20 Réponses Introverties 🏴 « Tu ne dis rien ? »

Des variantes à cette question ambiguë ? – « N’avez-vous rien à ajouter ? Qu’en pensez-vous, on ne vous entend jamais ? Dis quelque chose ! Rien à dire, comme d’habitude. »

Ces courtes phrases assassines, anodines en apparence, en disent davantage sur leurs auteurs émetteurs que sur leurs destinataires que l’on envisage aisément en difficulté en telle circonstance : supputons quelques répliques aériennes calibrées sans s’y prendre au sérieux. Désamorçage.

Un thème récurrent d’introvertis

L’on ne compte plus le nombres de forums contenant les messages désespérés d’introvertis profanés par ces humiliations – et le terme n’est pas vain ni exagéré – d’individus peu importunés d’embarrasser leurs prochains introvertis. Encore une fois, les introvertis ne sont pas timides. Aussi, la timidité demeure une manifestation davantage extravertie, indiquant une distorsion entre désir et acte : les timides souhaitent agir à l’opposé d’inhibitions et cela, les introvertis n’en ‘souffrent’ pas, ces derniers ayant en réalité que peu d’allant, donc de motivation aux interdépendances qui gratifient les tempéraments ambivertis timides, en dopamine suivie d’une récompense d’ocytocine attachante, propice à la réitération d’échanges, il en va de même pour toute interaction que les neurosciences s’attachent à décortiquer spécialement en faveur des individus dits atypiques ou neurodivergents.

Les individus inquiets ou coupables accusent

Ainsi, les personnes se permettant d’interroger l’introverti sur son silence, d’une phrase plus ou moins acceptable du point de vue de la courtoisie, appartiennent ou se trouvent catégorisés en quelque 4 modestes taxinomies qu’il convient de distinguer alors : les extravertis sans-gêne, les malpolis brutaux, les intimidés projeteurs et les coupables insécurisés, pour ce qui les concerne ces derniers alarmistes qui s’inquiètent d’une culpabilité qui pointe son acidité en mettant en cause les autres ne sont pas pour autant des agneaux immaculés. L’introverti qui arbitre – puisque c’est un choix, amis introvertis, ne l’omettons en aucuns cas – de ne pas participer au débat quel qu’il soit – avise de la sorte sa dignité civilement.

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Les individus extravertis pointent

L’expansivité des exubérants abandonne peu de lest aux concernés, toujours intrigués par les introvertis silencieux, ces expansifs ne sont pas fatalement mal intentionnés cependant, ce type de question mal rhétorique ne laisse aucun doute concernant le mobile du questionneur. Il s’agit tout de même d’agresser ingénieusement l’introverti et de lui reprocher passivement agressivement son comportement jugé inadéquat. Une préconception dont ces individus extravertis demeurent responsables, puisque aujourd’hui l’introversion n’est plus un thème marginal, le monde entier éprouve l’existence de cette spécificité et quiconque décide de la mettre en cause, prend ainsi le risque de se trouver épinglé, peu élégamment et évidemment, surtout de façon intrusive.

Les individus intimidés vérifient

À des fins de réassurance, il revient ainsi aux introvertis concernés de conforter l’interrogateur en lui assurant qu’il n’est coupable d’aucun méfait, et que rien de détestable se déplore. Ces personnes fragiles émotionnellement et réclamant un fort besoin de validation sauront de cette façon apprécier une réponse bienveillante sans détail, il ne s’agit évidemment pas de pratiquer la justification tranquillisante, au contraire, une réponse concise de la part de l’introverti suffit amplement à désamorcer les angoisses ce type de profil extraverti ou non, lequel employant la fonction cognitive des ressentis impliquant quelquefois une forme de dépendance irritante envers les véritables introvertis, singulièrement autonomes émotionnellement.

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Les individus discourtois remarquent

Les brutes – ou tout autre terme approprié, votre autrice n’ayant pas décelé plus illustratif – demeurent les maîtres en matière de satisfaction sadique, ces individus volontiers expansifs jouissent des mal-être provoqués sciemment de leurs mains maculées de forfaits peu recommandables, s’amusant de susciter la gêne et s’en félicitant tout du long. Un introverti conscient des personnalités dites difficiles que l’on pourrait ainsi qualifier d’antisociales à l’instar des psychopathes et autres narcissiques qui s’amusent tel le minet en compagnie d’une proie, à presser l’introverti hors de sa nature discrète. Par conséquent, les introvertis visés trouvent ici une liste non exhaustive de quelques réparties bien senties à renvoyer aux importuns.

20 Répliques Écourtant LA Question Redoutée de Tous les Introvertis

« m’enfin, dis que’que chose, c’est pas vrai ! »

1 Renvoyer : – « Pourquoi, cela dérange-t-il quelqu’un ? »

Une balle volcanique employable en toute circonstance, y compris formelle si l’intrus se trouve considérablement agressif, et cela se produit régulièrement, y compris entre expansifs que l’introverti presque agacé trouve utile en cas de nécessité non impérieuse. Ni trop ni trop peu.

2 Interroger rhétoriquement : – « Y a-t-il vraiment quoi que ce soit à ajouter ? »

En effet, si l’interrogateur monopolise l’espace cognitif en régurgitant des propos redondants, pourquoi l’introverti ainsi pointé ne se permettrait-il pas à son tour de solder un échange déséquilibré ? Poli et concis.

3 Provoquer délicatement : – « J’écoute mieux en silence. »

Une compensation courte et cinglante, effective et justifiable, que l’introverti saurait atténuer en fonction du contexte, en y ajoutant une peau de banane ironique, ou bien en allégeant par un intérêt feint. Diaboliquement opérant.

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4 Refuser de collaborer : – « Et… ? »

Attention à ne pas aller trop loin dans un cadre non domestique, cela pourrait naturellement se trouver perçu négativement. Ne pas hésiter à employer cette technique formellement agressive envers les individus aux intrusions répétées que l’introverti en cause rejette vertement. Avec parcimonie.

5 S’assumer publiquement : – « Je suis introverti : problème ? »

Une libération si l’on considère une forme de dépréciation systémique systématique de la physionomie de l’introverti que son introversion caractérise socialement, bien qu’en intimité, un introverti se mue en bavard intarissable en certaines situations notamment d’expertise. Sans modération.

6 Dire la vérité : – « Je n’ai rien à dire. »

C’est une question de fonctions exécutives que les véritables introvertis égarent en certaines situations lesquelles induisent une forme de blanc neigeux en lieu et place de leurs cognitions brillantes hors projecteurs et puis, nous l’éprouvons sur ce site, les mémoires des extravertis et introvertis sont divergents et l’accès aux informations disponibles hors sur stimulation, distinct. Haut les cœurs, dire la vérité libère. Et, puis, c’est vrai, les introvertis n’ont rien à dire mais, écrivent, chantent, jouent, peignent, sculptent, dessinent, conçoivent autrement que verbalement. Sans discrétion.

7 Plus assertif et précis : – « Je suis comme ça, une objection ? »

Une provocation assumée à employer en cas de guerre passive agressive allant de pair avec cette question intrusive. Que son émetteur en assume les conséquences probables, au fond, l’agresseur demeure celui qui admet d’abaisser l’introverti, agréant tacitement le risque d’une rebuffade à l’échelle de l’affront. Adapté aux audacieux.

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8 Thérapeutiquement : – « Pourquoi cela vous (te) dérange-t-il ? »

Par conséquent, l’introverti prend une mine concernée afin de feindre l’intérêt : ne pas hésiter à couper l’interlocuteur après avoir encouragé l’échange. L’introverti qui défend ses acquis et prend soin par proxy de toute la communauté introvertie réservée. Merci d’avance.

9 Économiquement (ma méthode préférée) : Rictus satisfait, remuer la tête, détourner le regard.

En cédant la parole de la main à une personne volubile, une technique que j’ai éprouvée durant mes épisodes calamiteux en entreprise, cela fonctionne cependant, un bémol qu’il convient d’augurer concernant une réputation vaguement antisociale que l’introverti aura pour tâche d’assumer et de déjouer, en s’employant à converser avec quelques alliés curieux d’une telle disposition d’esprit, voire partageant une introversion non identifiée. Incidemment convivial.

10 Ironiquement : – « Quelle opiniâtreté ! »

Quelle idée brillante et remarque tout à fait constructive que d’encourager publiquement ou non, une forme de triangulation immorale qu’un introverti respectueux de sa personne, irrité en telle situation, refuse d’encourager en ne collaborant en aucun cas avec l’agresseur. Ne pas hésiter à sourire hypocritement, afin de rendre sa monnaie au créditeur. Sèchement.

11 Belliqueusement : – « Je contrebalance votre (ton) temps de parole. »

Une déclaration de guerre à peine voilée qu’un introverti soumis au joug d’une minauderie pourrait tout à fait user sans risquer un kopeck néanmoins, il convient d’évaluer le degré d’agressivité des individus – incontestablement non introvertis – à qui l’on résout d’envoyer une contre-réaction surtout acérée. Une réplique nécessiterait assidûment d’être conçue à des fins d’amélioration ainsi, éviter d’envenimer une interaction devrait toujours demeurer la priorité autant que la courtoisie quand cela reste possible. Précautionneusement.

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12 Philosophiquement : – « La parole est d’argent et j’y suis allergique. »

Le silence est d’or, n’est-il pas ? Et, voici comment l’introverti mis en cause ‘intrusive-ment‘ saurait mettre un point final en continuant de se taire sans pour autant quitter l’échange : inviter l’inquisiteur à continuer de se compromettre calmement puisque l’introverti, dans cette situation, déséquilibre ou rééquilibre l’échange. Flegmatiquement.

13 Thérapeutiquement bis : – « Voudriez-vous que l’on en parle ? (souhaiterais-tu) »

Et, proposer un créneau… c’est en réalité un terrain accessible aux introvertis expérimenté à l’exercice de l’entretien socratique, participant à la prise de conscience de l’intrusion notamment si cet affront se déroule publiquement. Un introverti devrait se former au questionnement épistémique, instaurant un dialogue, permettant de remettre en cause quelques croyances, essentiellement concernant les introvertis taiseux… Sagement.

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14 Didactiquement : – « Expression ne signifie pas communication. »

Un ton doctoral qui sied davantage à certains introvertis pince-sans-rire, aptes à conserver un flegme assertif, lequel repousse prévisiblement les tentatives de surenchères, que les introvertis mis en cause nécessitent d’éviter à des fins de confort psychique évident. Cérébralement.

15 Effrontément : – « Excusez-moi ? Pardon ? »

Un stop rouge écarlate ayant quelquefois pour effet de causer une réaction rubiconde au visage du provocateur atone offensif. Un introverti exaspéré employant cette tactique n’est pas pour autant sorti d’affaire. En effet, éluder une réaction implique de prévoir une sortie digne à adapter à sa personnalité, un introverti penseur ou émotionnel ne réagissant pas identiquement. Quitter la scène reste universel.

16 Sardoniquement : – « Sérieusement ? »

Un point final, c’est une autre manière de renvoyer l’intrus à ses pénates en l’y invitant en une question narquoise, dont l’ironie flagrante, voire vexatoire à dessein risque peu, si ce n’est de ne plus avoir à subir à l’avenir, la moindre confrontation : un introverti libre risque d’éclore par cet interstice. Effrontément.

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17 Cyniquement : – « J’ai été éduqué par des parents sourd-muets. »

Une réponse vacharde destinée un individu dont la courtoisie semble évanouie au profit de manières douteuses socialement de la sorte, si un introverti décide d’employer cette formulation, autant s’assurer de l’utiliser sur un ton volontairement humoristique : rire de soi reste un geste d’élégance suprême, ne ressemblons-nous pas tous à nos aïeux ? Galamment.

18 Désinvoltement : – « Sûr et certain de cette information ? Il y aurait vraiment trop à dire… »

Conclure ainsi : – « Eh bien, Prouvez-le (prouve-le), je converse actuellement longuement, simplement vous n’avez pas accès à mes monologues internes. » De la sorte, les introvertis invectivés dominent ouvertement en rétablissant un équilibre requis à toute interaction. Justement.

19 Sincèrement : – « Vous êtes (tu es) vraiment trop bavard. »

La sincérité négocie toujours : comment ne pas tout simplement évoquer une réalité palpable qu’il est probable que l’introverti qui se permet une vérité factuellement quantifiable, partage avec d’autres convives conversationnels, en cas de réunion plus ou moins formelle. À la maison ou non, cette réalité ne peut pas susciter autre réaction qu’une élaboration attestée. Et, l’introverti bénéficie du doute que l’emploi de la réalité soutient. Héroïquement.

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20 Revancharde-ment : – « Être intrusif semble populaire ces temps-ci. »

Une conclusion en fond de cour que l’assaillant passif mérite de plain droit. Les introvertis exaspérés, notamment en cas de flagrant délit de réitération indiquant qu’une fin de cycle met fin à une dynamique malsaine qui revient aux introvertis de rétablir équitablement en cessant d’admettre l’inacceptable. Levons-nous, Introvertis.

Quelques autres suggestions :

  • Vous êtes (tu es) largement plus compétent en la matière
  • Dois-je faire appel à un avocat ?
  • Ah oui ? Vraiment ?
  • Merci de le faire remarquer…
  • En effet, je n’avais pas réalisé que je me taisais. Merci pour cette information.
  • J’ai dépassé mon crédit en platitudes et je ne suis pas le seul manifestement.

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TheIntrovertSinger

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