On peut témoigner son attachement par mille actes, cependant, comment formuler ses sentiments à son partenaire introverti ? En comblant simplement ses attentes

Partager sa couche et son affection avec un introverti présente quelques défis aisément contournables : il convient sobrement de se familiariser à son langage à ces fins. Revoilà donc un petit précis à l’usage de l’entourage de l’introverti à glisser subtilement à ses proches, spécialement à son proche particulier. Inventorions ces offrandes surprenantes.

🖤 Le langage amoureux est-il universel ?

Les introvertis ne tombent 🩹 pas amoureux, pas à la manière des tempéraments expansifs : une chimie introspective se conquiert lentement. Ce métabolisme ne s’éprouve en amour qu’en ayant disposé de l’opportunité d’éprouver le temps et particulièrement de construire un lien fidèle, au-delà des constructions usuelles des relations dites romantiques. Ces dernières présentement établies sur l’attraction purement charnelle que ces temps décidément régressifs cognitivement survalorisent : on consomme le sexe et les accointances autant que les paires de chaussures ou les ‘amis’ de Facebook. Surstimulé intensément, un authentique introverti a davantage tendance à s’obliger en respectant sa nature hésitante, en choisissant de refuser de précipiter un lien. Dans le cas contraire, un introverti qui se hâte sentimentalement risque de juger sévèrement plus tard celle ou celui qui l’a empressé.

Prérequis : reconnaître l’introversion comme une compétence

Si on n’est pas capable de faire ce travail de recherche personnel simple et accessible concernant la diversité cognitive, une relation équilibrée semble périlleuse et potentiellement décevante. Puisque la moindre des initiatives alors que l’on partage un lien d’affection – amoureux ou amical, voire familial, peu importe – demeure d’accepter l’autre exactement tel qu’il est. Comment aimer sans célébrer l’autre un tant soit peu ? Comment s’épanouir en jugeant une préférence purement chimique et cognitive comme une tare à réparer ? On ne devrait en aucun cas mener une initiative amoureuse et bâtir la moindre relation sur des fondations si fragiles.

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Attention qualitative versus quantitative

Un lien solide et rassasiant – expression plébiscitée sur ce site – implique d’analyser le type de relation que l’on décide de poursuivre, quelles que soient les orientations et sexualités des individus tissant ce lien. Un fil solide que l’on choisit délibérément de tisser, de tresser solidement dans l’objectif de sanctuariser l’autre comme son meilleur compère, une relation sécure et énergisante. On constate trop fréquemment que les couples au bord de la rupture ne conscientisent pas la relation. On dispose de trois fils à tisser : les deux protagonistes et l’alliance, le produit de leur association. Une entité indépendante à l’intérieur de laquelle le couple évolue et agréer d’investir psychiquement et affectivement. L’intimité n’est qu’un outil avantageant de sceller chimiquement un serment psychique. Inutile de coloniser le temps de l’introverti et d’envahir son espace, ce tempérament se nourrit de profondeur. L’autonomie (et non l’égoïsme) des partenaires est une des composantes indiscutables que les véritables introvertis poursuivent. Au moins autant que l’intensité relationnelle.

Et, de l’espace psychique temporel

Un introverti en couple apprécie toujours que son partenaire attentif lui concède des temps de restructuration cognitive, ces récréations en retrait que le tempérament introverti organise inconsciemment en évitant les stimulations systématiques. Un introverti ne s’attarde pas à la machine à café même s’il est courtois, évite les restaurants bondés, les soirées agitées et se montre continuellement reconnaissant qu’on lui propose un dîner aux chandelles intime plutôt qu’un périple en ville un samedi soir. Comme tout un chacun, l’introverti s’amuse, danse, joue et rit cependant, les fonctionnements dits groupusculaires agissent de manière antagonique sur la chimie des authentiques introvertis. Un vrai discret se révèle dans le secret en petit comité : voici comment se démasque le véritable introverti, se révélant drôle, original et piquant. Seulement, pour en arriver à ce stade de complicité, certains rament… longtemps.

9 🎁 romantiques que son introverti comprend et attend

L’Honorer : lui déléguer ses besoins sincèrement

On ne déresponsabilise pas un introverti qui n’est pas un extraverti abîmé : il nécessiterait de prendre conscience que les introvertis réfléchissent, ruminent et analysent le continuum en persévérance. En lui abandonnant le pilotage régulièrement, on valorise et incite le partenaire introverti à donner librement, à lâcher du lest quant à sa nature réservée. Mandater ses clés à l’introverti génère une confiance accordée si possible qu’exceptionnellement : un événement vis-à-vis d’un véritable introverti engageant une part de soi rarement investie. Une vulnérabilité partagée devenue bientôt manœuvre de couple, cette fameuse troisième ficelle solidifiant une attache ardue à tresser en tenant deux bouts de ficelles individualistes.

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L’Intriguer : solliciter son introversion journellement

🏴 Attention à la routine ! Contrairement aux idées reçues, on ne tient pas un introverti en rentrant flegmatiquement tous les soirs croûter en échangeant des poncifs. Au risque de perdre l’attention d’un introverti à ses mondes intérieurs surpeuplés. On livre l’introverti à l’aventure secrète en lui imposant un quotidien psychiquement routinier, et insuffisamment stimulant intellectuellement. La passion de l’introverti se sollicite par la psyché, on ne garde pas l’affection amoureuse d’un introverti comme on agirait avec un expansif : et les chamailleries stériles sont à proscrire, à l’instar des réconciliations sur l’oreiller, cela ne fonctionne pas du tout sur les individus cérébraux. Autant communier une passion et si on manque de fantaisie, il est crucial de cultiver un art de vivre inspirant en couple.

Le Valider : valoriser sa perspective noblement

Une autre erreur que commettent les outrecuidants concernant l’introversion, demeure que l’on soupçonne la discrétion d’apathie. Quelle erreur ! C’est le contraire, exactement. Sélectifs et félidés, les introvertis ont trop continuellement souffert de préjugés pour ne pas apprécier, voire nécessiter que leur avis, vision et choix soient interrogés, et ce, de façon permanente. Un introverti dispose d’un esprit dont les compétences inusitées n’attendent que d’être sollicitées : trouver des solutions, voilà ce qu’exercent les introvertis instinctivement, et les en priver est tout simplement blessant et abusif, s’en abstenir demeure une ineptie inconcevable. Gagnant-gagnant : attention à ne pas surexploiter l’introverti, l’équilibre et la modération nécessiteraient d’occuper les esprits en tout état de cause.

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Le Renforcer : admirer sa personnalité unique

Un présent impayable dont les introvertis manquent injustement quotidiennement. Les introvertis sont continuellement critiqués et ces attaques personnelles d’incultes ont su laisser des traces, que l’on annule en apprenant de son introverti. Sa discrétion demeure un langage méconnu que peu d’individus davantage ambivertis savent appréhender justement. C’est, justement, de justice dont il est question dans la reconnaissance des compétences de son partenaire, sans pour autant user de flatterie, injurieuse. L’introversion est et reste une aptitude, certes moins visible que la danse sur table ou les expansivités ostentatoires, néanmoins, la réserve de son compagnon d’affection devrait toujours faire l’objet de respects et encouragée. Dans le cas contraire, se poser la question de la validité du lien et des projections qu’on lui impose.

Se Livrer : confier ses vulnérabilités à son introverti

Autant ne pas gâcher un talent non acquis et particulièrement inné dont dispose une grande majorité d’introvertis s’agissant de la loyauté. Un introverti équilibré, même un brin, détient une source égotique non extravertie avantageant de s’autoalimenter sans nécessiter le moindre vampirisme projectif. Autrement écrit : on peut s’exposer à nu à l’introverti sans risquer d’invalidation narcissique, condition que l’on déplore trop fréquemment alors que l’on a risqué de se livrer à un individu dont l’extraversion à l’égo expansif a conduit à des comportements déséquilibrés en termes de fidélité. Un introverti modéré accueille l’autre sans préconception et sait contenir les confidences sans intérêts.

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L’Honorer : aménager l’espace au regard de ses besoins

Si par concours heureux de circonstances on partage sa couche, ou bien simplement cohabite avec un introverti, savoir s’adapter à ses goûts demeure une façon pleinement éloquente de lui témoigner de l’affection simplement. Les introvertis évitent entre autres – études scientifiques à l’appui, en plus, c’est une formule déterminant si un proche est introverti ou non – d’orner leurs murs de représentations anthropomorphiques, pour résumer : les introvertis n’apprécient pas les illustrations faciales humaines décoratives chez eux, et évitent de saturer leurs intérieurs de stimulations visuelles ou sensorielles. Odeurs, couleurs, bruits et encombrements représentent des facteurs hyper-stimulants envers les véritables introvertis qui apprécient toujours grandement qu’on prenne le temps de les interroger sur le type d’aménagements d’intérieur que l’on souhaite lui imposer. Ou non.

Le Complémenter : chérir les fêlures de son introverti

C’est une excellence relationnelle qui peu d’individus éprouvent : la véritable complémentarité implique d’élire les éléments de faiblesses quels qu’ils soient et de les compléter, si possible sainement sans lui en faire le reproche ni indélicatement remarquer. Une élégance rare que de nombreux introvertis maladroits avec certains éléments affirmés domestiques espèrent intimement. Segments qu’ils ne maîtrisent qu’à force de contraintes épuisantes que tout introverti équilibré serait divinement soulagé de déléguer à son autre. On peut complémenter son introverti physiquement, stratégiquement, matériellement, logistiquement, émotionnellement et en bien d’autres domaines que par amour-propre l’introverti fait en sorte de gérer quelquefois calamiteuse-ment. Un tandem efficient se doit de combler les lacunes de sa moitié soigneusement préférée en partie par affection pour ses aspérités auxquelles s’attacher progresse indiscutablement.

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L’Élever : lui épargner les échanges superficiels (vital)

Une des pires plaies que l’on puisse infliger à un partenaire introverti demeure la conversation de comptoir, sauf si elle a lieu dans les années 70 en compagnie de Bernard Blier et de ses compères légendaires : soit, l’idéal reste de disposer d’un minimum de bagages cognitifs accordant de mettre en route des routines conversationnelles captivantes quotidiennement en lui épargnant tout échange sur les sports en équipe – sauf naturellement si cela est un intérêt partagé – ou bien sur les derrières (dernières élections) de miss France, dont l’acétylcholinergique introspective risque de faire sombrer l’introverti en un tombeau de déprime qu’il est complexe d’effacer, si l’authentique introverti surprend sa moitié passionnée de substances vacantes issues d’ondes quelconques ex-hertziennes. Pourquoi ne pas pratiquer le développement personnel en compagnie de son introverti ? Comme suivre un script éprouvé facilitant de croître à deux.

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L’Influencer : Encourager sa créativité concrètement

Sans séduction ni malice, l’encouragement est une clé relationnelle en vase communicant. On appuie son introverti à se dépasser si on sent que son potentiel dort placidement, ou bien qu’au contraire, trépigne impatiemment. Il suffit de constater ses irritations au regard de ses désirs plus ou moins bien formulés afin de l’y inciter sobrement. Un introverti demeure retenu par une chimie pudique : c’est à l’aide du partenaire bénévole que l’on éprouve véritablement l’introverti bancal en ses extraversions qu’il sait révéler en contexte altruiste. C’est ainsi un rôle fraternel que de seconder son introverti dans des explorations aventurières que le partenaire complémentaire aiguillonne à conquérir gratuitement, sans en tirer le moindre orgueil ni bénéfice. L’introverti accompagné d’un compagnon de route désintéressé renforce ses dons, lesquels profitent au couple qui dispose d’un arsenal de camaraderies complices sans lesquelles la durée d’une relation vacille.

TheIntrovert🧧Singer

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Fishman, Inna & Ng, Rowena & Bellugi, Ursula. (2011). Do extraverts process social stimuli differently from introverts? Cognitive neuroscience. 2. 67-73. 10.1080/17588928.2010.527434.