Manipulation🔥Le Gaslighting* et L’Introverti

Introvertis : reconnaître la technique privilégiée des manipulateurs et narcissiques

Si l’on manifeste un fétu d’intégrité morale, il demeure ardu denvisager qu’un individu jouisse d’infliger des afflictions, asphyxiant sa cible en l’engloutissant dans d’épaisses fumées toxiques de scénarios fomentés de toutes pièces. Autopsie d’assassinats et de tentatives de meurtres d’introvertis et de neurodivergents avec circonstances aggravantes, enduits de moult préméditations.

* Le gaslighting ou gas-lighting, connu sous le nom de détournement cognitif au Québec, est une forme d’abus mental dans lequel l’information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l’abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale (wikipédia).

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Gaslighting ou l’outil de coercition le plus commode

De micros anecdotes cumulées qui servent le dessein d’embrouiller l’introverti confiant, à mille lieues d’envisager que son existence n’est ici qu’une parenthèse d’une chronique très ordinaire ; scénarisée par un pseudo-narrateur sans prédispositions ni génie, dont l’unique objectif demeure de leurrer. Parce que certains individus apparaissent si malfaisants que la bonté leur semble monotone, nécessitant ainsi de projeter dessus les autres et des introvertis irrépréhensibles, leurs ombres compactes opaques ; sous lesquelles plus rien ne subsiste ni ne croît ni croit, comme auprès de ces officines mortifères autour desquelles pas la moindre fleur ou petit insecte ne sait réchapper.

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L’introverti neurodivergent, une cible idéale ?

Les introvertis, bénévolement pacifiques, car rassasiés biochimiquement en validation, risquent davantage de se voir piégés en ce nuage toxique de désespoir comploté que les individus plus ambivertis aux profils plus poreux, automatiquement moins rémunérateurs narcissiquement. L’introspection doute par essence, naturellement. Éventuellement, c’est bien cette faille béante par-devers laquelle les méphistophéliques s’engouffrent sans aucune conscience ni sympathie, déversant cyniquement un torrent de mensonges au soulagement immédiat. Ces prédateurs nés usent, par usure et avec des intérêts, une empathie employée avec froideur, à l’instar d’un rapace avide ciblant la proie inattentive, la plus vulnérable du groupe.

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Une pathologie sans malades

Le DSM-V répertorie au groupe B les personnalités à troubles, ces dernières, dites dramatiques, imprévisibles, émotionnelles et impulsives ; que l’on connaît bien désormais puisque la vulgarisation scientifique, surtout en psychologie et en psychiatrie, œuvre dans ce sens. La personnalité borderline, histrionique, antisociale et le trouble de la personnalité narcissique que l’on assimile quelquefois aux individus aux traits narcisses ; à tort ; un abus sémantique fautif repris trop continuellement par des producteurs de contenus galvaudés passablement documentés et peu versés dans les complexités des nuances en pathologies lourdes notamment psychiatriques. Lesdits « pervers narcissiques » du quotidien fonctionnels si populaires aujourd’hui demeurent, en réalité, des individus peu scrupuleux néanmoins subsistant sous le seuil pathologique.

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Un avatar sociétal ?

Victimisation ou conscientisation ? Une opportunité de mieux comprendre cette foule et ses mœurs apprises ou héritées épigénétiquement ou non. On n’apprend rien de ces personnes : éventuellement à parcourir une voie jonchée d’écorces si l’on omet la rose en bout de tige. La culpabilisation que ces bien-pensants de façade exploitent quelquefois financièrement par ces pseudos experts nébuleux en ces disciplines dites de développement personnel qui prolifèrent, bradant du brouillard à des esprits attaquables bien que temporairement ; se sourcer dévoue de s’en affranchir. Les introvertis neuroatypiques, sensibles et hypersensibles déplorent parfois ces rencontres traumatisantes parachutant des croyances irrationnelles sur soi. Abandonnant des vides et des creux, à l’instar de ces ambiguïtés de choix envers ces égos affamés surentrainés à les repérer afin d’en exploiter des crevasses si humaines et attachantes : jusqu’au bout de leurs carences en limites ? Ces obstructions que ces individus insensibles mettent en scène, accouchant de scenarii domestiques alambiqués…

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Douter la réalité : une violence invisible, sans sang

La brutalité physique, les ecchymoses, l’hémoglobine, l’on s’en détourne, c’est évident ! On l’observe objectivement, tout le monde la perçoit. Dans le film Gaslight, pas de scène ni de bruitage apparents, il y règne un calme olympien, glaçant. La pauvre victime, cette jeune femme introvertie, désintéressée et naïve, l’ingénue type – pas ces introvertis stéréotypés – une héroïne infortunée apparaissant modeste et généreuse, à l’instar de nombreux humains. Empathique, dédiée, confiante, gracieuse, se retrouvant au cœur d’un film d’épouvante pourtant sans aucune scène de sévices corporels. Tout est ordonné, propre, impeccable, un peu trop d’ailleurs… En matière de rencontres sentimentales et conjugales, les professionnels en santé mentale consciencieux l’affirment vigoureusement au sujet des princesses et de leurs consorts charmants : si c’est trop « beau » pour être vrai, ça l’est. Il s’agit d’un appât, potentiellement destructeur à son terme.

Illustration : Sha

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3 types de gaslighting domestique et 1 film (Hantise)

Le terme Gaslighting est inspiré d’un long-métrage, Gaslight, distribué en 1940, aux abords subtils, précurseur en matière de violences psychiques, réalisé par Thorold Dickinson, adapté d’un ouvrage théâtral de 1938 d’un auteur britannique, Patrick Hamilton. Dans cette œuvre cinématographique, le réalisateur met en scène avec pudeur ; compte tenu du thème sensible et possiblement piégeux en pathos ; les abus psychologiques, dévastateurs et répétés d’un personnage sans scrupules, cherchant à dépouiller sa proie de tous ses biens matériels, son épouse sensitive et introvertie : c’est la cupidité avide qui fait agir ce mari d’infortune, ce dernier avatar, expression des sociétés psychopathiques puisque individualistes à l’extrême aujourd’hui particulièrement au Couchant néolibéral visiblement saturé et crépusculaire…

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I – Le gaslighting tribal

Ou autrement désignée, culturelle, cette manipulation ordinaire liant, par fidélité ou loyauté, un introverti à ses origines de manières parfaitement indicibles et inconscientes. Ces sacrifices exigés implicitement par culpabilité permettent aux ascendances de pratiquer un contrôle permanent sur l’introverti non affranchi. Ces états de faits ayant pour effet de perpétuer une tradition, laquelle ordonne de ses adeptes involontaires, l’abnégation et une soumission dévouée sans discernement. Des injonctions contradictoires de l’intérêt de l’introverti inapte à décider pour soi, souverainement ; induisant un doute permanent sur des thèmes aussi variés que la légitimité à aspirer des circonstances divergentes de l’agenda soigneusement planifié par des parties tirant des profits égoïstes des atermoiements de l’introverti sous influence. À chaque groupe socioculturel ses commandements, refusant une transcendance souhaitable humainement pour tout un chacun.

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II – Le gaslighting sociétal

La réussite dite sociale selon les foules et la définition nuisible du pseudo-succès. Bercés d’illusions romantiques collectives sur le mariage, ces relations dites passionnelles : des lieux communs, en rêveries irréalistes concernant la vie affective. Combien d’entre les introvertis sefforcent dans des impasses relationnelles, à l’instar de l’héroïne de ce long-métrage tourmenté bien que banal ? L’on induit en erreur des masses, professant que l’attraction et sa séduction satisfont à construire un avenir soi-disant sentimental. De ce fait, plus les extravertis subsistent déclaratifs et conditionnels en leurs affects, plus les introvertis sensibles et autres authentiques hypersensibles représentent des terrains de jeu en faveur de ces astucieux, volontiers pragmatiques en cynisme. Une pérennisation atavique qu’il convient de briser par réinformation solidaire, une rupture redoutée des manipulateurs narcissiques.

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III – Le gaslighting individuel (vécu)

« Décidément, quel manque d’humour ! ; Tu prends TOUT au premier degré ! On ne peut simplement RIEN te dire, tu n’en fais qu’à ta tête. Es-tu TOUJOURS si susceptible ? Tu vois le mal partout ; tu tiens SANS CESSE des propos paranoïaques ! Je n’ai JAMAIS dit ça, tu mens ! Tu comprends TOUT de travers, quel mauvais caractère. Tu pourrais être PLUS souple, tu es HYPER rigide ; tu ne comprends VRAIMENT rien ; tu rêves ; ce métier n’est PAS fait pour toi ; tu es TROP (rayer la mention inutile) jeune, filiforme, gros, vieux, méchant, gentil, naïf, roux… ». Un florilège désastreux des relations interpersonnelles qu’un introverti subit au quotidien, inéluctablement : un introverti aux prises d’une relation « contrôlante » sous l’emprise habile d’un escamoteur aux traits narcissiques, perd une énergie qu’un éloignement régénère. Aucune demi-mesure n’existe concernant les relations toxiques : abandon sans retour.

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L’arme fatale : la dissonance cognitive

Leon Festinger définit la dissonance cognitive, essentiellement par la tension entre le système de valeurs, de pensées, d’émotions, de croyances et d’agissements entrant en contradiction. Ce film termine sur une résolution favorable à l’héroïne introvertie, après une série de péripéties angoissantes, altérant la psyché de cette pauvre femme jusqu’à la folie, et cela peut aller très loin : des rescapés se sont trouvés en situation d’internement, la vie brisée, dont la reconstruction lente et douloureuse spolient des années de dignité, arbitrairement. Dans cette fumée épaisse, l’enfumage étant une traduction non littérale de l’action de tromper délibérément un individu, singulièrement introverti, en induisant un doute sur ses capacités à saisir la nature exacte d’une matérialité tangible. Une boussole échappe, que de prétendus experts autoproclamés monétisent principalement sur les réseaux sociaux, assurant une retraite anticipée confortable à leurs prophètes ! Tous les introvertis, sensibles ou hypersensibles sont regardés : il arrive usuellement quils agissent à l’encontre leur système de valeurs par convention, ce dernier bouclier psychique nécessite d’être consulté à chaque instant au risque de se laisser manœuvrer présomptueusement.

TiS

DSM-5: The Ten Personality Disorders: Cluster B – www.mentalhelp.net

Images, merci à Sha et Pexels

Gaslight 1940 Remasterisé
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