Pourquoi certain d’entre les introvertis ne « tombent-ils » pas amoureux ? 

Les années défilent et l’on s’aperçoit que le grand amour n’a pas véritablement chamboulé son cheminement d’introverti solitaire. Une remarque saisissante sur le fil consacré aux introvertis du site Reddit.com interroge les participants introvertis de ce forum dédié à leur particularité cognitive innée, interroge le collectif introverti de cette manière : pour quelle raison ces introvertis n’éprouvent-ils tout simplement pas le sentiment amoureux ? Cette importante question, mérite une attention particulière adressée précautionneusement.

Des introvertis hors norme de facto

Naturellement, l’humanité, semblable en quasi tout point, n’exige que peu de distinction en réalité. Néanmoins, en chaque règne au sein de toute espèce, de menus exceptions quelquefois imperceptibles proposent de revisiter alternativement les physionomies existantes. Nul introverti prétend détenir nulle vérité toutefois, il semble que parmi les sous-groupes d’introvertis revêtus par cette particularité cognitive marquante, quelques-uns rapportent une expérience terrestre altérée en divers aspects relevant probablement d’une très involontaire préférence pour la complexité. Une réalité que leur agencement cérébral rallongé saurait commodément expliquer ; de la même manière, l’afflux nerveux dont les introvertis sont porteurs, conditionne une relation au monde que la recherche pure des plaisirs interfère en faveur d’une lecture des usages humains, complexifiée par commodité : une disparité introvertie.

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Les introvertis ne tombent pas « en amour »

Tomber amoureux, ah ! Serait-il un but plus ultime que celui si noble d’incarner l’amour absolu pour l’élu de son cœur ? L’on éprouve sur ce site que cet organe n’est en réalité pas si symbolique que l’on souhaiterait quelquefois le concevoir, si l’introverti qui lit ce billet en est mal pourvu. En effet, l’amour en tue et ressuscite autant. Ainsi, il convient à tout introverti en panne de cœur, de revisiter quelques intentions typiques partagées des esprits neurotypiques, à l’instar des dégringolades amoureuses et de leurs épilogues aux narratifs communaux, seyant peu aux méninges d’introvertis. Les introvertis, si l’on se fie à leurs particularismes psychiques, apparaissent plus agencés pour la construction sentimentale, exigeant d’investir davantage que l’attraction au sein d’une union consentie fermement, pour les bons mobiles, à savoir ; des valeurs communes, des complémentarités palpables, des complicités multiples et une confiance inconditionnelle. Tous ces éléments se fabriquent en compagnie d’un partenaire non double, disposant d’une personnalité adjuvant celle de l’introverti dont la biochimie particulière impose à foison. C’est la raison unique et mystérieuse pour laquelle de multiples introvertis peinent à transcender un célibat pas si sain puisque la stabilité du couple allonge la vie ; selon toute vraisemblable littérature sur ce thème anxiogène en notre occident des grandes villes peuplées d’esseulés spécialement introvertis. Les introvertis bâtissent l’amour, mais ne chutent pas dessus.

13 💗 d’Introvertis Séparant l’Amour Avec un Grand A

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Aimer la liberté

Que le compromis altère notamment en cas de déni de soi ! Les introvertis restent vulnérables quant à leur intégrité et s’arment quelquefois d’une armure de glace, ardue à fondre, fort protectionniste. Les introvertis défendant leur libre arbitrage ou souveraineté bec et ongle craignent quelquefois, inconsciemment, de se constater, bridés psychologiquement par un lien hasardeux, infidèle de leurs perspectives. Une excellente raison pour refuser l’émoi amoureux, instinctivement.

Convoiter la transparence

Démodée, cette intégrité soupirée depuis l’avènement de la promiscuité des réseaux sociaux, les introvertis, méfiants, admettent, à demi-pensée, se sentir repoussés en présence des duplicités digitales, facilitées, voire encouragées ces temps-ci ; croissant graduellement au profit d’une tradition discourtoise aromantique. Les introvertis férus de sincérité peuvent quelquefois éviter l’affront d’une maigre bluette 2.0, que l’on lie puis délie via Facebook, ou bien par l’interstice d’autres manières, dématérialisées, peu élégantes ou pire : partager son âme d’introverti secret avec l’imposture d’un profil internet bidonné, anodin aujourd’hui. Et repoussant.

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Respecter la quiétude

Pas forcément dans les termes usuellement attribués aux introvertis, lesquels subsistent souvent dans une agitation interne que nulle soirée en ville saurait égaler. Ainsi, l’introverti jaloux de cette amitié exclusive en compagne d’une compagne solide et fructueuse qu’incarne la sérénité choisie et renouvelée qu’une union approximative viendrait péricliter. Les introvertis, solitaires sentimentalement, le perdurent machinalement, empressés quotidiennement de retrouver l’apaisement et l’accalmie qu’un chemin solitaire promet sans fausseté, improbable en couple mal assorti.

Glorifier la pureté

Usurpée et sacrifiée sur l’autel des modernités post-digitales, les introvertis demeurent quelquefois coupables d’une sentimentalité de romantiques incurables. Rien de pire aujourd’hui que d’aspirer à la rencontre fortuite puisque tout un chacun éprouve et s’octroie le droit d’enquêter sur toute rencontre. Sans plus abandonner aucune magie ni énigme, avançant ses effluves, spontanément, emportant en ses sillages, tous les bienfaits amoureux des privilèges énigmatiques des amours naissantes. Les introvertis romantiques ne goûtent peut-être pas le charme des traques sur Google et autres enquêtes de moralité-pedigree… un tue-l’amour d’introverti idéaliste. L’on ne se raconte plus guère, désormais, tout est consigné quelque part et accessible à quiconque…

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Espérer l’indépendance

Théoriquement, aucun amour n’enferme, au contraire ! Pourtant, les introvertis dont le temps énergétique se voit phagocyté en une relation mal équilibrante, le déplorent amèrement. Toutes ces calories cérébrales englouties par un lien moins épanouissant que prévu, et toute la verve destinée à sa créativité d’introverti disparaît en faveur d’une passade, dans la mesure des constatations collectives du lien temporel, admissible, voire dépersonnalisé, même convoité. Les enchevêtrements inconsistants nourrissent quelquefois les constitutions moins introspectives, dépérissant invariablement l’introversion et ses porteurs marqués en tempérament.

Révérer l’humilité

Une glorification résistant aux courants modernistes, lesquels abreuvent des psychés contraires des introvertis, trop abondamment ? Les introvertis demeurent hermétiques des mouvances grégaires, isolant quelque peu leur atypie dans un rôle antagoniste pas nécessairement adapté à leur discrétion réservée. Les introvertis, humbles biochimiquement, s’avèrent ainsi cantonnés à chercher une alliance possible en compagnie de personnalité peu adaptable à leur état interne, ces sobres et discrets particulièrement mieux calibrés sur des échanges d’altérité. De quoi échauder le sensitif introverti craignant d’autres douchettes glacées.

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Valoriser la simplicité

Et, pas forcément celle à laquelle le tout-venant pense à cette évocation : le minimalisme relationnel, personne n’en évoque les bienfaits, pourtant, il convient de qualifier les liens dénués de toxicité ainsi. Les simplifications sentimentales indiquent simplement une inconditionnalité affective, sans enjeu de pouvoir et encore moins de soumission que la séduction recouvre d’abord, laissant place à des rôles limitants. Les introvertis réclamant ces romances authentiques échouent lamentablement pour se constater inaptes à la rencontre durable que l’amour permet.

Honorer les doutes

À commencer par une crainte masquée de recevoir un amour pensé indu ? L’autoflagellation très prisée ces temps derniers envers l’introverti victime de sa sélectivité innée ; rappelons le caractère indissociable de l’introversion et son facteur singularisant l’expérience humaine ; qui conduit à construire une structure psychique questionnant presque tout et quasi n’importe quoi et comment ? Ces introvertis, développant alternativement leur croissance et transcendance personnelle, finissent par douter de tout, voire par achever un nihilisme plus proche de leurs cognitions qu’une collaboration inepte aux foules.

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Améliorer la perfection

Impossible à anticiper, la médiocrité que le perfectionnisme des introvertis évitent, choisissent ainsi consciemment une fidélité à des valeurs que des fréquentations trop triviales aboutissent à amenuiser. Les introvertis sincères et atypiques constitutivement fuient ainsi les incompétences relationnelles d’individus davantage calibrés pour la platitude. Ordinaires, certains liens méritent des acabits conçus pour conserver leurs états de chose que les introvertis vertueux abstiennent dans un élan quasiment altruiste. À quoi bon détourner un château de sable ?

Adorer son introversion

Une oraison point funèbre, au contraire ! Ces introvertis, jamais à court de créativité, se révèlent parfois de piètres compagnons de route – ou bien souvent parrainant un animal de compagnie peu énergétique et loyal comme eux – envers l’humain aux standards usuels, c’est-à-dire : ambiverti et un brin scrupuleux. Plein de cette introspection envahissant tout ou approximativement, l’introverti, ce mammifère secret, arrive à maturer une acceptation radicale de soi, laquelle accomplit et parachève de privilégier le sens aux sens. Évidemment, les introvertis, humainement, cèdent à des tentations toutefois, ces dernières antagonisent encore plus leur passage terrestre, sachant que l’introversion s’accentue sûrement avec le temps. Plus un introverti vieillit, plus sa réserve l’oblige.

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Penser la solitude

Solitaires psychiquement, les introvertis, demeurant conscients de leur état d’unicité et de la friabilité des liens ; la réalité rattrapant le peu d’illusion permises des promiscuités – et surtout fidèles envers et contre eux-mêmes parfois ; parviennent à comprendre que leur alliée la plus favorable reste la retraite régénérante. Difficile, voire impossible, de trouver un partenaire qui ne cherche pas à en modifier l’essence, l’introverti finit par comprendre que nulle autre qu’elle, cette amie dévouée et franche, saurait promettre davantage qu’elle donne. La solitude choisie, à l’instar de toute décision non soufferte, s’avère quelquefois plus désirable qu’un lien toxique ou subi. Les introvertis sensibles le savent bien.

Apprécier l’excentricité

Reprochée des normopensants et autres typiques conformés, la réalité des personnalités d’authentiques introvertis dérange invariablement. Peu vecteurs d’identification et, par conséquent, considérés intrus et peu admis en certains environnements et configurations, les introvertis ignorant encore l’amour véritable éprouvent un décalage certain ; lequel provient d’implicites et d’acquisitions précoces, admettant tacitement un rôle alternatif que les conventions séparent.

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Raffoler des marottes

Régulièrement, l’introverti varie. Ou pas ! Qu’il s’agisse d’une passion vitale ad vitam, ou bien de tocades ; à l’instar des introvertis cumulant les apprentissages les uns après les autres, en revanche… pas les passades relationnelles puisque les introvertis demeurent des créatifs psychiques corrompant leurs cognitions en compagnie et bien davantage en mauvaise. Alors, comment abandonner sa nature profonde d’introverti pour une relation qu’il convient de provoquer activement et généralement ? Difficile de répondre parce qu’il convient d’admettre que la vie reste une combinaison non arithmétique qu’accueillir comprend une forme d’improvisation dénuée de contrôle. Si la bonne personne existe, la chance, mère de toute fortune, décide de communier un peu d’elle avec soi, l’introverti bientôt en amour.

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