Quelles sont les pistes authentifiant sans l’ombre d’un doute que l’on a à faire à un extraverti sans limites ?
Un humain sans systèmes de valeurs, ceux du bon sens que l’on peut ainsi appliquer en se restreignant sitôt que l’on empiète sur le libre arbitre, la santé mentale et bien-être d’individus que l’on côtoie, et cela, certains humains semblent s’abolir de cette responsabilité essentiellement élémentaire. Divulguons énergiquement !
Un avant-propos adressé personnellement aux introvertis qui rencontrent des difficultés de voisinage : cela fait déjà deux nuits que j’endure les nuisances dont les décibels ont eu raison de ma santé mentale et physique. Une voisine, dont les odeurs de cuisine donnent la nausée, ayant des huissiers à sa porte qu’elle poursuit en vociférant, vagabondant des nuits à faire la fête (ou le ménage ?!) qu’elle commente d’une voix que l’on ne saurait qualifier sans vilipender des termes grossiers insuffisamment ornés pour dépeindre l’enfer d’un voisinage extraverti, intrusif et sans limites. Oui, certains extravertis sont bienveillants : les voisins gentiment loquaces sont ennuyeux et font faire des détours aux introvertis qui les évitent plaisamment. Qu’en est-il des extravertis que l’extraversion rend toxiques, voire pis…
Hypothèse : des extravertis dopamine-dépendants en cause ?
C’est un mal pour l’humanité qui peine à comprendre qu’il s’agit probablement d’un problème de santé publique : manger à outrance, l’exhibitionnisme, le sexe à toutes les sauces, la duplicité, les mensonges jouissifs, la manipulation passe-temps, les prises de risques inconsidérées : tout ceci demeure une liste non exhaustive de la toxicité des comportements extravertis que l’on peut qualifier d’ordinaires. La dopamine que certains expansifs ont décidé de ne plus laisser administrer leur existence afin d’atteindre une forme de quiétude, ont pour quelques-uns publiés une littérature vulgarisée afin de faciliter aux personnes extraverties ayant identifié le rôle de la dopamine quant à leurs excès, de s’éduquer en évoquant leurs exemples, invoquant les bénéfices d’une cure de désintoxication en dopamine.
Les introvertis non-alignés
Ont pour leur part, aucunes difficultés dopaminergiques à déplorer. On sait que de nombreux introvertis surdoués possèdent un cerveau dont le cortex préfrontal contient plus de dopamine que les normopensants, cependant cette dernière n’est qu’au service d’une capacité de concentration hors du commun. En revanche, le circuit de récompense n’est absolument pas dopaminergique, ainsi aucun verrou à déflagrer comme on le regrette chez de nombreux individus non introspectifs. Fréquemment, ce sont les fonctions exécutives des introvertis qui laissent à penser qu’un manque de motivation entrave leurs entreprises : il n’en est rien.

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La coexistence avec les extravertis est déjà pénible quelquefois, mais quand ils sont toxiques…
Il est vrai que de nombreux introvertis évoquent non sans humour les nuisances – décentes toutefois – impliquant d’avoir à guetter son environnement pour pourvoir sortir de chez soi sans avoir à se payer les verbiages et autres babillages que les extravertis paraissent pratiquer non sans plaisir. Une énigme, il faut le reconnaître, quant aux introvertis qui sont capables de prendre un chemin rallongé, quitte à y perdre un temps précieux afin d’éviter une causerie envers laquelle ils n’éprouvent collectivement ni l’appétit ni les aptitudes. Les extravertis sont éperonnés par la dopamine (et tout ce qu’abhorre l’introverti) exaltant ces antagonistes en tempérament. Et lorsque l’on y réfléchit intensément, on se rend compte qu’une partie de l’humanité souffre en silence. Voici pourquoi en 12 pièces à conviction.
12 signes que cet extraverti est toxique (de surcroît)
1 Une voix braillarde et offensive
À l’instar de ces marchandes de poisson (péjorativement) dont le timbre grinçant et l’intensité de la fréquence que l’on pourrait croire conçue biologiquement dans l’objectif d’exaspérer les ouïes délicates et sélectives dont les pauvres introvertis sont dotés. Un cadeau empoisonné alors que l’on doit endurer, en introverti sensitif, voire hyperesthésique, les outrages. Même un casque anti-bruit n’y résiste pas et encore moins une noise machine à bruit blanc qui demeure tristement inutile en ces circonstances.
2 Pratique la promiscuité
Puisque la dopamine y fait retourner, on déplore des comportements qui font passer certains professionnels de la profession pour de piètres amateurs, tant l’addiction aux luxures fait agir en dépit du bon sens. On peut se demander si certains tueurs en série (généralement décrits comme introvertis) ne seraient tout simplement pas des individus expansifs complexés cherchant à retrouver un shoot de dopamine dépassant le précédant, comme nous l’avions découvert par cet article. Finalement, les introvertis peuvent se féliciter de na pas dépendre de cette neurohormone qui fait coucher, dépenser et agir avec n’importe-qui n’importe comment. L’enfer est surpeuplé de ces individus incontinents et les introvertis savent qu’ils y vivent depuis qu’ils sont nés.
3 Vit en peloton
Nourris aux interactions sociales et dépendants d’attention qu’ils mendient sans amour-propre, ces personnes au tempérament expansif ne savent pas vivre sans grappe, sans annexion à des groupuscules d’individus de leur ressemblance, et c’est important de le souligner. Les introvertis leur sont dissemblables en tout. Ainsi l’extraverti toxique astreint un mode de comportements imposés aux divergents introvertis. Le groupe, on le sait, devient une entité s’entraînant dans des compulsions majorées par son effet collectif qui s’autovalide et motive dans une sorte de huis clos à cosmos ouvert.
4 Dénué de contenance
On bavarde et cause et papote afin de résoudre ses problèmes, on partage excessivement, on en étale trop et tout le temps. Un mode de vie que ces extravertis toxiques nourrissent en ne se refusant aucune option. Les stimuli sont scrutés par ces individus incontinents dont le venin contamine un entourage hébété par un culot qui n’a d’égal que la sottise. On sait que l’ignorance avantage de ne pas endurer sa bêtise, et que l’arrogance protège de la culpabilité.
5 Ne tient pas en place (précisément)
Un besoin de mouvement, comme tout ce bruit, ce besoin de manœuvrer tout et tout le temps y compris virtuellement par le biais des réseaux sociaux. Ces extravertis toxiques préparent une distraction en entraînant une autre puis encore autre chose, laissant finalement que peu d’espace à ces esprits pour invoquer l’introspection et modifier leurs choix existentiels. Les introvertis vivent une cohabitation vouée à l’échec avec des individus leur infligeant des pertes d’énergies colossales à leur contact.

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6 S’ennuie couramment
C’est la justification d’un manque d’auto-respect qui fait courir tous les lièvres à la fois, expliquant ainsi la cinquième raison ci-dessus, cette carence en contentement qui fait aller dans tous les sens à la fois et déstructurer les actions. Ces individus hautement extravertis et toxiques aménagent des puits sans fond en les emplissant d’autres vacuités plus profondes, dans un aveuglement qui fait passer le visionnaire Louis Braille pour un extralucide.
7 Les drames périodiques
À l’instar de toute personnalité histrionique, et l’on peut tout à fait attribuer cette condition à l’extraversion dans sa manifestation la moins altruiste, la quête de stimulation invite à la compulsion, ainsi les expansifs toxiques produisent des campagnes de dénigrement ou bien la pratique du bavardage calomnieux, une coutume honteuse dont quelques introvertis connaissent trop bien les effets sur la qualité de vie au quotidien.
8 Traite les autres sans dignité
Un des premiers effets des égos atrophiques qui jouissent de leurs projections afin de ne pas affronter leurs ombres en habillant les autres de leurs guenilles malaisantes. C’est à cela que l’on remarque les manques d’estimes masqués chez tous ces individus sans limites que l’on décèle par leurs choix de vie – passés ou présents. Les introvertis peuvent observer qu’une personne masquant son absence totale d’auto-compassion se fourvoie dans des répétitions que l’on observe sans effort, tant les systématismes sont évidents surtout pour un esprit analytique à l’instar de celui dont dispose le discret.
9 La fiesta éternelle
La fuite en avant pourrait-on ainsi requalifier toutes ces agitations typiquement extraverties. Excepté qu’en la personne d’un expansif toxique, il s’agit avant-tout de générer des désordres au sein desquels ces personnalités alambiquées trouvent un terreau fertile en faveur de leurs mauvaises graines. Un champ de désolations que les décibels et compulsions déguisent à l’instar de l’arbre cachant des forêts désolées. Combler des riens assistés de vides. Et l’introverti trinque sans s’y être invité.
10 Ne reconnaît pas sa responsabilité…
C’est ce que quelques thérapeutes évoquent sous le terme de refoulement, un évitement que pratiquent nombre d’extravertis toxiques, particulièrement opposés à l’introversion qui tend à s’apposer tout événement, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle vis-à-vis de soi et par ricochet, envers les autres. Un exemple que ces expansifs incontinents n’éprouveront en aucun cas si leurs parcours dont les balises posées par leurs prédécesseurs perdurent comme du folklore validant.
11… Et les fait endosser par les autres
Semblable à une loi universelle que se transmettent en atavisme empoisonné des générations de couards inconsistants employant la technique commode d’envoyer ses actes aux figures des victimes afin de leur en confectionner des chapeaux. Ainsi coiffés, certains introvertis se trouvent quelquefois inversés en coupables, et cela se produit si régulièrement que l’humanité documente désormais ce type de comportement en le médiatisant. Ils ne se cachent plus, cependant continue d’exister. À quand ‘l’eugénisme psychique’ en envoyant tous les enfants chez le thérapeute dès l’apprentissage obligatoire. Puisque c’est de cela qu’il s’agit : d’instruction.

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12 Son contact harasse
Un baromètre expert qui donne le ton immédiatement aux introvertis qui ne savent pas comment envisager une personne de leur entourage : on se sent fatigué et drainé, non pas à la manière d’une conversation intense, mais davantage comme un début de déprime. Une pesanteur inhabituelle à la fin d’un contact avec un extraverti identifiable comme toxique. Il arrive que ces individus emploient la manipulation ouverte ou couverte afin d’empoissonner leur environnement. Des poisons à l’image de tous ces pesticides que l’on ingère au quotidien, imperceptibles et redoutables à long terme, contaminant les nappes phréatiques, ses eaux et l’air que nous respirons. Le monde souffre d’une autre pandémie contaminatrice et celle-ci, nul vaccin ne sait en venir à bout. En revanche, l’introverti, si, en s’en immunisant intimement.
TheIntrovertSinger
Dopamine : The Molecule of Addiction | Your Brain on Porn | Animated Series : FreeMedEducation
Photos : Andrea Piacquadio, Maria Orlova , Liza Summer, Javon Swaby , JESSICA TICOZZELLI