrets passent la majorité de leur vie à prévoir de ce fait, ils éprouvent que ce manque de spontanéité n’est pas si naturel, contrairement aux idées reçues. C’est une minuscule stratégie de compensation.

Les extravertis : se savoir seul dans la foule

Une solitude honteuse en leur compagnie ? Soit, les extravertis sont extraordinairement étrangers des véritables introvertis. Même si les discrets appartiennent au consortium Homo sapiens et que certains expansifs sont quelquefois des camarades, voire plus. C’est toujours amusant de les observer entre eux. Leurs manières sont inattendues ou quelquefois exagérées. Moins bienséantes que les attentions délicates des introspectifs réservés et décents. L’extraversion demeure moins fondée ou attentive aux détails contrairement aux introvertis authentiques. Certains extravertis nombreux demeurent des antagonistes purs. Communiquer verbalement n’est pas non plus l’aptitude la plus évidente de l’introversion. Faire silence reste impossible pour nombre d’entre les expansifs qui mitraillent des idiotismes venteux tandis que les introvertis craignent les courants d’air. Nécessite-t-il invariablement de se prêter aux bavardages afin d’ornementer le silence ? Étaler un tout petit peu de confiture sur une très grosse tartine, attendu que l’on a simplement faim de se taire et de discerner : gigantesque solitude à la clé.

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Prohibition : les pensées refoulées

Avilissement et regret ? Parce que s’éprouver incompris est ordinaire puisque l’on naît introverti. Lorsque la locution, la phrase parfaite n’est parvenue cognitivement que deux jours plus tard, sous la douche, ou bien en pleine nuit ! Que l’introverti n’a pas pu administrer une circonstance sans son perfectionnisme habituel. Le post-perfectionnisme ruminant, parce que c’est la Perfection, cette mécène enviable qui échappe aux discrets, abandonnant en son sillage ses incalculables regrets. Comme celui de ne pas persister, d’avoir cédé à la crainte de l’échec au goût d’inachevé. De laisser aller par lassitude ce que tient vraiment le cœur discret. Expérimenter cette sensation de passer à côté d’une opportunité, de dédaigner l’ardeur : les introvertis ressentent cette amertume tandis qu’ils n’ont pas pu conceptualiser et transcrire. Et la culture de masse se garde bien de proclamer l’essentiel, ménageant l’humanité braconnée au-dessous d’une brume profitable et avide.

TheIntrovertSinger

Photo de cottonbro 

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