16 Différences Clés Entre Introvertis et Extravertis

Pourquoi les introvertis ressentent-ils un tel décalage vis-à-vis des extravertis ?

Les introvertis ont des amis, très certainement ambivertis comme la majorité des individus qui alignent ou cherchent à équilibrer l’apparence de leur nature, bien que cela soit évidemment impossible. Cependant, qu’est-ce qui fait que de nombreux introvertis n’accrochent pas avec les extravertis ?

Sortons du politiquement correct et avançons dans la simplicité la plus transparente : de nombreux introvertis sont agacés par les extravertis. Il ne s’agit pas d’un jugement, davantage de systématismes, et surtout de la gêne incommode à les éluder d’un revers de main.

Les discrets commentent sur les forums de discussions, témoignant d’une irritation générale vis-à-vis du manque de tact des extravertis, et de leurs difficultés à trouver la substance à laquelle crocher leur personnalité, en résumé : à percevoir leurs déterminants.

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Les introvertis n’accrochent pas l’extraverti

Autrement formulé, les introvertis ne décèlent pas de prise, l’extraversion et sa manifestation chez l’humain et parfois chez certains animaux, freine l’énergie de l’introspectif, à la façon d’un bouclier considérable.

Les discrets font la relation entre les remarques désobligeantes à propos de leur tempérament – qui sont rarement altruistes dans l’intention – et le fait qu’ils n’arrivent pas à entrer en résonance avec eux. Sans poignée de saisie, ça glisse, échappe et couramment… indispose.

En effet, n’importe quel discret peut s’amuser d’une bonne vanne lancée à bon escient par l’extraverti ayant la bonne répartie au bon moment. Toutefois, l’introverti se sent importuné.

Les extravertis insincères ?

C’est une question lue sur Reddit.com, comme à mon habitude, je lis toujours les interventions des introvertis qui font l’effort de prendre le temps de livrer des sentiments que l’on ne peut ordinairement faire partager.

Ces introvertis font avancer la compréhension et l’acceptation de ce tempérament qui était d’actualité et valorisé… dans l’antiquité.

Aujourd’hui, le paradigme impose une exhibition de frivolité sine qua non. Les discrets n’arrivent pas à entrer en relation avec les expansifs, à tisser du lien avec les extravertis en 16 points.

Les extravertis paraissent lisses et sans aspérités aux introvertis pour les 16 motifs suivants

1 La dispersion versus contenance

Comme la couleur des cheveux ou de peau, l’on observe aisément l’extraversion à la capacité déconcertante avec laquelle l’on passe d’un sujet ou d’une personne à l’autre avec peu de nécessité transitionnelle.

Les introvertis ont besoin de temps, comme leur chimie l’indique. On ne saute pas sur le coq ou l’âne au sens littéral ou allégorique.

2 La sociabilité en groupe versus sociabilité sélective

Comme l’on ne badine pas chez les introvertis ne butinant pas à droite et à gauche, et il faut reconnaître cette aptitude aux extravertis : l’on ne cultive pas de noyaux dont les ententes sont éphémères et momentanées.

Les introvertis doivent s’accrocher à quelque chose chez l’autre, un détail souvent, imperceptible et indispensable. La perfection sème le doute chez l’introverti.

3 Réalité projective versus réalité introspective

Les introvertis débutent constamment par la subjectivité, qu’ils pensent ou ressentent introspectivement, et cela passe par l’intérieur. Les extravertis projettent sans méthodes introspectives : c’est ce que l’on observe sans le savoir quand on croise des individus expansifs.

L’un expire, l’autre inspire. L’introverti absorbe, l’extraverti disperse, et quelquefois ils contiennent peu…

4 Besoins de validation versus besoins d’expression

Les extravertis s’inspirent du groupe, l’interrogent et cherchent à s’y intégrer, c’est son élément.

Les introvertis pourvus, cherchent à modéliser leurs observations, à en construire de la matière observable.

Communément, les discrets n’ont pas d’égo social à nourrir, et le centre de l’attention ? Ils le laissent sans envier aucunement ceux qui s’en consolent. En s’en félicitant discrètement.

5 Optimisme inconditionnel versus réalisme contextuel

Le « cheerleading » peut sembler une tâche permettant d’encourager, en revanche l’introverti s’oriente plus volontiers vers le paramétrage permettant de ne pas subir la réalité. Les discrets sont désorientés par les manifestations hypertrophiées des extravertis.

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6 Leadership dominant versus leadership par l’exemple

Un introverti préfère cognitivement ne pas assaillir odieusement quiconque, cela va à l’encontre d’un système nerveux privilégiant de réfléchir, d’autoriser l’erreur si l’on en tire des leçons. Les introvertis ne dominent pas leurs subordonnés, par contre l’extraverti assoit une expression à la vindicte rassurante.

7 Bavarder versus communiquer

Les introvertis s’abstiennent de se livrer aux échanges de banalités, et les évitent. Les extravertis, et il faut bien le comprendre, en ressentent la nécessité. Lesquels extravertis poursuivent les contacts éclectiques et se rechargent en énergie par ces biais. Un antagonisme banalement humain.

8 Réseautage tous azimuts versus subjectivité relationnelle

Lon reconnait les introvertis sur les réseaux sociaux à leurs pages Facebook peu alimentée voire vide. Les discrets emploient les technologies de l’information sur un mode pragmatique, même si leur activité professionnelle les emploie.

Les introvertis sont davantage portés par le choix de relations particularisées et précisément ciblées.

9 Agir puis réfléchir versus penser avant d’avancer

Les introvertis peuvent rester figés de longs moments avant d’avancer d’une case, et cela est régulièrement un thème de préoccupation. Quand l’extraverti doit quasiment apprendre à gérer son impulsivité et les regrets qui en sont communément les conséquences.

10 Recevoir ou s’ennuyer chez soi versus refuge sanctuaire sacré

Les extravertis reçoivent chez eux régulièrement : jeunes, ils fuient leur chambre de nubilité pour retrouver le groupe, et s’y sentent épanouis. Rester seul enfermé un week-end provoque un mini-déprime chez l’extraverti.

L’introverti referme sa porte et s’en réjouit, sa chambre a toujours été son havre de paix, sortir les fins de semaine lui induit l’asthénie.

11 Le groupe valide versus abolition collective

Les introvertis sont massivement critiqués, ils sont perçus comme arrogants, hautains, craintifs, ignorants, timides… et bien souvent il n’en est rien. Les phrases invalidantes sont légions dans le parcours de vie introspectif.

Par contraste, les extravertis passent un temps considérable à se congratuler, réassurer voire flatter.

12 Une soirée festive recharge versus les éreinte

À l’instar de Susan Caincélèbre autrice sur le thème de l’introvertion – qui donne cet indice afin de définir si l’on est extraverti ou introverti : l’on vient de passer une soirée avec ceux que l’on aime vraiment, il est tard. L’extraverti se sent bien et propose de prolonger vers un ‘after’.

L’introverti est laminé. Il veut juste rentrer.

13 Éviter la solitude versus inviter la solitude

Les introvertis en comparaison, rechargent à bloc leur énergie quand ils sont seuls. Les introspectifs peuvent agoniser de dispersion, en perdre la santé, leurs compétences et leur joie.

Les extravertis peuvent mourir de solitude. Ils en perdent la santé et leurs compétences. La croyance rattachée à la solitude triste provient des extravertis.

14 Multitaskeur versus expertise

Les multipotentiels introvertis sont nombreux, cependant il ne s’agit pas de cela. Le cerveau introverti est une machine à détecter les systématismes en détail, et à noter les infimes particularités, échappant au plus grand nombre.

L’extraverti multitâche sait mélanger une tâche à l’autre, une relation à l’autre, un lieu à l’autre. L’introverti vise l’expertise, il subjectivise tout.

15 Dire ce que l’on pense versus penser ce que l’on dit

Cela survient en compagnie de l’impulsivité en acte et en mot. L’extraversion tend à dire à tort et à travers ce qui vient à l’esprit, en omettant les filtres, c’est-à-dire d’y avoir pensé avant.

Les introvertis pensent tout le temps, c’est leur champ d’activité. Et ne prennent la parole qu’après y avoir longuement réfléchi.

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16 Séduction versus sélection

Les extravertis séduisent avec ce qu’ils présument disposer comme atout : une position, leur apparence, leurs relations, leurs possessions. Les extravertis apprécient d’occuper le centre de l’attention, c’est un plaisir, un idiotisme de tempérament.

Les introvertis cherchent une connexion, cet accroc, un défaut une spécificité et y accrochent leur conscience : la pire des carences pour un introverti reste un masque entretenu de perfection. La copie exemplaire. La futilité fait fuir l’esprit du discret.

L’introverti contemple la cicatrice, il sait qu’un génie se cache dessous.

TheIntrovertSinger

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